
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Alice Barbe, entrepreneuse sociale : « Il faut changer la politique de l'intérieur » .« J'avais 20 ans » : « Le Monde » interroge une personnalité sur ses années d'études et son passage à l'âge adulte. Alice Barbe, cofondatrice de l'ONG Singa France et créatrice de l'Académie des futurs leaders, revient sur son engagement politique à l'adolescence, et appelle au regroupement des forces pour lutter contre l'extrême droite.
- Les investisseurs immobiliers sous pression face aux défis énergétiques .Vendre son bien ? Le rénover et continuer à le louer ? Avec le durcissement des règles sur les logements énergivores et la hausse des prix de l'énergie, l'heure est aux arbitrages pour les propriétaires, confrontés à une nouvelle donne : le poids croissant de la « valeur verte » de l'immobilier.
- Pour faire face à l'inflation et à la vie chère, la nécessité de la vie à crédit .Faute de pouvoir payer comptant, de plus en plus de Français ont recours au leasing, au paiement fractionné ou au minicrédit. Mais beaucoup de ces offres comportent des pièges, dont s'alarment les associations de consommateurs.
- Chris Smalls, l'homme qui a implanté le premier syndicat chez Amazon .Créateur et président de l'Amazon Labor Union, l'ex-employé du géant du commerce en ligne a réussi, le 1er avril, à installer son syndicat dans l'entrepôt de Staten Island, à New York. Un exploit qu'il compte bien réitérer prochainement sur un autre site.
- « On est réduit à une agence de financement » : la nouvelle feuille de route du Centre national d'études spatiales inquiète .Vent debout, des salariés du CNES protestent contre la stratégie de la direction. Ils manifesteront de nouveau vendredi.
- L'Indonésie sous pression d'adopter un ton plus dur vis-à-vis de la Russie .Le géant du Sud-Est asiatique, qui préside le G20 cette année, est confronté à une colère croissante de sa population en raison de la hausse des prix.
- La crainte d'une pénurie d'huile de tournesol pousse les consommateurs à vider les rayons .L'Ukraine, qui assurait 50 % de la production mondiale, n'arrive plus à exporter depuis l'invasion russe, suscitant une ruée sur la marchandise dans les magasins. Or c'est le « surstockage » qui provoque le non-réassortiment des rayons, selon les professionnels.
- A cause de l'épidémie de grippe aviaire, la production de poulets pourrait baisser de 30 % .Les tensions d'approvisionnement vont être fortes sur la volaille, les œufs et le foie gras pendant quelques mois, alors que près de 20 millions d'animaux ont été abattus.
- Election présidentielle : Bernard Arnault renonce à s'exprimer publiquement pour le second tour .En 2017, le fondateur du groupe LVMH avait expliqué combien le programme d'Emmanuel Macron lui paraissait « éminemment souhaitable »
- « Comment, sous le régime de Vichy, les économistes ont commencé à devenir des experts » .Deux chercheurs ont étudié les carrières et travaux des économistes français entre 1935 et 1945. Ils observent que les prémices de la domination de l'économie sur les sciences humaines et sur l'expertise proposée à l'Etat sont déjà présents sous Vichy, rapporte dans sa chronique Antoine Reverchon.
- Les Français s'intéressent toujours à la bourse .Ni la baisse des marchés ni la guerre en Ukraine n'ont détourné les épargnants de placement en actions.
- « Vouloir limiter les abus des grandes plates-formes numériques sans toucher à la structure des entreprises va faire plus de mal que de bien » .Malgré l'adoption de nouvelles législations volontaristes par l'Union européenne, l'économiste Olivier Bomsel explique, dans une tribune au « Monde », pourquoi la régulation des portiers numériques que sont Google, Amazon et Facebook est un rocher de Sisyphe
- La Biennale de Venise ouvre ses portes .L'exposition colossale présente 213 créateurs. Cette compétition de haut niveau de talents venus du monde entier est une vitrine pour les plus confirmés.
- Scopelec, le sous-traitant d'Orange, prépare le licenciement économique de 800 salariés .L'entreprise assurait pour Orange la pose de la fibre optique et l'entretien du réseau cuivre, dans le cadre d'un contrat arrivé à son terme à la fin de mars. Une manifestation de salariés de Scopelec doit se tenir jeudi place de la Bastille, à Paris.
- « Sommé de prendre le virage écologique, le secteur de l'énergie cherche à séparer fossiles et renouvelables » .Electriciens et pétroliers sont tentés de séparer leurs activités pour séduire les investisseurs, dans un contexte de défiance persistante des marchés envers l'or noir, explique Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».
