Matières premières : or, la tentative de stabilisation se poursuit.

Pétrole : Les prix du pétrole restaient stables jeudi en cours d'échanges européens après avoir reculé pendant deux séances, la réunion de certains producteurs à Istanbul laissant les marchés sur leur faim et alors que le marché s'attend à une hausse des stocks américains de brut.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,85 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance reculait de 2 cents à 50,16 dollars.

Après avoir atteint lundi des sommets d'un an pour le Brent et de quatre mois pour le WTI, les cours du pétrole sont repartis à la baisse, et le WTI est repassé brièvement mercredi pendant les échanges asiatiques sous le seuil symbolique des 50 dollars.

La réunion informelle entre certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie s'est achevée mercredi à Istanbul.

Les cours du pétrole étaient quasi-stables à l'ouverture jeudi à New York, dans l'attente de la publication plus tard dans la journée des chiffres hebdomadaires sur les stocks américains du Département de l'Energie (Doe).

Vers 13H30 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, concédait 5 cents à 50,13 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).

'Des facteurs poussant à la baisse et d'autres poussant à la hausse s'annulent pour l'instant et les chiffres du DoE devraient donner une direction plus claire', a indiqué Phil Flynn de price futures.

Selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg, les analystes attendent une hausse des stocks de brut de 2 millions de barils lors de la semaine achevée le 7 octobre, un recul des réserves d'essence de 900,000 barils et une baisse des stocks de produits distillés d'1,2 million de barils.

Les cours du pétrole restaient stables mardi en fin d'échanges européens après une séance sans direction forte, une légère baisse du dollar apportant un soutien à un marché pénalisé par des réserves américaines en hausse.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 5 cents à 50,23 dollars.

Vers 15H00 GMT, les cours avaient atteint leur point bas de la séance, à 50,92 dollars pour le Brent et à 49,36 dollars pour le WTI.

'La combinaison de la faiblesse du dollar sur la séance et les espoirs d'un accord de limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont poussé les investisseurs les plus optimistes à l'achat', expliquait à l'AFP Lukman Otunuga, analyste à FXTM, pour expliquer le rebond des cours en fin de séance.

Les cours du pétrole ont terminé en petite hausse jeudi à New York, soutenus par l'affaiblissement du dollar et après des stocks américains en demi-teinte.

Les stocks de pétrole brut ont monté plus fortement qu'attendu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés jeudi par le département américain de l'Energie (DoE).

Métaux précieux : Les 1,340 dollars dépassés fin septembre semblent loin pour le métal jaune alors que la Fed semble devoir durcir sa politique monétaire dans deux mois environ.