L'ocde double la prévision d'inflation pour ses pays membres à 8,5 % pour 2022

Toutes les institutions mondiales sont en train de revoir leurs prévisions pour les faire coller à la réalité.

Elles n'avaient rien vu venir, mais elles feront comme si elles vous l'avez dit !

Alors comme disait Georges Clémenceau, « quand les événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs » !

L'OCDE double la prévision d'inflation pour ses pays membres à 8,5 % pour 2022

La hausse des prix devrait ensuite ralentir en 2023, prévient l'OCDE, qui regroupe 38 pays développés à travers la planète, tout en mettant en garde contre une aggravation de ces perspectives en cas de nouveaux chocs économiques.

L'OCDE abaisse sa prévision de croissance mondiale à 3 % pour 2022

Elle fait ainsi passer son anticipation de croissance à 3 % contre 4,5 % en décembre dernier.

Particulièrement affectée, la zone euro devrait enregistrer une hausse de 2,6 % de son PIB contre 4,3 % prévus précédemment, et la France par exemple une progression de 2,4 % contre 4,2 % imaginés en décembre par l'organisation internationale basée à Paris.

J'aime beaucoup le cirque des prévisions 2023 !

Pour 2022 nous n'avions rien vu venir donc finalement 2022 sera une mauvaise année, mais promis, en 2023 cela ira mieux !

Pourquoi ?

Parce que « l'inflation devrait ralentir en 2023 ». Et pourquoi ?

Parce que…

Là encore, une affirmation ne vaut rien, et affirmer n'est pas ni démontrer, ni argumenter.

Pour que l'inflation baisse en 2023, il faut que les facteurs inflationnistes de 2022 disparaissent.

Sont-ils en train de disparaître ?

Non.

Au contraire.

Nous créons des embargos donc de l'inflation supplémentaire.

Vous pouvez être favorable aux sanctions et aux embargos, je n'ai pas un point de vue ici politique ou dogmatique.

Je vous dis simplement que techniquement, embargo + sanctions + guerre + problèmes avec la Chine + démondialisation + raréfaction des ressources = grosse inflation.

Si vous voulez prévoir que l'inflation ralentisse, il faut que ces facteurs disparaissent.

Charles SANNAT