- Débat Macron - Le Pen : les deux candidats affichent leur volonté de renforcer les effectifs des Ehpad .Pour le président sortant, cet effort financier peut être réalisé grâce à la réforme des retraites. La candidate du RN reste floue sur le financement des mesures promises.
- EDF de plus en plus inquiet pour son parc nucléaire, en raison de problèmes de corrosion .Des fissures sur des tuyauteries, en particulier sur le système d'injection de sécurité, ont été détectées sur plusieurs réacteurs. Les investigations se poursuivent alors que, mercredi 20 avril, en fin de journée, à peine 30 réacteurs sur 56 étaient en fonctionnement.
- Orange vise l'Europe pour rentabiliser sa banque .Selon les informations du « Monde », l'opérateur travaille à une réorganisation d'Orange Bank afin de faciliter son déploiement à l'international.
- Automobile : renault veut se couper en deux pour se donner de l'air .La scission entre l'activité moteurs thermiques et l'activité électrique du constructeur au losange est à l'étude. Objectif : retrouver des marges de manœuvre financières.
- Sur le numérique, Emmanuel Macron reste le champion de la « start-up nation » .Alors que les questions de compétitivité des entreprises n'ont pas du tout été abordées au cours du débat d'entre-deux-tours, le seul thème des start-up et de l'innovation a donné lieu à un court échange entre Marine Le Pen et le président sortant.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Les marchés refusent de croire à une élection de Marine Le Pen .La prime de risque politique associée à une possible victoire de Marine Le Pen n‘a cessé de reculer ces deux dernières semaines. Mais les professionnels des marchés, qui gardent des souvenirs douloureux de l‘élection de Donald Trump et du vote sur le Brexit, mettent en garde contre une complaisance excessive.
- Orange Bank réorganise son informatique .La filiale de l‘opérateur télécoms veut déployer une nouvelle plateforme informatique, en se basant sur celle existant déjà en Espagne. Cela passera par une fusion avec la succursale espagnole, et des réductions d‘effectifs, via le non remplacement de départs naturels.
- Le fonds CIAM repart en croisade contre la gouvernance de SCOR .Critique régulier de la gouvernance du réassureur coté, l‘activiste estime que Denis Kessler, ancien patron devenu président du groupe, ne laissera pas les mains assez libres au directeur général, Laurent Rousseau.
- Présidentielle : avantage Macron sur les actions .Les investisseurs comptent pour le moment sur un maintien du statu quo avec la réélection d‘Emmanuel Macron. Une victoire surprise de Marine Le Pen entraînerait une brusque montée des incertitudes, en particulier sur la place de la France en Europe. Les concessionnaires autoroutiers, menacés de nationalisation, sont particulièrement vulnérables.
- Election présidentielle : les banques tendues à deux jours du scrutin .Le secteur bancaire se tient prudemment à l‘écart du débat électoral, mais l‘inquiétude monte : en ligne de mire, le scénario d‘une victoire de Marine Le Pen, susceptible de provoquer une tempête financière. Sur le fond, la méfiance est de mise entre les banques françaises et la candidate.
- La dette de la France sous la menace des hausses de taux .Très endettée, et avec un déficit important, la France est particulièrement exposée au rebond des taux d‘intérêt. Dans un premier temps, l‘impact d‘une hausse des taux serait mesuré pour les finances publiques. Mais il pourrait atteindre jusqu‘à 150 milliards en 10 ans, voire beaucoup plus en cas de victoire de Marine Le Pen.
- Porté par la hausse du taux, le Livret A fait le plein en mars .La collecte du livret d‘épargne préféré des Français a atteint 3,02 milliards d‘euros en mars. Elle est mécaniquement portée par la hausse de son taux de rémunération, passé de 0,5 % à 1 % le 1 er février. Alors que l‘inflation poursuit sa hausse, une nouvelle augmentation du taux pourrait théoriquement intervenir.
- Après le débat, l‘euro ne croit pas en une victoire de Marine Le Pen .Dans la dernière ligne droite d‘un deuxième tour plus disputé, les marchés sous-estiment la possibilité d‘une victoire de Marine Le Pen, comme ils l‘avaient fait pour Donald Trump en 2016. L‘euro chuterait de 4 % si la candidate du RN l‘emporte, reflétant les incertitudes sur son Europe des nations.
- Comment les députés européens jugent la BCE .Les députés écologistes et socialistes du Parlement européen sont les plus favorables à la banque centrale européenne (BCE) et l‘extrême gauche la plus hostile. Les élus allemands apprécient la BCE, les Grecs la rejettent et les Français ont une opinion intermédiaire.
.Source : Les echos
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