Pétrole : Les prix du pétrole reculaient à nouveau mardi en cours d'échanges européens alors que le dollar se reprend, ce qui réduit le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.

Mardi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars se tassait de 0,4% à 69,1 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,9% à 65 dollars.
Le pétrole brut peut pâtir du regain de faiblesse du billet vert américain, son unique devise de négoce : si, jeudi dernier, l'euro avait débordé la barre des 1,25 dollar, il était ensuite retombé dans la zone des 1,23 dollar dans les jours qui ont suivi.
Mais ce midi, la monnaie unique européenne reprend du poil de la bête, en gagnant 0,45% à 1,4236 dollar.
Ce qui, mécaniquement, pèse sur la valeur du baril dans cette devise.
Des analystes parisiens estiment également que les barils sont 'pénalisés par des anticipations de hausse de la production de pétrole aux Etats-Unis, après les statistiques de Baker Hugues' publiées vendredi.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce mardi sur le marché de référence de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1,345,7 dollars ( 1,85 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1083,6 euros (-4,1 euros).
L'once se tasse alors que le rendement de l'emprunt d'Etat fédéral à dix ans, le T-Note américain, a dépassé hier les 2,70% pour la première fois depuis avril 2014.
Ce qui tient d'abord à des anticipations de croissance, et ensuite d'inflation.
Depuis le début de l'année 2018, le rapport du T-Note a dix ans s'est ainsi tendu d'une trentaine de points de base.
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