Revue de presse : l'info à la une du 27/03/2024

Presse française boursière et financière du mercredi 27 mars 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Le management dans l'inconnu : préserver les emplois plutôt que détruire .Carnet de bureau. Si le management de l'incertitude a été salvateur pour maintenir l'activité durant la pandémie, remettant au goût du jour le mode disruptif, les chercheurs estiment aujourd'hui que, pour avancer sur le long terme, ce mode n'est plus la réponse appropriée, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier.

- Le délicat engagement des employeurs contre les addictions au travail .Qu'il s'agisse de communiquer sur la nature des principales addictions (alcool, tabac, cannabis, jeu…) ou de l'accompagnement individuel, la démarche des entreprises passe d'abord par la conscience que le travail lui-même peut favoriser les conduites addictives.

- Le Livret A va-t-il financer la relance du nucléaire ? .Alors que le Livret A et son petit frère le LDDS enchaînent les bonnes et les très bonnes collectes depuis plusieurs années, la question d'élargir les activités que cette épargne réglementée pourrait financer se pose.

- Ascometal : vers un troisième redressement judiciaire en dix ans .Le suisse Swiss Steel, propriétaire du groupe aux 1 200 salariés, qui souhaite se désengager, était en discussions avec l'aciériste italien Venete. Mais cette seule piste encore à l'étude vient de s'effondrer.

- CETA : le projet de ratification ne sera pas transmis à l'Assemblée avant les élections européennes .« Nous ne souhaitons pas, comme nous l'avons vu au Sénat, que certains groupes d'opposition instrumentalisent ce débat légitime à des fins électoralistes », a expliqué le ministre délégué au commerce extérieur, Franck Riester, mardi au « Figaro ».

- Paris 2024 : « Hard kill », fusils brouilleurs et capture au filet pour neutraliser les drones indésirables .Grâce au déploiement d'équipements sophistiqués, les sites sensibles qui accueilleront les Jeux olympiques et paralympiques cet été pourront être immergés dans une « bulle » capable de repousser toute intrusion.

- La semaine en quatre jours expérimentée au printemps dans les ministères .Un premier bilan sera dressé à l'été 2025 et servira à préparer « la pérennisation ou l'extension » de l'expérimentation. L'administration n'évoque pas le scénario d'une expérimentation non concluante.

- Le prix du cacao continue d'augmenter, dépassant 10 000 dollars la tonne .L'envolée des prix, portée par des craintes de pénuries en Afrique de l'Ouest depuis un an, est passée à une vitesse encore supérieure cette année.

- Goodyear, le manufacturier américain face à un scandale mondial d'éclatements de pneus .« L'affaire Goodyear » (1/4). Dans une série en quatre épisodes, « Le Monde » dévoile la façon dont le géant américain du pneumatique a géré en toute opacité, pendant des années, une crise majeure concernant certains de ses pneus destinés aux poids lourds, soupçonnés d'être à l'origine de très nombreux accidents, en France et à l'étranger.

- Dans la tourmente, Boeing joue sa crédibilité industrielle et financière .L'avionneur américain a trois mois pour présenter un plan d'action pour corriger les problèmes de qualité de production de son moyen-courrier, le 737 MAX.

- La mort de Claude Alphandéry, héros de la résistance et économiste engagé .Ancien officier des FFI, militant communiste devenu haut fonctionnaire, puis président de la première banque française spécialisée dans l'habitat social, il a mené une carrière d'exception. Le fondateur du réseau de finance solidaire France active est décédé le 26 mars, à 101 ans.

- Bruno Le Maire cherche sa « voie politique » .Dans un essai paru le 20 mars, son sixième livre depuis 2017, le ministre de l'économie évoque les prochaines réformes nécessaires pour « terminer le travail ». Un ouvrage aux accents programmatiques pour la présidentielle de 2027, ce dont il se défend.

- Finance verte : « Toutes les initiatives d'innovation écologique et sociale manquent cruellement de moyens » .A la tête d'un collectif, Bastien Sibille, cofondateur de Mobicoop et des Licoornes, lance, dans une tribune au « Monde », l'opération « Milliard » pour assurer une transformation écologique juste de l'économie.

- Malgré le dérapage du déficit français, aucune tension sur les marchés financiers .Les taux d'intérêt tricolores sont en nette baisse depuis quatre mois. Mais le poids du remboursement de la dette augmente.

- L'acteur Idris Elba se rêve en bâtisseur de ville en Sierra Leone .Les projets de smart cities se sont multipliés en Afrique ces dernières années, mais les échecs sont nombreux.

- Ouvrier amputé sur le chantier du métro de Rennes : « Un accident du travail, c'est l'écart entre le travail prescrit et le travail réel » .Lundi 25 mars, le tribunal correctionnel de Rennes a condamné à des amendes deux sociétés, Guintoli et Botte Fondations, pour avoir fait travailler quatre salariés en insécurité sur le chantier du métro de la ville. L'un d'entre eux, Bertrand Le Goff, a perdu sa jambe.

- « Mumbai est devenu la ville d'Asie hébergeant le plus de milliardaires, coiffant Pékin au poteau » .D'après le classement Hurun 2023, qui fait office de référence, la Chine compte certes toujours le plus grand nombre de milliardaires de la planète, mais elle est en déclin, là où l'Inde monte en puissance. Une roue de la fortune qui tourne, donc, mais qui ne résorbe pas les inégalités, loin de là, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Déficit en augmentation : Bruno Le Maire critiqué par les oppositions, Pierre Moscovici regrette un dérapage « important » et « très, très rare » .La droite a estimé que Bruno Le Maire voyait sa « responsabilité engagée » après la confirmation par l'Insee d'un déficit de 5,5 % du PIB, plus élevé qu'attendu.

- Atos se donne quatre mois pour trouver un plan de sauvetage .Le groupe d'informatique, qui a perdu 3,44 milliards d'euros en 2023, ouvre une procédure de conciliation avec ses prêteurs.

- Atos, dans le rouge en 2023, vise « un accord global » pour restructurer sa dette « d'ici juillet » .Malgré les difficultés financières d'Atos, il n'y aura « aucun souci sur les Jeux olympiques », a assuré le directeur général, Paul Saleh, alors que le groupe informatique français est l'un des piliers technologiques de l'événement organisé cet été à Paris.

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LES ECHOS

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