
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- La transition écologique se fraie un chemin dans le dialogue social des entreprises .Sur fond de prise de conscience des salariés et des entreprises, les questions d'impact environnemental prennent de plus en plus de poids à l'ordre du jour des CSE, mais demeurent souvent secondaires.
- « Avec l'inflation, le retour des “comités patates” ? » .Les comités sociaux et économiques (CSE), héritiers des comités d'entreprise, ont toujours été tiraillés entre le soutien social des salariés et le contrôle de la gestion économique de l'entreprise. Doivent-ils aujourd'hui redonner la priorité à la redistribution, s'interroge la journaliste du « Monde », Anne Rodier, dans sa chronique.
- L'immobilier de luxe dans l'expectative face à la guerre en Ukraine .Le conflit pourrait effrayer la clientèle étrangère qui investit dans le haut de gamme. Cependant, le marché immobilier français est peu exposé aux investissements effectués par les non-résidents.
- « Le dossier des retraites mérite mieux qu'une approche comptable erronée » .L'économiste et syndicaliste Bernard Laurent critique, dans une tribune au « Monde », les postulats émis par Emmanuel Macron sur le dossier des retraites, pour justifier sa proposition de passer l'âge légal à 65 ans.
- Arnaud Lagardère ouvre la voie à une cession de ses titres .L'héritier a pris une option, dans le cadre de l'OPA formulée par vivendi sur Lagardère, qui lui permettrait de céder plus de 7 % du capital.
- Face au risque de sanctions, la Chine tentée par l'autosuffisance .Pour Pékin, les sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie en réaction à l'invasion de l'Ukraine confortent sa stratégie, qui vise à renforcer son indépendance énergétique, alimentaire et technologique.
- La Chine confirme son influence en Argentine .Avec l'incorporation de Buenos Aires aux « nouvelles routes de la soie », le 6 février, Pékin continue d'installer son rayonnement en Amérique du Sud. L'empire du Milieu est le deuxième partenaire commercial de l'Argentine.
- « J'ai dû demander de l'aide à mon père » : en Argentine, l'inflation continue de pénaliser les ménages .Le prix des aliments a augmenté de 7,5 %, rien qu'au mois de février. La guerre en Ukraine a fait bondir les produits à base de farine de blé, sur le marché intérieur.
- Guerre en Ukraine : Decathlon se résout à suspendre ses activités en Russie .L'enseigne d'équipement sportif a jugé que les conditions d'approvisionnement n'étaient plus réunies pour lui permettre de poursuivre son activité dans le pays.
- A Mexico, l'aéroport de la discorde a ouvert ses portes .Voulue par le président Andres Manuel Lopez Obrador, cette infrastructure a été construite en un peu moins de trois ans par l'armée mexicaine, à qui la gestion a également été confiée.
- Huawei, ou comment survivre aux sanctions américaines .Apparue lundi 28 mars pour la première fois en public depuis son retour dans la « mère patrie », la directrice financière et fille du fondateur de l'entreprise chinoise a présenté des bénéfices spectaculaires pour la firme en 2021, malgré l'effondrement de ses ventes de smartphones. La résilience made in China, analyse Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- La trajectoire budgétaire du gouvernement inchangée avant l'élection présidentielle .Le déficit public ressort à 6,5 % du produit intérieur brut et la dette à 112,9 %, des niveaux meilleurs qu'attendu.
- Avec le Digital Markets Act, une sérieuse mise au pas des géants du Net en Europe .En aboutissant à une nouvelle législation sur les marchés numériques, l'Union européenne tire les leçons de l'inadaptation aux enjeux du secteur de l'actuelle politique de la concurrence. Dorénavant, ce ne sont plus les géants du Web qui dictent leurs règles, mais la Commission qui fixe le cadre à respecter.
- Derrière la proposition de taxer les milliardaires américains, Joe Biden propose un budget centriste .En pleine campagne pour les élections de mi-mandat de novembre, qui s'annoncent très difficiles pour les démocrates, la mesure, censée rapporter 360 milliards de dollars sur dix ans, a peu de chance d'être adoptée.
- Ouvrir le monde du travail à tous les handicaps, visibles et invisibles .Pour les personnes qui en souffrent, décrocher un poste relève encore du parcours du combattant. Leur garantir une meilleure insertion professionnelle sera l'un des enjeux des années à venir.
