Matières premières : pétrole, le prix partagé entre les déséquilibres de l'offre et de la demande

Le cours des hydrocarbures est quasiment stable vendredi, divisé entre les effets dévastateurs de la recrudescence du Covid 19 notamment en inde et les déséquilibres de l‘offre libyenne.

L‘inde, troisième consommateur d‘hydrocarbures au monde, prend de front une nouvelle vague de coronavirus.

Pendant les dernières 24 heures, plus de 300000 nouvelles contaminations et 2000 décès ont été dénombrés.

En conséquence, la ville de delhi en Inde est confinée depuis lundi soir pour une semaine.

Chaque magasins non essentiels ont été fermés dans le maharashtra, et l‘état d‘uttar pradesh, qui recense environ 200 millions d‘habitants, impose un confinement pour le week-end.

Si cette circonstance affecte la consommation, l‘offre est également perturbée cette semaine avec la libye.

La compagnie nationale libyenne de pétrole a promulgué en début de semaine l‘état de force majeur sur l‘un des principaux terminaux pétroliers en libye, suspendant ses exportations, à cause du non-transfert de son budget par la banque centrale du pays, malgré de récents progrès politiques en Libye.

Vers 13h30 (France), le baril de brent de la mer du nord pour livraison en juin valait environ 65 dollars à Londres, en recul de 0,05% en comparaison à la fermeture du marché de la séance d‘hier.

A new york, le baril américain de wti pour la même échéance avanà§ait légèrement de 0,11%, à 61,50 dollars.

Le cours du brut WTI s‘apprête à subir une perte hebdomadaire de 2 %

Le prix du brut WTI a peu varié à 61,6 dollars vendredi, les investisseurs digérant des signaux mitigés sur la demande de pétrole.

Les derniers indicateurs PMI en Europe soulignent une reprise économique dans plusieurs pays, dont la France qui commence à assouplir ses restrictions, tandis qu‘aux États-Unis, des dernières statistiques continuent de soutenir le scénario d‘un fort rebond.

Cependant, l‘augmentation des infections au coronavirus dans certaines régions d‘Asie, notamment en Inde et au Japon, a limité les gains.

Selon Bloomberg, la consommation combinée de diesel et d‘essence en Inde devrait chuter de 20 % en avril par rapport au mois précédent en raison de nouvelles restrictions.

Du côté de l‘offre, les données de l‘EIA ont révélé une augmentation surprise des stocks américains.

Sur la semaine, le brut WTI devrait subir une perte hebdomadaire de 2 % en raison des inquiétudes concernant la baisse de la demande de carburant en Inde.