La demande croissante d'essence aux États-Unis et l'avertissement du ministre saoudien de l'Énergie à l'encontre des vendeurs à découvert stimulent le marché pétrolier.

Pétrole les cours progressent après un avertissement saoudien sur les prix
Le marché pétrolier rebondit suite à un avertissement émis par l'Arabie saoudite concernant les prix.
En raison de l'impasse actuelle autour du plafond de la dette américaine, les prix du pétrole connaissent une nouvelle hausse.
Vers 18H15 (France), le baril de Brent augmente de 1,70% à 77,30 dollars, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagne 1,85% à 73,40 dollars.
Cette hausse des prix est due à l'avertissement émis par le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, lors d'un forum à Doha.
Cela pourrait indiquer que les pays de l'OPEP+ envisagent de nouvelles réductions de production lors de leur réunion le 4 juin.
Au début du mois d'avril, certains membres de l'alliance avaient déjà annoncé des réductions volontaires de leur production, ce qui avait entraîné une hausse des prix du pétrole.
Cependant, les craintes d'une récession mondiale et d'une demande plus faible ont depuis fait baisser les prix.
Parallèlement, les équipes de Joe Biden et les négociateurs républicains continuent de tenter de trouver un compromis concernant le relèvement du plafond de la dette américaine.
Cette situation incertaine a pesé sur les cours ces derniers jours, car un défaut de paiement des États-Unis aurait des conséquences néfastes sur l'économie mondiale et la consommation de pétrole.
En ce qui concerne le gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, connaît une légère baisse à 29,24 euros le mégawattheure (MWh), après avoir atteint un nouveau plus bas de près de deux ans à 28,77 euros le MWh.
La réduction significative de la demande de gaz a permis à l'Europe de passer l'hiver dernier sans difficulté, malgré la diminution des importations russes suite à la guerre en Ukraine.
Cependant, cette baisse des prix réduit les incitations des ménages et des entreprises à maîtriser leur consommation de gaz, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la demande à long terme, en particulier si les conditions météorologiques sont moins favorables.
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