
«C'est “open bar”» : ces milliards dépensés dans le transport de patients par taxi qui font polémiques titre le Figaro qui nous explique dans cet article que le transport sanitaire coûte 4.71 milliards d'euros chaque année à l'assurance maladie en hausse de 45 % entre 2019 et 2024.
Face à cette dérive financière évidente, la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) veut modifier le mode de rémunération des taxis conventionnés. Ce qui risque de plonger le bilan de nombreuses entreprises dans le rouge dès sa mise en œuvre en octobre prochain !
Forcément nos concitoyens chauffeurs de taxi sont furieux parce qu'ils ont investi, acheté des licences et qu'en zone rurale, l'essentiel du travail des taxis c'est désormais le transport sanitaire de malade, les touristes n'étant pas suffisants pour les faire vivre.
« Au début, j'ai bien essayé de faire du taxi touristique, mais ça n'a pas duré longtemps. On n'en vit pas », explique Mélanie, dont le chiffre d'affaires est réalisé à plus de 90 % sur les transports sanitaires. « À la campagne, il n'y a quasiment pas de tourisme ! », s'époumone Xavier, qui vient de Château-Thierry, dans l'Aisne. « Il y aurait bien Disneyland Paris pour le tourisme, mais comme je suis basé à Esbly (à moins de 10 kilomètres, NDLR), je n'ai pas le droit d'aller sur cette zone », déplore Fred, chauffeur indépendant basé en Seine-et-Marne.
Je ne suis donc pas là pour juger le comportement de nos amis taxis, mais il y a une évidence qui doit être relevée pour le bien de chacun.
N'investissez jamais dans une activité de fonctionnaire déguisé où vous dépendez de l'Etat et de ses subsides.
N'investissez jamais dans les carottes fiscales que vous propose l'Etat de manière générale. Vous verrez par exemple tous les problèmes que vont avoir ceux qui ont investi dans les énergies renouvelables et que l'on a poussé et incité aller dans cette direction !
L'Etat change toujours les règles en fonction de ses intérêts du moment et tant pis pour ceux qui sont perdants et qui sont passés par pertes et profits.
Ne soyez pas les pertes mes amis.
Fuyez toujours les secteurs régulés par l'Etat.
Fuyez-les encore plus en France où l'Etat est dans une telle déliquescence financière que cela ne peut que mal se passer pour tous ceux qui dépendent de la dépense publique condamnée à baisser drastiquement dans les mois et années qui viennent sous peine de faillite.
Charles SANNAT
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