Taux : powell affirme que la fed va utiliser de manière agressive le qe pour lutter contre la prochaine récession

Le rendement du Bund allemand à dix ans a fini la séance en hausse, à -0,378%, et son équivalent américain reprend quatre points de base à 1,6282%.

Outre l'apaisement sur le front sanitaire chinois, le mouvement haussier est amplifié par les déclarations jugées rassurantes du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, qui a redit devant la commission bancaire du Sénat sa confiance dans la solidité de l'économie américaine.

Le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a déclaré mercredi que la banque centrale combattrait le prochain ralentissement économique en achetant de grandes quantités de dette publique pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme, une stratégie qui a été baptisée "assouplissement quantitatif" ou QE.

Lors de son témoignage devant la commission bancaire du Sénat, Mr Powell a déclaré que la Fed disposait de deux outils pour lutter contre la récession : l'achat d'obligations d'État, connu sous le nom d'assouplissement quantitatif, et une communication claire avec les marchés sur la politique des taux d'intérêt, couramment considérée comme une "orientation vers l'avenir".

"Nous utiliserons ces outils, je crois que nous les utiliserons de manière agressive si le besoin s'en fait sentir", a déclaré Mr Powell.

Powell a averti sur l'efficacité de la politique monétaire en cas de recession

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a averti les législateurs mercredi que la politique monétaire souvent utilisée par la banque centrale pour soutenir l'économie pourrait ne plus être suffisante pour lutter contre la prochaine récession.

Le président de la Fed a souligné les défis auxquels les grandes banques centrales sont confrontées en raison du faible niveau actuel des taux d'intérêt et les raisons pour lesquelles la politique budgétaire peut jouer un rôle important pour lutter contre les futurs ralentissements.

Le président de la Fed a également déclaré lors de son témoignage de la deuxième journée que les cyberattaques constituent actuellement le plus grand risque pour les institutions financières.