La livre accentue ses pertes ce mercredi, après une détérioration de la performance commerciale du pays en dépit de l'amélioration de la production industrielle, et qui devrait avoir été causée par la dépréciation de la livre depuis le vote en faveur du Brexit.

Le GBP/USD perd 0,43% à 1,2122 depuis 1,2150 plus tôt, se rapprochant de son plus bas de deux mois atteint mardi et estimé à 1,2106.
L'EUR/GBP touche 0,8679, un sommet depuis le 15 novembre.
La paire était à 0,8659, en hausse donc de 0,98% pour la journée.
L'Office National des Statistiques a déclaré que la production industrielle avait progressé de 2,1% en novembre, après une chute de 1,1% en octobre.
Les économistes prévoyaient une hausse de 0,8%.
La production industrielle a progressé de 2,0% l'année précédente, surpassant les prévisions d'une avancée de 0,6%.
La production manufacturière a augmenté de 1,3% après une contraction de 1,0% en octobre et a progressé de 1,2% en données interannuelles.
Un second rapport de l'ONS a indiqué que le déficit de la balance commerciale s'était élargi à 12,16 milliards de livre en novembre.
Les exportations de biens ont augmenté de plus de 27 milliards de livres, mais les importations ont touché un plus haut record de près de 39,2 milliards de livres tandis que la livre à contribuer à l'augmentation des coûts d'importation.
Une détérioration de la balance commerciale pourrait avoir un impact négatif sur les perspectives de croissance de l'Angleterre.
Un autre rapport par l'ONS a montré que la production du secteur de la construction au Royaume-Uni avait reculé de 0,2% en novembre depuis le mois dernier, mais a progressé en données interannuelles de 1,5%.
La livre s'est affaiblie contre l'euro, avec l'EUR/GBP en hausse de 0,24% à 0,8686, en-dessous d'un sommet de deux mois de 0,8762 atteint mardi.
La livre est sous forte pression cette semaine après les commentaires faits dimanche dernier par la première ministre britannique Theresa May lors d'une interview télévisée et indiquant que le pays n'allait pas conserver certains privilèges dont bénéficient les membres de l'Union Européenne.
Ces remarques laissant entendre que l'Angleterre ne négociera pas pour un accès continu et total du marché européen lorsqu'elle quittera l'Union Européenne.
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