Revue de presse : l'info à la une du 28/04/2021

Presse française boursière et financière du mercredi 28 avril 2021.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Le manageur, la santé et la vie privée du salarié .Si un employeur ne peut pas exiger que ses salariés se fassent vacciner, le manageur est obligé de tenir compte de la campagne de vaccination pour coordonner son équipe, explique la journaliste du « Monde », Anne Rodier, dans sa chronique.

- michelin veut se débarrasser de ses manageurs « toxiques » .157 cas de harcèlement ont été décelés en 2020, qui se sont traduits par 11 départs de l'entreprise.

- Le casse-tête de l'activité partielle pour garde d'enfants .Les entreprises qui, entre le 1er avril et le 15 avril, ont permis aux salariés de ne pas travailler avec maintien de salaire, sans vérifier si les salariés pouvaient prendre des congés, risquent la non-prise en charge par l'Etat des rémunérations, explique le juriste Francis Kessler dans sa chronique.

- Devoir de vigilance : « Avec le projet du Parlement européen, la responsabilité des entreprises n'aurait plus à être prouvée mais serait présumée » .Après l'adoption par le Parlement européen d'une résolution sur le devoir de vigilance et la responsabilité des entreprises, l'avocate et ancienne ministre Noëlle Lenoir s'alarme, dans une tribune au « Monde », sur les risques que ce principe pourrait faire courir aux sociétés.

- « On peut rechercher le plein-emploi sans craindre de déclencher une spirale inflationniste » .Les deux économistes Isabelle Bensidoun et François Geerolf montrent, dans une tribune au « Monde », que les politiques économiques basées sur la courbe de Phillips (qui suppose un « taux naturel » de chômage) n'ont plus de fondement

- « L'information est un bien public » : le plan de bataille pour la probité et la liberté des médias .L'économiste Julia Cagé et l'avocat Benoît Huet évaluent dans leur livre les solutions pour que la presse puisse assurer sa mission démocratique et proposent une « loi de démocratisation de l'information » dont peuvent se saisir les candidats à la présidentielle de 2022.

- Bitcoins : que faut-il déclarer aux impôts ? .Ceux qui ont vendu tout ou partie de leur portefeuille de bitcoins (ou d'un autre actif numérique) doivent vérifier si ce gain est à indiquer dans leur déclaration de revenus.

- « On apporte la féerie, c'est pas “essentiel”, ça ? » : la détresse des forains, interdits d'activité .Avec la crise sanitaire, la plupart des propriétaires d'attractions, de stands de tir ou de confiseries ont perdu jusqu'à 85 % de leur chiffre d'affaires. Immobilisés depuis des mois, ils ont l'impression d'avoir été oubliés et s'inquiètent pour leur avenir.

- Plan de relance européen : les Etats s'engagent dans la dernière ligne droite .Après le Portugal, la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne devaient à leur tour remettre mercredi à la Commission leur plan national, afin de pouvoir bénéficier des aides auxquelles ils peuvent prétendre.

- Les entreprises évaluent l'intérêt économique des mobilités partagées .Après une première phase d'observation, les entreprises cherchent à identifier les bénéfices de l'autopartage, du covoiturage et des crédits mobilité avant de franchir le pas dans leur flotte.

- Flottes d'entreprise : Le pôle métropolitain Le Mans-Sarthe mise sur l'autopartage .Inauguré en 2018, le service Mouv'n Go apporte de multiples solutions aux administrés, aux agents des communes et aux entreprises du territoire à un coût maîtrisé.

- « Travail à la demande », sur Arte : le retour des tâcherons, entre précarité et tyrannie des plates-formes .Un documentaire franco-canadien met en lumière cette « économie de petits boulots » et donne la parole aux travailleurs « fantômes » qu'elle engendre.

- Fonderies : les représentants des salariés dénoncent le « foutage de gueule » du plan de Bercy .Indignés par le plan pour les fonderies annoncé par le gouvernement lundi 26 avril, des salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, mise en vente par renault, bloquent toute sortie de l'usine depuis mardi matin.

- Internet par satellite : Eutelsat entre au capital de OneWeb .Le français, troisième opérateur mondial de satellites de télécoms, va investir 550 millions de dollars pour prendre 24 % du capital de OneWeb. La société anglo-indienne sera la première à déployer une constellation de satellites pour diffuser l'Internet haut débit sur l'ensemble de la planète.

- « L'apiculture ne doit plus subir une dictature agrochimique sans issue » .La France ne doit plus opposer l'apiculture à l'agriculture, ni feindre d'ignorer encore la valeur économique de la pollinisation, affirment sept responsables d'organisations représentant l'apiculture française, en réponse à une tribune publiée par « Le Monde ».

