La livre recule à un plus bas journalier contre le dollar ce lundi après que des chiffres aient montré que la croissance manufacturière britannique avait touché un plus bas de trois mois en juin.

Le GBP/USD touché 1,2962 et était à 1,2971 à 09,37 GMT (05,37 ET), en repli de 0,42% pour la journée.
La livre touche 1,3029 vendredi, un plus haut depuis le 23 mai.
Dans un rapport, le bureau d'études Markit indique que l'indice PMI manufacturier britannique glisse à 54,3 le mois dernier, depuis 56,3 en mai.
Les analystes misaient sur une lecture à 56,5 : La production et les nouvelles commandes ont progressé en juin, mais à un rythme plus modéré par rapport au mois dernier.
Le rapport note que la demande des marchés nationaux et internationaux a ralenti.
Les chiffres ont atténué l'espoir d'un rebond de l'économie après une croissance de 0,2% durant le premier trimestre.
« Alors que les résultats de l'enquête témoigne d'une croissance plus prononcée lors du second trimestre, des doutes ont été soulevés quant au maintien de cette performance au cours de la seconde partie de l'année, » indique Rob Dobson, économiste en chef au sein de Markit.
La croissance économique a ralenti lors du premier trimestre tandis que les consommateurs ont vu leurs salaires diminuer et l'inflation progresser à cause de la chute de la livre.
La livre change peu contre l'euro, avec l'EUR/GBP à 0,8772 : Dans la zone euro, des chiffres ont montré lundi que l'activité des usines avait progressé à un plus haut de six ans le mois dernier, soutenue par les nouvelles commandes.
Un autre rapport a montré que le taux de chômage au sein du bloc était de 9,3% en mai, en accord avec la lecture d'avril, et à un plus bas depuis mars 2009.
L'indice US dollar, qui mesure la force du billet vert contre un panier de six principales devises, progresse de 0,41% à 95,78.
Vendredi il touchait un plus bas de neuf mois à 95,22 : Le dollar gagne du terrain après avoir reculé la semaine dernière sur les prévisions des hausses des taux à travers le monde.
La semaine dernière, les présidents de la Banque Centrale Européenne, de la Banque d' Angleterre, de la Banque du Canada ont affiché des positions faucons, indiquant qu'ils étaient prêts à se joindre à la Réserve Fédérale dans le resserrement de politique.
Ces signaux faucons des banques centrales contrastent avec les doutes liés à la capacité de la Réserve Fédérale à resserrement sa politique une troisième fois cette année après une série de chiffres économiques ayant nourrit le scepticisme.
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