Revue de presse : l'info à la une du 24/07/2023

- « La voie toute tracée pour les jeunes diplômés s'est transformée en voie toute cassée » .Laurent Polet s'intéresse au désarroi des jeunes élites. Parfois très critiques envers les débouchés proposés par leur formation d'excellence, ces cadres sont tentés par des reconversions radicales. L'essayiste, lui-même ingénieur diplômé de CentraleSupélec, les invite à exercer leur liberté.

- Les hausses de salaire devraient, en 2023, s'approcher du rythme de l'inflation .La Banque de France table sur une progression de 5,5 % des rémunérations en 2023.

- « La visite présidentielle dans le Pacifique vise à redéfinir une légitimité ébranlée » .Rétablir le lien entre la métropole et les territoires du Pacifique et revenir à une approche plus pragmatique sur le plan géopolitique, tels sont les enjeux du chef de l'Etat en Nouvelle-Calédonie et dans les îles océaniennes, analyse, dans une tribune au « Monde », Céline Pajon, spécialiste du Japon et de l'Indo-Pacifique.

- Les faucons ont repris le pouvoir à la banque centrale européenne .Créée initialement sur le modèle de la Bundesbank, la BCE avait profondément évolué sous Mario Draghi, mais les influences allemandes ont partiellement repris le dessus.

- Remaniement : la partition du ministère de la ville et du logement suscite les critiques .Olivier Klein est remplacé par Patrice Vergriete au logement et par Sabrina Agresti-Roubache à la ville, cette dernière passant sous la cotutelle du ministre de l'intérieur, non sans susciter des réactions.

- La vie en ville à l'épreuve des chaleurs extrêmes .La multiplication des canicules menace l'habitabilité même des villes. A Lyon, une des métropoles les plus touchées par le réchauffement en France, les épisodes caniculaires pourraient tripler d'ici à 2070, avec des pics à 50 °C. Du centre-ville aux banlieues pavillonnaires ou aux cités populaires, les capacités d'adaptation diffèrent.

- A Bron, « les habitants des quartiers sont les premières victimes du réchauffement » .Les barres d'immeubles construits dans les années 1960 de cette ville de la métropole lyonnaise ne sont plus adaptés au changement climatique. Les habitants des Sapins envient ceux de Caravelle, la résidence similaire qui a été récemment réhabilité.

- Dans le centre de Lyon, « le vert, c'est bien, mais ça manque d'emplacements autos » .L'adaptation au réchauffement climatique se heurte, dans le centre-ville, à des freins structurels et, parfois, à la réticence des Lyonnais.

- A Charbonnières-les-Bains, aux portes de Lyon, les familles aisées fuient la chaleur au vert .La ville de la banlieue chic de l'ouest de la métropole lyonnaise, à quinze minutes de « tram train » du cœur de Lyon, subit le changement climatique mais reste un havre de verdure.

- Comment la métropole de Lyon se prépare au choc du réchauffement .Selon les projections, les températures de la ville du Rhône pourraient ressembler à celles de Madrid d'ici à 2050 et d'Alger avant la fin du siècle, la mer en moins. Les pouvoirs publics cherchent des stratégies d'adaptation.

- « Pourquoi la Ville de Paris interdit-elle la pose des pavés pour la mémoire devant le domicile des déportés, victimes du nazisme ? » .Un collectif d'intellectuels défend, dans une tribune au « Monde », la diffusion en France d'un projet artistique qui permet de célébrer la mémoire des déportés, par la pose de pavés recouverts d'une plaque de laiton sur laquelle est gravé le nom de ces victimes du nazisme.

- « L'inflation dure autant de temps que les causes qui la déclenchent » .L'historien Michel-Pierre Chelini analyse, dans une tribune au « Monde », les différents types d'inflation qui ont touché les économies contemporaines, et en tire quelques déductions concernant l'inflation actuelle

- La douloureuse sortie de scène d'Issad Rebrab, le « Berlusconi kabyle » .« Dynasties d'Afrique » (2). La vie de ce comptable devenu la septième fortune d'Afrique se confond avec l'histoire tumultueuse du pays. Boulimique de travail, il a officiellement pris sa retraite pour laisser les rênes du groupe Cevital à ses enfants.

- Au camping, la course aux meilleures places : « Je peux garder la numéro 17 ? » .« Petite mythologie du camping » (1/6). Au bord de l'eau, loin des toilettes, là où l'on capte le mieux la 4G… Les vacanciers persuadés d'avoir déniché la meilleure place de leur camping préféré font des pieds et des mains pour la conserver d'un été sur l'autre.

- Exploitation des abysses : le code minier renvoyé à 2025 .Toujours pas en mesure de publier des règles du jeu pour la collecte des minéraux situés sur le plancher des océans, l'Autorité internationale des fonds marins ouvre une période de grande incertitude juridique.

- En Ile-de-France, des villes tentées par la renaturation de leurs quartiers .Souvent confondue avec la végétalisation, la renaturation, qui vise à restaurer des écosystèmes, séduit de plus en plus de communes. Mais sa mise en place suscite parfois des crispations.

- Pourquoi les fermes urbaines ont du mal à pousser en France comme en Europe .Cultures sur les toits ou les sous-sols d'immeubles, fermes verticales, du petit modèle à l'usine géante… les projets ne sont pas rentables à cause des coûts de l'énergie et de modèles économiques bancals.

- Stellantis et Saft à la recherche de la batterie de demain .L'onduleur et le chargeur sont remplacés par deux cartes électroniques présentes sur chaque pack de la batterie IBIS. Elle sera testée sur une voiture dès 2025, prédisent les experts de Stellantis qui assurent une meilleure réparabilité des batteries et 12 % d'autonomie en plus.

- Les publicités pour les énergies fossiles continuent en France, malgré la loi Climat et résilience .Le texte, promulgué en août 2021, interdit « la publicité relative à la commercialisation ou faisant la promotion des énergies fossiles ». Mais, sans décret d'application, les distributeurs profitent du vide juridique.