EUR : Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne reculait de nouveau face à sa contrepartie américaine : -0,17% à 1,2294 dollar, après - 0,77% la veille dans le sillage de la réunion de la BCE et de propos jugés plus 'doux' de la part de Donald Trump.
Par ailleurs, la principale devise du Vieux Continent suit une tendance similaire contre le sterling et le franc suisse, tout en prenant 0,25% face au yen après la réunion de la Banque du Japon.
Si, hier, la BCE n'a pas annoncé de décision nouvelle, elle a cependant modifié sa communication : dans le communiqué de presse du précédent conseil des gouverneurs, en janvier, la banque centrale dirigée par Mario Draghi laissait la porte ouverte à une éventuelle augmentation et/ou prolongation de ses rachats d'actifs obligataires (le QE).
Bien que dans les faits ils soient réduits depuis un an environ.
Or cette phrase ne figure plus dans le communiqué publié à l'issue de la réunion d'hier, ce qui suggère davantage d'optimisme sur la conjoncture, et correspond à une position plus 'dure'.
L'euro montait un peu face au dollar vendredi après midi, le billet vert souffrant de données mitigées sur l'emploi aux Etats-Unis en février, sur fond de possible apaisement des tensions géopolitiques.
En fin d'après midi, l'euro se stabilisait face au dollar vendredi dans le sillage d'un rapport montrant à la fois un bond des créations d'emplois aux Etats-Unis, signe encourageant pour l'économie, et une hausse modérée des salaires, de nature à tempérer l'augmentation des taux d'intérêt.
Vers 20H00 GMT (21H00 HEC), l'euro valait 1,2314 dollar, contre 1,2312 dollar jeudi vers 22H00 GMT.
La monnaie unique européenne gagnait également du terrain face à la devise japonaise, à 131,52 yens contre 130,79 yens la veille au soir.
Le billet vert aussi s'appréciait face à la monnaie nipponne, à 106,80 yens contre 106,23 yens jeudi soir.
0 Commentaire