Revue de presse : l'info à la une du 29/11/2024

Presse française boursière et financière du vendredi 29 novembre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- L'AFPA défend son bilan .L'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) a confié au cabinet Koreis le suivi du parcours de plus de 70 000 chômeurs pour chiffrer l'économie réalisée sur les coûts sociaux grâce à l'accompagnement vers la réinsertion professionnelle. L'étude, publiée à la mi-novembre, révèle une économie sur les finances publiques de 121,6 millions d'euros.

- Assurance-vie luxembourgeoise : mythes et réalités .La faillite d'une compagnie luxembourgeoise met à mal la réputation de ces contrats, prisés des épargnants français aux patrimoines conséquents.

- Les facteurs en première ligne face aux mutations de La Poste : « On n'a plus le temps du contact avec les gens, faut faire du chiffre » .Les salariés dénoncent l'alourdissement de la tâche de travail, la fatigue morale et physique, dans le cadre de la réorganisation du groupe qui poursuit sa diversification.

- Electricité : Matignon entend bien augmenter la fiscalité en 2025 .Le premier ministre, Michel Barnier, avait pourtant affirmé l'inverse dans un entretien au « Figaro ». De quoi atténuer la baisse des factures qui est malgré tout attendue, du fait d'un repli des prix de l'électricité sur le marché de gros.

- Le passe Navigo mensuel passera à 88,80 euros en janvier .Cette hausse du tarif de 2,8 % s'inscrit dans le cadre d'un protocole d'accord de financement entre Ile-de-France Mobilités et le gouvernement.

- Martin Ajdari devrait succéder à Roch-Olivier Maistre à la présidence de l'Arcom .La présidence de la République propose de nommer le directeur général adjoint de l'Opéra de Paris, ancien directeur général délégué de Radio France et ancien secrétaire général de France Télévisions, à la tête de l'autorité de régulation.

- Grand Paris Express : l'ouverture de la ligne 15 sud repoussée à l'été 2026 .Elle était attendue pour décembre 2025, mais des retards pris dans la conduite des essais ont obligé le maître d'œuvre à décaler son ouverture.

- Samsung Electronics remanie son équipe dirigeante pour reprendre pied dans les microprocesseurs .Le géant sud-coréen s'est laissé distancer dans la compétition mondiale pour fournir des puces adaptées à la demande nouvelle liée à l'explosion de l'intelligence artificielle.

- En silence ou avec fracas, l'art subtil de la démission .« Work in progress ». Quitter son entreprise, la manière de le faire et de le faire savoir, est devenu l'acmé d'une vie professionnelle.

- Un groupe d'experts recommande de ne pas supprimer les allègements de cotisation au niveau du smic .Dans son rapport annuel remis jeudi 28 novembre au gouvernement et aux partenaires sociaux, le groupe d'experts sur le salaire minimum préconise en outre de ne pas donner de coup de pouce au 1ᵉʳ janvier 2025, alors que l'inflation ralentit.

- « L'industrie française ne peut se limiter aux seules technologies de pointe et aux grandes métropoles » .Sébastien Martin, président du Grand Chalon, et Patrice Vergriete, maire de Dunkerque, soulignent, dans une tribune au « Monde », le rôle majeur joué par les territoires pour préserver des emplois face à la crise industrielle qui se profile à l'horizon.

- Défaillances d'entreprises, plans sociaux, restructurations : une marée montante .A la fin d'octobre, plus de 160 000 emplois en France étaient menacés par une procédure collective. Les restructurations, qui se multiplient, pourraient toucher au moins autant de salariés. Les Français redoutent désormais une remontée du chômage.

- Le dérèglement climatique désormais pris en compte par l'Insee dans ses indicateurs macroéconomiques .Pour la première fois, en se basant sur les conclusions de la commission Stiglitz-Sen-Fitoussi, l'Insee a publié, le 5 novembre, des indicateurs macroéconomiques qui intègrent les effets du dérèglement du climat, rapporte Béatrice Madeline dans sa chronique.

- A Paris, Uber lance une option permettant aux femmes de commander un trajet avec une conductrice .Avec cette option testée en France pour l'instant seulement dans la capitale, la plateforme espère à la fois « féminiser la profession » tout en « assur[ant] plus de sécurité » à ses clientes. Bolt a annoncé le lancement d'une option similaire d'ici à la fin de l'année.

- A Séoul, des chutes de neige atteignant jusqu'à 40 centimètres surprennent les habitants .Une grosse couche de neige recouvre la capitale sud-coréenne. Il s'agit des plus importantes précipitations enregistrées depuis 1907, pour un mois de novembre.

- Câbles sous-marins endommagés : « Une coopération entre les industriels et les marines nationales est devenue essentielle » .Les enquêteurs suédois soupçonnent le vraquier chinois « Yi-Peng-3 » d'avoir abîmé deux câbles, les 17 et 18 novembre. Un partenariat entre le public et le privé est nécessaire pour protéger ces nouveaux espaces de conflictualité, estime Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».

- La « fragile » santé de l'industrie française, selon la Cour des comptes .Dans un rapport présenté jeudi 28 novembre, l'institution tire un bilan critique des politiques publiques menées en faveur du secteur au cours des années 2013-2023.

- Volkswagen s'extirpe du Xinjiang mais est de plus en plus dépassé en Chine .Le constructeur automobile allemand a cédé une usine et une piste d'essai, touchée par des accusations de travail forcé de la minorité ouïgoure. Sur le premier marché mondial, sa situation est de plus en plus précaire à cause de la concurrence locale.

- Des agriculteurs bloquent symboliquement plusieurs bâtiments publics ; la ministre de l'agriculture, Annie Genevard, « condamne toute atteinte aux personnes et aux biens » .Des manifestants ont érigé un mur devant l'Inrae à Paris et l'Anses à Maisons-Alfort, et ont déversé du fumier devant la préfecture niçoise.

- Denis Colombi, sociologue : « Nous assistons à une invisibilisation croissante du travail » .En réduisant le travail à une somme de données chiffrées, et en particulier au temps passé par tâche, le capitalisme efface nombre de ses spécificités (savoir-faire, sens…) pourtant précieuses pour l'épanouissement des salariés, estime le sociologue.

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LES ECHOS

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