CHF : Een cas de crise, les investisseurs préfèrent le yen ou encore l’or comme valeur refuge.

La monnaie suisse évolue davantage dans le sillage de la santé économique de la zone euro.
On le présageait depuis quelque temps.
Le franc suisse a effectivement perdu de son lustre; il n’est plus considéré comme une valeur refuge.
Même forte et relativement stable, la monnaie suisse est corrélée avec la situation économique et financière de la zone euro.
En cas de tensions géopolitiques ou crises économiques et financières internationales, les investisseurs préfèrent le yen.
La question de l’évolution de la monnaie suisse se pose surtout à la lumière de celle du Japon.
Autre valeur refuge traditionnelle, le yen s’est apprécié de près de 5% par rapport au billet vert en 2018.
Le repli de ce dernier s’est exacerbé en décembre.
«Le dollar a reculé suite à la multiplication des signes de volatilité accrue dans l’économie américaine et mondiale, analyse Vasileios Gkionakis, responsable de la stratégie «Devises» globale à la banque Lombard Odier.
Face à la forte aversion de risque, les investisseurs, notamment asiatiques, se sont tournés vers les valeurs refuges, dont le yen et l’or.
» Au début de 2018, le dollar s’était apprécié par rapport aux principales devises sur fond d’optimisme lié aux cadeaux fiscaux accordés par l’administration Trump pour soutenir l’économie américaine.
Les spéculateurs préfèrent le yen Pour le stratège «Devises» de Lombard Odier, le lien entre risques et franc comme monnaie refuge se dilue depuis la fin du taux plancher de 1,20 franc pour un euro.
«Historiquement, aux moindres soubresauts politiques ou économiques, les investisseurs rapatriaient leurs actifs en Suisse, pays stable et sûr, rappelle-t-il.
Désormais, ils préfèrent se tourner vers le Japon où le taux d’intérêt est plus élevé.
Et contrairement à la Suisse, dont la monnaie est relativement stable, le Japon, dont l’économie est plus vacillante, attire facilement les spéculateurs sur les devises.
».
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