Pétrole : Le pétrole enregistre sa plus forte hausse mensuelle en 6 ans.Jeudi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance juin grappillait 0,3% à 66 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 1,1% à 59,2 dollars.

Le cours du brut américain de référence tire parti d'une moindre accumulation que prévu des stocks commerciaux de pétrole aux Etats-Unis la semaine dernière : passés de 489 à 490,9 millions de baris, nouveau record absolu, ces stocks étaient attendus en hausse de plus de trois millions de barils.
En outre, les extractions américaines d'or noir, quoi qu'à leur plus haut niveau depuis les années 70, ne progressent plus guère : à 9,37 millions de barils/jour la semaine dernière, elles sont quasi-stables depuis le début du mois de mars.
En mars 2014, ce chiffre n'était que de 8,18 millions de barils/jour.
Force est cependant de constater que la production américaine ne recule toujours pas.
Les cours du pétrole ont ouvert en hausse jeudi à New York, le marché restant optimiste après l'annonce d'un reflux des stocks au terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, Sud).
A Londres, Les cours du pétrole grimpaient jeudi en fin d'échanges européens, aidés par l'affaiblissement du dollar, et toujours tirés vers le haut par l'optimisme des opérateurs de marché après la baisse des stocks du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis).
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 66,38 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 54 cents à 59,13 USD.
'La faiblesse du dollar continue d'apporter un fort soutien au brut.
Les cours du WTI ont rebondi et testé le niveau des 59 USD, se dirigeant ainsi vers une hausse de 10 USD le baril pour le mois d'avril', constatait Myrto Sokou, analyste chez Sucden.
Les cours du pétrole ont terminé en hausse jeudi à New York pour boucler leur meilleur mois depuis six ans, même s'ils restent loin de leurs niveaux de juin 2014 quand a commencé leur spirale baissière.
Métaux précieux : Or, l'once toujours rivée aux 1,200 dollars.
Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1,204,3 dollars (-4,7 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,076 euros (- 15,9 euros).
On remarquera que l'once ne profite pas beaucoup de la déception statistique américaine de la veille.
Hier en effet, la publication de la première estimation de la croissance du PIB des Etats-Unis a fortement déçu en ne ressortant qu'à 0,2%, contre un consensus de 1% et un chiffre de 2,2% lors du trimestre précédent.
De ce fait, l'aversion au risque est repartie à la hausse, d'autant qu'en moyenne de 2010 à 2014, la progression du PIB américain lors du premier quart de l'année était de 0,6%.
matières premières : Des rivalités minent le lobby des matières premières.
La société Trafigura se dit mécontente de l’association faîtière STSA, qui regroupe les antennes suisses des négociants en matières premières.
Elle s’oppose à ses concurrents sur la délicate question de la transparence.
0 Commentaire