Jusqu'à la crise causée par le coronavirus, rien ne semblait arrêter l'essor du crédit immobilier parmi les Français.

Depuis, les prêts ont chuté et les acteurs s'interrogent: le marché reprendra-t-il aussi facilement et surtout, à des taux si avantageux 'Le début de l'année 2020 a été très bon jusqu'au 15 mars', a résumé jeudi dans une vidéo Jean-Marc Vilon, directeur général de l'organisme Crédit Logement, qui réunit les principales banques françaises.
Depuis la mi-mars, les Français sont contraints de rester chez eux et de nombreux commerces ont dû fermer, afin de lutter contre la propagation du coronavirus.
Cette situation a logiquement plombé le marché immobilier, même s'il est encore trop tôt pour mesurer précisément l'ampleur de la chute des transactions.
Le coronavirus a donc fait ce qui semblait impossible depuis plusieurs années: bloquer un marché du crédit immobilier dont l'essor était tel qu'il commençait à inquiéter les autorités financières.
Celles-ci demandaient depuis plusieurs mois aux banques de durcir un peu leurs conditions, alors que les prêts atteignaient en France un montant total historique.
Les ménages profitent de taux qui n'ont jamais été aussi bas à la suite de la politique de crédit facile menée par la banque centrale européenne (BCE).
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