- « Moi, un handicap ? » : des travailleurs entre secret et déni .Surtout, ne rien dire à son employeur ni à ses collègues. C'est le choix de beaucoup de personnes en situation de handicap invisible, qui pourraient pourtant bénéficier d'aides si leur trouble était reconnu.
- Ces entreprises qui regardent les handicaps invisibles en face .Sensibilisation des salariés, recrutement ciblé, aménagement des postes et des missions… La question de ces pathologies, longtemps ignorée, s'invite dans la gestion des ressources humaines d'un nombre croissant de sociétés.
- Présidentielle 2022 : le financement de l'audiovisuel public au centre des débats .La suppression de la redevance TV est un sujet sensible, mais aussi un terrain d'entente entre les candidats de droite, d'extrême droite et Emmanuel Macron.
- « Jamais la Chine n'a autant commercé avec l'Occident, pourtant jamais elle n'en a paru aussi éloignée » .Pékin ne voit pas la guerre en Ukraine comme le signal d'un réveil de l'Union européenne, mais comme une preuve supplémentaire de son déclin, analyse Frédéric Lemaître, correspondant du « Monde » à Pékin, dans sa chronique.
- Crédit immobilier : comment faire des économies avec l'assurance emprunteur résiliable à tout moment .A partir du 1er juin, les consommateurs pourront mettre fin à leur assurance souscrite dans le cadre d'un crédit immobilier et en changer quand ils le souhaiteront, grâce à la loi Lemoine votée en février.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Les pourparlers entre l‘Ukraine et la Russie font bondir les bourses européennes .Les investisseurs ont accueilli avec soulagement les avancées des négociations entre Russes et Ukrainiens. L‘indice CAC 40 a bondi de 3,08 % pour se rapprocher de son niveau du 23 février, la veille de l‘invasion russe. Les professionnels restent toutefois prudents sur la viabilité de ce rebond, alors que le contexte économique semble durablement affecté.
- La nouvelle arme européenne anti-Gafam fait sauter un verrou dans les paiements .Le Digital Markets Act (DMA), validé la semaine dernière par les institutions européennes, va obliger Apple à ouvrir son antenne NFC aux développeurs de solutions de paiement situés en dehors de son écosystème. Beaucoup d‘acteurs attendaient de pied ferme la fin de cette situation vécue comme monopolistique.
- Guerre en Ukraine : l‘espoir d‘une désescalade fait reculer le pétrole .Le baril de brut a perdu jusqu‘à 7 % après l‘annonce d‘avancées dans les pourparlers entre Russes et Ukrainiens. Cette baisse des tensions géopolitiques a aussi fait reculer le prix des céréales et des métaux.
- Royaume-Uni : le marché du bitcoin suspendu au verdict du régulateur .La Financial Conduct Authority (FCA), qui supervise depuis janvier 2020 les cryptomonnaies pour la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, a donné jusqu‘au 31 mars aux sociétés de cryptos pour obtenir une licence définitive. Certains poids lourds des fintechs, comme Revolut ou Copper Technologies, ne sont pas encore enregistrés.
- Brexit : l‘exode des banquiers londoniens vers l‘Europe reste limité .Le divorce entre le Royaume-Uni et l‘Union européenne a entraîné la délocalisation vers le Vieux Continent de plus de 7.000 emplois dans le secteur financier. Un chiffre bien moins important que ce qui était redouté, mais qui pourrait encore évoluer, selon EY.
- Prêts aux oligarques : Credit Suisse sur le gril devant un comité d‘enquête américain .Le principal comité d‘enquête de la Chambre des représentants aux Etats-Unis soupçonne la banque helvétique, active dans le financement de yachts et jets privés au profit d‘oligarques russes, d‘avoir voulu échapper aux sanctions internationales. Fin février, la banque a donné à ses clients l‘instruction de détruire les données liées à de telles transactions.
- La bourse de Dubaï vise la première place aux Emirats arabes unis .Lourdement impacté par la pandémie, comme le reste des Etats pétroliers du Golfe, Dubaï s‘est lancé dans une vaste politique de diversification financière qui passe par un développement de sa bourse. Objectif : garder sa place au sein des Emirats, et aider à faire de la fédération un pôle de puissance régional.
.Source : Les echos
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