
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Guerre en Ukraine : le fiasco du départ des entreprises françaises de Russie .Des multinationales spoliées après leur retrait précipité, d'autres qui font semblant d'être parties, et toutes celles qui tentent de justifier leur présence… le destin russe des sociétés tricolores depuis l'attaque de février 2022 n'est pas très glorieux.
- Le LEP, un livret de plus en plus populaire .Le Livret d'épargne populaire poursuit sur sa lancée, avec une collecte nette de près de 2 milliards d'euros en janvier, malgré l'annonce de la baisse de son taux de rémunération à 5 %.
- « Sociologie des dirigeants de grandes entreprises » : l'ère des directeurs-manageurs .Dans leur essai, François-Xavier Dudouet et Antoine Vion montrent comment l'avènement des sociétés par actions a radicalement transformé la sociologie des dirigeants.
- Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF : « Je ne veux plus qu'on utilise la grève comme point d'entrée du dialogue social » .Le dirigeant de l'entreprise ferroviaire assure, dans un entretien au « Monde », qu'il « consacre beaucoup de temps » aux échanges avec les syndicats et expose sa nouvelle méthode. Il fustige aussi le « cumul des grèves » et annonce des profits en baisse pour 2023.
- « Pour que l'Etat cesse d'agir en surplomb, il doit donner plus d'attention aux initiatives citoyennes en faveur de la transition écologique » .Terre de liens, Enercoop, Mobicoop, La Nef, Jardins de Cocagne… : Philippe Eynaud, professeur en sciences de gestion, liste, dans une tribune au « Monde », les réseaux coopératifs que devrait soutenir et développer une planification écologique efficace.
- « En Afrique, le risque politique demeure trop souvent l'un des principaux aléas économiques » .Comme le rappelle la crise au Sénégal autour du report de la présidentielle, les troubles en matière de gouvernance constituent un frein majeur au développement du continent, relève Marie de Vergès, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
- Entre l'Inde et le Pakistan, la guerre du riz basmati .Les deux pays, ennemis depuis 1947, se déchirent aussi sur l'origine du célèbre grain parfumé. L'Inde, premier exportateur mondial, est devancée par le Pakistan sur le marché européen, mais réplique en déposant une indication géographique protégée.
- Boeing : départ du responsable du programme du 737 MAX confronté à une série de problèmes .Ed Clark quitte l'entreprise aéronautique américaine après « près de dix-huit ans de service dévoué », a annoncé à ses salariés le groupe Boeing, qui opère également une réorganisation de la direction de sa branche aviation civile.
- A Orly, ADP donne le coup d'envoi à un vaste réaménagement qui s'affiche décarboné .Le gestionnaire revoit de fond en comble l'organisation et les accès de l'aéroport parisien avec un objectif de « zéro émission nette au sol dès 2030 », soit hors décollage et atterrissage des avions. Il compte, en particulier, y réduire la place de la voiture.
- La RATP teste la semaine de quatre jours .Près de 170 agents se sont portés volontaires pour expérimenter le dispositif sur les lignes 5, 7 et 9 du métro et le RER B. A terme, cinq mille agents pourraient être concernés.
- Grève SNCF : la circulation sera normale ce week-end avec « quelques perturbations localisées », prévient la direction .Une semaine après une grève des contrôleurs très suivie, les aiguilleurs sont appelés à cesser le travail par Sud-Rail vendredi 23 et samedi 24 février.
- Des milliers d'agriculteurs laissent éclater leur colère dans les rues de Madrid .Point d'orgue d'un mouvement de colère ayant commencé voilà trois semaines, dans le sillage des manifestations organisées notamment en France et en Allemagne, cette manifestation a entraîné de nombreux embouteillages et a suscité quelques tensions avec les forces de l'ordre.
- Des agriculteurs en colère investissent le siège de Lactalis, à Laval .A l'appel de la Confédération paysanne, membres du syndicat et éleveurs ont forcé l'entrée du géant de l'industrie laitière pour dénoncer ses pratiques et réclamer une meilleure rémunération.
- En Grèce, la mobilisation des agriculteurs prend de l'ampleur .Plus de 8 000 exploitants agricoles, avec leurs 130 tracteurs, ont campé, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le centre d'Athènes. Après un mois de mobilisation, ils estiment que le gouvernement n'a pas satisfait leur demande de baisse des coûts de l'énergie.
- On ne peut continuer « à financer d'un côté du pouvoir d'achat carboné pour limiter les effets sociaux de la transition, et de l'autre des mesures de décarbonation » .Vanessa Wisnia-Weill, cadre dirigeante de la Sécurité sociale, propose, dans une tribune au « Monde », des mesures alliant protection sociale et protection de l'environnement.
- La tour eiffel fermée pour le troisième jour consécutif en raison d'une grève .Mardi, les négociations ont tourné court, la demande de la CGT et de FO d'obtenir un interlocuteur à la Mairie de Paris, actionnaire ultra-majoritaire (à 99 %) de la SETE, n'ayant pas été entendue. La fermeture pourrait perdurer jusqu'à jeudi.
- En Charente-Maritime, un parc éolien citoyen et consensuel .Dans un territoire hostile aux éoliennes, le parc d'Andilly-les-Marais a fait l'unanimité grâce à sa démarche incluant la population locale.
- Crise agricole : pourquoi les sanctions contre les industriels et les distributeurs sont-elles aussi complexes à prononcer ? .Le gouvernement veut faire appliquer vite et fort la loi EGalim, censée protéger le monde agricole du dumping. Cent cinquante contrats non conformes ont été détectés et deux centrales d'achat européennes, épinglées. Dans les faits, la procédure est longue et incertaine, même si elle débouche parfois sur de lourdes sanctions.
- Les comptes de l'assurance-chômage restent dans le vert .L'Unédic a publié des prévisions financières avec un excédent légèrement en recul, ce qui pourrait offrir l'occasion au gouvernement de demander aux partenaires sociaux de nouveaux changements.
- Avec la fusion des opérateurs espagnols Orange et MasMovil, « Bruxelles adoube la concentration » .En autorisant le mariage des deux rivaux espagnols, les autorités européennes de la concurrence opèrent un changement de doctrine. De la protection du consommateur vers des préoccupations plus industrielles et stratégiques, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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