Revue de presse : l'info à la une du 27/06/2024

- « A la recherche de la décision » : quand les sciences sociales travaillent à la déconstruction du mythe du dirigeant tranchant en solitaire .Poussant les portes de nombreuses organisations (hôpital, entreprise, tribunal, administration…), les auteurs de cet ouvrage collectif mettent en lumière les multiples influences qui permettent aux décideurs de faire leur choix.

- « Il y a des matins, je me demande si je suis encore utile à quelque chose » : comment le mal-être au travail pèse sur les choix électoraux .La dégradation des conditions de travail, avec perte de sens, déshumanisation et manque de liens, est un déterminant de l'abstention et du vote contestataire. En témoignent nombre de Français rencontrés ces dernières années, que « Le Monde » a recontactés depuis le 9 juin.

- « Le dilemme » : peut-on encore partir en Grèce ? .Chaque mois, nos dilemmes moraux intimes passés au crible. Le pays méditerranéen est très prisé l'été, pour son patrimoine, ses paysages, ses plages sublimes. Mais l'insouciance de s'offrir un bain de mer sur les rivages de ces mêmes îles qui voient périr des milliers de migrants depuis dix ans est-elle vraiment permise ?

- Droits TV de la Ligue 1 : Vincent Labrune sur la défensive devant les sénateurs .Fragilisé par le feuilleton à rallonge des droits télévisés du championnat de France, le président de la Ligue de football professionnel a été auditionné, mercredi, par une mission d'information du Sénat.

- Le train de nuit Paris-Berlin déjà suspendu .Du 12 août au 26 octobre, les liaisons au départ de Berlin et de Vienne à destination de Paris et de Bruxelles seront suspendues, en raison de gros travaux d'infrastructure.

- Législatives 2024 : « Aucun parti politique ne répond clairement à la question du financement de son programme » .Elsa Conesa, journaliste au « Monde » chargée des questions budgétaires, a répondu à vos questions sur les mesures proposées par les différents partis et les futures marges de manœuvre de ces derniers en cas d'accession au pouvoir.

- Coyote, à bientôt 20 ans, se développe dans le secteur des traceurs pour véhicule .La société fondée en 2005, qui promettait aux automobilistes d'éviter de se faire flasher sur les routes de France, propose à ses utilisateurs un programme pour les aider à retrouver leur véhicule si celui-ci a été volé.

- Les primes au covoiturage longue distance annulées par le Conseil d'Etat, un coup dur pour Blablacar .La plate-forme de covoiturage a bénéficié de dizaines de millions d'euros d'argent parapublic depuis 2023 grâce à ce dispositif, jugé dispendieux.

- Accidents du travail : vers un accord entre partenaires sociaux sur l'indemnisation .Après plusieurs mois de négociations, les syndicats et le patronat sont parvenus, mardi soir, à un « relevé de décisions » dont l'objectif est d'améliorer la réparation financière accordée aux victimes d'un dommage en lien avec leur activité.

- BPCE veut se diversifier pour améliorer sa rentabilité .Le groupe bancaire veut devenir le quatrième assureur en France et vise 5 milliards d'euros de bénéfices d'ici 2026, sans exclure de poursuivre ses acquisitions.

- Airbags Takata : la colère des victimes contre Stellantis ne faiblit pas .Des milliers de clients de Citroën touchés par la crise des airbags défectueux ont contacté l'association UFC-Que choisir qui a mis en demeure Stellantis, lui priant répondre à leurs difficultés. Mardi 25 juin, 200 victimes se sont réunies avec un avocat à Marseille. Le groupe automobile peine à endiguer le mécontentement.

- « La guerre commerciale présente des opportunités pour les pays qui ont eu du mal à s'intégrer dans les chaînes de valeur mondiales » .Les économistes Koen De Leus et Philippe Gijsels observent, dans une tribune au « Monde », que la Chine contourne les sanctions américaines et européennes en utilisant des pays tiers pour y implanter ses usines ou y faire transiter ses exportations.

- Au Niger, deux rébellions revendiquent des attaques et réclament la libération du président Bazoum .Alors que la tension monte sur l'accès au pétrole et à l'uranium, trois groupes armés tentent de s'associer pour obtenir un retour à l'ordre constitutionnel.

- « Le virage de Volkswagen vers l'automobile électrique est un désastre en dépit des milliards engagés » .Le constructeur allemand espère se relancer sur le marché en s'alliant à la start-up américaine, Rivian. Mais d'autres défis attendent le groupe, notamment en Europe, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Comment les thèmes favoris du RN ont peu à peu colonisé les médias traditionnels .Omniprésence des faits divers, pression des réseaux sociaux, « déploration » et émotion permanentes. A l'approche des élections législatives 2024, des voix, y compris au sein des rédactions, soulignent la responsabilité des journalistes dans la description d'une France qui colle étroitement à la vision politique de l'extrême droite.

- Taxation des milliardaires, une idée qui progresse au G20 .Un rapport commandé par le G20, publié le 25 juin, détaille comment pourrait fonctionner un impôt minimal mondial sur les milliardaires qui échappent à l'impôt.

- Les Etats-Unis ne vont pas ratifier la taxe sur les profits des multinationales voulue par l'OCDE .Ni l'impôt minimal de 15 % ni la taxation des superbénéfices ne seront acceptés par le Congrès américain. La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, qui avait pourtant poussé l'accord signé par 136 pays, est contrainte de l'enterrer.

- Atos : David Layani se retire du plan de reprise, Daniel Kretinsky revient dans le jeu .Le propriétaire de Onepoint renonce à reprendre le groupe d'informatique, ce qui relance la proposition de l'homme d'affaires tchèque.

- « Le parallèle de la France avec l'Italie est tentant mais omet un élément essentiel : l'importance de l'aide européenne » .Espérer que le Rassemblement national au pouvoir serait aussi économiquement performant que les post-fascistes italiens, c'est oublier que Rome bénéficie de 200 milliards d'euros de Bruxelles, et Paris de 40 milliards seulement, rappelle l'économiste Philippe Askenazy dans sa chronique au « Monde ».