Les marchés pétroliers ont connu une baisse vendredi, avec des préoccupations croissantes concernant la demande, alors que les décisions monétaires des banques centrales se préparent à animer la semaine.

Le marché pétrolier en baisse suite à des indicateurs décevants concernant la demande
Les contrats à terme sur le pétrole brut terminent la semaine dans le rouge pour la deuxième semaine consécutive, les investisseurs restant préoccupés par la demande.
Sur le marché, les prix ont initialement augmenté en début de séance, mais ont fléchi à l`approche du week-end, anticipant une semaine chargée d`événements liés à l`inflation et à la politique monétaire.
La réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), prévue mardi et mercredi, devrait se solder par le maintien des taux, mais les investisseurs attendent les nouvelles prévisions.
De plus, une hausse d`un quart de point de pourcentage est attendue lors de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a enregistré une diminution de 1,50%, atteignant 74,80 dollars.
Simultanément, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juillet a chuté de 1,60%, se fixant à 70,20 dollars.
Jeudi, les prix du pétrole ont chuté de près de 5% à la suite d`informations selon lesquelles les États-Unis et l`Iran auraient conclu un accord nucléaire temporaire qui permettrait à l`Iran de reprendre ses exportations de pétrole à hauteur d`environ 1 million de barils par jour.
Toutefois, les deux pays ont démenti cette information, ce qui a permis aux prix du pétrole de récupérer la majeure partie des pertes subies jeudi.
Parallèlement, l`Arabie saoudite a annoncé au cours du week-end son intention de réduire sa production d`un million de barils par jour pour atteindre 9 millions de bpj en juillet, le niveau le plus bas depuis des années, dans le cadre d`un effort visant à soutenir les prix du brut.
La perspective de nouvelles hausses de taux d`intérêt de la part des principales banques centrales et les incertitudes économiques en Chine, principal importateur de pétrole brut, pourraient avoir un impact négatif sur la demande globale.
En Chine, l`inflation a été pratiquement nulle en mai, tandis que les prix à la production ont continué de chuter, témoignant d`une demande morose et d`un environnement complexe pour les entreprises, selon les chiffres officiels publiés vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS).
En mai, l`indice des prix à la consommation (CPI), principal indicateur de l`inflation, a augmenté de 0,2% par rapport à l`année précédente, contre 0,1% le mois précédent.
0 Commentaire