- Fonderie de Bretagne : les salariés bloquent l'usine .Les salariés réclament leur maintien au sein du groupe renault, qui a annoncé le 11 mars la mise en vente de l'usine.

- Les banques doivent mieux rembourser leurs clients victimes de fraude à la carte bancaire .Deux « gendarmes » financiers rappellent que c'est sur les prestataires de services de paiement que pèse la charge de prouver la négligence grave du client.

- Flottes d'entreprise : Arval lance 360° Mobility, offre de mobilité alternative .Dans le cadre de son plan stratégique à cinq ans, la filiale de BNP Paribas réserve une place de choix à l'autopartage, au covoiturage, aux trajets multimodaux et au vélo.

- Berlin et Paris soutiennent la proposition américaine sur la taxation des multinationales .La France et l'Allemagne soutiennent la proposition des Etats-Unis d'instaurer un impôt minimum mondial sur les bénéfices des entreprises à 21 %.

- Le nombre de demandeurs d'emploi en baisse de 0,4 % au premier trimestre .Sur l'ensemble du territoire, il y avait 3,8 millions de personnes sans aucune activité à la recherche d'un poste, selon les chiffres diffusés mardi par le ministère du travail.

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LES ECHOS

- Les industriels sur le qui-vive face à la recomposition du courtage en assurances .A l‘heure où les géants mondiaux du courtage en assurance Aon et Willis Towers Watson cherchent à lever les réticences des autorités de la concurrence sur leur mariage, les grandes entreprises ne veulent pas que les concentrations dans le secteur du courtage et de l‘assurance débouchent sur des augmentations de prix et des perturbations du service fourni.

- Le nombre de banquiers millionnaires atteint un sommet chez BNP Paribas .Conséquence des très bons résultats de sa banque d‘investissement, BNP Paribas a versé près de 500 millions d‘euros à ses banquiers preneurs de risque en 2020. En revanche, Société Générale et Natixis ont fortement compressé les rémunérations de cette catégorie d‘employés.

- Comment le français iQera veut sortir vainqueur du boom du recouvrement .Le spécialiste français compte recruter 700 personnes d‘ici à 2023 et dispose d‘une enveloppe de 250 millions d‘euros pour s‘emparer des portefeuilles de créances douteuses dont les banques vont se délester avec la hausse des défauts d‘entreprises.

- Un an après la crise, les banques européennes prêtes à repartir de l‘avant .Le bal des publications de résultats trimestriels dans la banque a débuté, avec des performances bien meilleures qu‘attendues chez HSBC. Malgré l‘impact du scandale Archegos, la baisse du coût du risque et le dynamisme des marchés devraient tirer les résultats du secteur à la hausse.

- La Fed sous pression pour son programme d‘achats d‘actifs .Face à l‘embellie économique, un nombre croissant d‘économistes estime que la Réserve fédérale devrait commencer à réduire ses 120 milliards de dollars mensuels d‘achats d‘actifs d‘ici à la fine de l‘année. Mais la Fed devrait encore jouer la carte de la prudence.

- Cryptos : Dogecoin, une plaisanterie à 36 milliards de dollars .Symptôme de la bulle irrationnelle des cryptos, le dogecoin, la crypto au look de chien, adoubée par Elon Musk, a vu son cours multiplié par 59 en 2021. Au 7 e rang mondial des cryptos, le dogecoin créé en 2013 comme une plaisanterie pèse 36 milliards de dollars et commence à être pris au sérieux.

- Archegos : la facture atteint les 10 milliards de dollars pour les banques .UBS était resté relativement discret depuis la débâcle du fonds américain dirigé par Bill Hwang. Mais le géant suisse a annoncé mardi des pertes s‘élevant à 861 millions de dollars. Nomura, de son côté, a dû revoir à la hausse le montant de ses pertes liées à Archegos. Celles-ci atteignent désormais 2,9 milliards de dollars.

- Les ETF inondent l‘Europe sans lever tous les barrages .Les fonds indiciels cotés pèsent désormais 11 % de la gestion collective en Europe. Le marché reste toutefois cinq fois plus petit et moins innovant qu‘aux Etats-Unis, en raison notamment de freins réglementaires à l‘émergence des ETF actifs sur le Vieux Continent.

- Le manque de caoutchouc naturel, nouveau casse-tête pour les constructeurs automobiles .Le kilo de caoutchouc est monté à 2 dollars, au plus haut depuis quatre ans. Les perturbations dans le transport de marchandises et le stockage réalisé par la Chine ont pesé sur la disponibilité en caoutchouc pour la fabrication de pneus.

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