Bourse : Le Nasdaq et le S&P chutent à cause de Netflix, le CAC 40 résiste avec L'Oréal
Vendredi 19 avril 2024 22:19
Sur le marché des devises, le fait marquant reste la baisse de la livre sterling, affectée par le regain de tension de ces derniers jours entre Londres et Bruxelles sur leurs relations post-Brexit alors que s'ouvre ce mardi une nouvelle session de négociations à Londres.
La devise britannique cède près de 1% face au dollar après déjà un recul de près de 0,9% la veille.
L'indice du dollar progresse à environ 93,5 mardi, principalement en raison de l'affaiblissement de l'euro, les investisseurs attendant la décision de politique monétaire de la BCE plus tard dans la semaine pour savoir quand d'autres mesures de relance seront mises en place.
L'euro recule modestement (-0,27% à 1,1786 dollar), avant la décision politique de la banque centrale européenne de jeudi, il s'agit de son plus bas niveau sur deux semaines.
Aucun changement majeur dans la politique actuelle n'est attendu, mais les opérateurs suivront attentivement la conférence de presse de la présidente Christine Lagarde.
Le dollar progresse et l'euro baisse avant la réunion de la BCE
Jeudi les traders seront attentifs aux messages de la BCE sur les prévisions d'inflation, car ils s'attendent toujours à de nouvelles mesures de relance avant la fin de l'année, après que la zone euro a glissé en territoire déflationniste pour la première fois en quatre ans.
Tous les regards se tourneront également vers la réaction des décideurs politiques face à la force de l'euro, qui a franchi la barre des 1,20 dollar pour la première fois depuis mai 2018, soutenu par la faiblesse générale du dollar.
Pendant ce temps, les récentes données économiques positives pour les Etats-Unis ont alimenté les espoirs d'une reprise rapide et ont poussé le dollar à la hausse.
Le dernier rapport sur l'emploi aux Etats-Unis a montré que l'économie a continué à créer des emplois le mois dernier, tandis que le taux de chômage est tombé à 8,4 %.
Néanmoins, le dollar reste proche de niveaux jamais vus depuis 2018, car la Fed s'attend à ce que les taux d'intérêt à court terme restent proches de zéro pendant les années à venir.
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