Matières premières : pétrole, forte hausse des prix avant les données sur les stocks us

Les cours du brut étaient en progression mercredi, tirés par des statistiques rassurantes pour la consommation d‘hydrocarbures partagées par l‘Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l‘Agence internationale de l‘énergie (AIE), avant des stocks de brut aux usa prévus en repli dans l‘après midi.

Vers 14h00 (France), le baril de brent de la mer du nord pour livraison en juin valait 64,69 dollars à londres, en progression d‘environ 1,6%.

A new york, le baril américain de wti pour le mois de mai s‘appréciait de 1,6% à 61,2 dollars.

Le cours du pétrole reste soutenu par des prévisions encourageantes sur la demande

Les contrats à terme sur le pétrole ont augmenté, après que l‘American Petroleum Institute (API) ait fait état d‘une baisse plus importante que prévu des stocks de pétrole brut de 3,6 millions de barils pour la semaine se terminant le 9 avril, et que l‘OPEP et l‘AIE aient revu à la hausse leurs prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole cette année.

En effet, les fondamentaux du marché des hydrocarbures sont désormais plus solides, a considéré mercredi l‘agence internationale de l‘énergie (aie), en revoyant haussier ses anticipations de la consommation pour 2021, dans un contexte de perspectives économiques plus rassurantes.

À l‘issue d‘une baisse historique l‘an dernier, la consommation devrait ainsi croà®tre de 5,7 millions de barils par jour pour l‘année en cours, pour parvenir à 96,7 millions de barils par jour.

Les négociations difficiles sur le nucléaire iranien et la faiblesse du dollar ont également permis de soutenir les prix alors que l‘on craignait un resserrement de l‘offre sur les marchés pétroliers et que l‘on s‘inquiétait du rythme de la reprise de la demande de carburant.

Plus tôt dans le mois, les principaux producteurs de pétrole ont convenu d‘augmenter progressivement leur production à partir de mai, tandis que les investisseurs ont continué à surveiller les effets négatifs de l‘extension des mesures restrictives et de la lenteur des déploiements de vaccins en Europe, ainsi que l‘augmentation des cas de COVID-19 dans les principaux pays consommateurs, l‘Inde et le Brésil.