Revue de presse : l'info à la une du 25/02/2024

- « Pour Napoléon III comme pour Jules Méline, l'enjeu du commerce international était d'abord politique » .L'historien Francis Démier rappelle, dans une tribune au « Monde », que la France, dans l'histoire, a su jouer autant du libre-échange que du protectionnisme pour asseoir parallèlement développement économique et stabilité sociale.

- Quel est le sort des actions gratuites dans une succession ? .Les actions gratuites ne sont intégrées dans l'actif successoral taxable que si la « période d'acquisition » est terminée, explique Lucie Dugué, ingénieure patrimoniale chez Edmond de Rothschild.

- Les espaces « no kids » se multiplient : pourquoi on ne supporte plus les enfants .Voyages, transports, restaurants et même fêtes de mariage : l'exclusion des moins de 15 ans est de plus en plus courante. Une intolérance qui s'affiche désormais sans complexe, sur fond de remise en cause de l'éducation « positive ».

- Dans la Nièvre, la fièvre de l'agrivoltaïsme divise les habitants .Avec une soixantaine de projets, le département bourguignon assiste à l'afflux de panneaux solaires sur des parcelles agricoles exploitées. Une dynamique encadrée par la chambre d'agriculture mais combattue par la Confédération paysanne et de nombreux riverains.

- L'agriculture biologique, en crise, attend un soutien fort de l'Etat .La filière laitière a été une des premières à tirer le signal d'alarme. La crise s'est progressivement étendue aux œufs, aux poulets, aux fruits et légumes et même aux céréales.

- Le Salon de l'agriculture s'est ouvert sur treize heures d'explications entre Emmanuel Macron et les représentants du secteur .Le président de la République s'est tenu à distance, samedi, des agriculteurs manifestant leur colère dans les allées tout en multipliant les prises de paroles et les temps d'échange avec les syndicalistes pour défendre les réponses apportées par l'exécutif aux revendications d'une partie du monde agricole.

- Salon de l'agriculture : six interpellations et huit blessés parmi les forces de l'ordre lors de heurts pendant la visite d'Emmanuel Macron .Le préfet de police de Paris, a estimé le nombre de manifestants les plus vindicatifs le matin à 300 ou 400. « La violence n'est pas l'apanage des mouvements de gauche », a-t-il rappelé.

- Loin d'Emmanuel Macron, la foule impatiente au Salon de l'agriculture : « C'est pour nous la journée le plus joyeuse de l'année ! » .Dans le hall 1, les visiteurs se sont vite amassés autour des moutons, des vaches, des chevaux. Mais samedi matin, pour cause de « visite présidentielle » chahutée, les familles et les bandes de copains ont trouvé l'attente bien longue.

- Au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron défend ses réponses à la colère du secteur lors d'une visite chahutée .Le chef de l'Etat a annoncé un « plan de trésorerie d'urgence » pour soulager les agriculteurs et évoqué l'instauration de prix planchers pour augmenter leurs revenus.

- La filière vin en quête de solutions pour sortir de la crise .Pour contrer la baisse de la consommation de jus, la filière comprend enfin qu'elle doit s'adresser aussi aux consommateurs non avertis et aux jeunes, quitte à bousculer les codes et les professionnels.

- En direct, au Salon de l'agriculture : Emmanuel Macron a quitté la porte de Versailles après treize heures de visite .Le président de la République a inauguré sous les huées le Salon de l'agriculture, samedi midi, après un débat avec les représentants des syndicats agricoles. Il a poursuivi sa visite toute l'après-midi.

- La tour eiffel rouvrira dimanche, après cinq jours de grève .Les syndicats et la société d'exploitation sont convenus de faire le point tous les six mois sur le modèle économique et l'évolution des investissements comme des recettes.

- En images : des agriculteurs font irruption au Salon de l'agriculture .Plusieurs dizaines d'agriculteurs sont entrés sans autorisation au Salon de l'agriculture pour tenter de rencontrer Emmanuel Macron, alors que celui-ci s'entretenait à huis clos avec les syndicats agricoles.

- Au Salon de l'agriculture, une ouverture chaotique .L'ambiance était extrêmement tendue autour d'Emmanuel Macron, porte de Versailles, à Paris, samedi.

- Aux enchères, le surréalisme tient le haut du pavé .Plus de vingt ans après la vente retentissante, en 2003, de la collection du fondateur du courant artistique, le poète André Breton, le surréalisme est toujours plébiscité.

- Le Medef s'oppose à la création d'un compte épargne-temps universel .L'organisation patronale s'est montrée ferme lors de négociations entre partenaires sociaux consacrées au « nouveau pacte de la vie au travail ». Le dispositif permettrait au salarié d'utiliser les congés de son compte épargne-temps tout au long de sa carrière, même après un changement d'employeur.

- Dijon redore son blason .Longtemps cantonnée au triptyque moutarde, cassis, pain d'épices, la capitale des ducs de Bourgogne s'est renouvelée de pied en cap. On y déambule désormais entre maisons médiévales restaurées et musées rénovés, en profitant de ses places et ses terrasses.

- « La hausse des taux n'aura pas lieu » .Le chercheur en finances Karl Eychenne affirme, dans une tribune au « Monde », que la hausse des taux d'intérêt, inférieure à ce qu'annonce la théorie économique, reste limitée par des facteurs structurels.

- Souveraineté économique : « L'Europe souffre encore de la comparaison avec les acteurs de tout premier plan que sont les Etats-Unis ou la Chine » .Si l'Union européenne commence enfin à se doter d'un vrai arsenal géo-économique, elle reste contrainte par les réticences des Etats membres, observe l'économiste François Chimits, dans une tribune au « Monde ».