La livre sterling a rebondi lundi après de nouvelles incertitudes sur le Brexit après la démission de Boris Johnson en tant que secrétaire aux Affaires étrangères britannique, aidant le dollar à reculer par rapport aux plus bas de trois semaines.

En effet, le GBP / USD abandonne 0,16% à 1,3273 à 10:17 AM (14:17 GMT), depuis un plus haut précédent de 1,3363 : La livre sterling a subi des pressions après la démission de Boris Johnson en tant que secrétaire britannique aux Affaires étrangères, devenant le troisième ministre à démissionner du gouvernement en vingt-quatre heures, plutôt que de soutenir les projets du Premier ministre Theresa May pour un Brexit doux.
La démission de Johnson a augmenté la chance que May pourrait faire face à un vote de confiance, mettant en jeu l'avenir de son gouvernement.
La livre sterling a également reculé face à l'euro, avec l' EUR / USD en hausse de 0,18% à 0,8855, depuis un plus bas précédent de 0,8814 : L'indice dollar, qui mesure la force du billet vert face à un panier de six devises majeures, était à 93,72, après avoir atteint un plus bas depuis le 14 juin à 93,51 : Le dollar a glissé après que le rapport sur l'emploi américain ait mis en évidence une croissance des salaires léthargique, atténuant les attentes d'une quatrième hausse de taux par la Réserve fédérale cette année.
Alors que la croissance des salaires est restée modérée, le ministère du Travail a déclaré que les effectifs non agricoles ont augmenté de 213 000 en juin.
Une solide croissance de l'emploi a permis de compenser les inquiétudes suscitées par l'escalade du différend commercial entre la Chine et les États-Unis après l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs commerciaux vendredi.
Le dollar a progressé face au yen, avec l' USD / JPY en hausse de 0,2% à 110,68, depuis un bas au jour le jour de 110,35 : L'euro a reculé, l'EUR/USD se maintenant à 1,1757, par rapport à un précédent plus haut de 1,1791 : La monnaie unique avait été dopée après des données montrant que les exportations allemandes avaient augmenté plus que les importations en mai, indiquant que la plus grande économie de la zone euro reste solide malgré les tensions commerciales mondiales.
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