
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- En Europe centrale, une frustration persistante face à un rattrapage économique jugé trop lent .« L'Europe décroche ». L'entrée des pays de la région au sein de l'Union européenne a été un succès économique, mais la convergence entre l'Est et l'Ouest est aujourd'hui en train de ralentir.
- Comment l'argent de votre abonnement est redistribué aux artistes que vous écoutez sur les plateformes de streaming ? Comprendre en trois minutes .Il existe différents modes de distribution des revenus issus des plateformes, chacun favorisant un type d'artistes différent.
- Les chaises musicales du luxe : « Il n'y a que dans le foot ou la vie politique que de tels mercatos existent » .La nomination de Matthieu Blazy à la direction artistique de Chanel, le 12 décembre, a mis fin à un suspense qui tenait en haleine le milieu de la mode. Le point culminant du mercato qui agite depuis des mois les maisons de luxe. Et une valse effrénée de créateurs qui traduit les difficultés d'un secteur confronté à une baisse significative de ses ventes.
- Quand les violences conjugales passent par le compte bancaire .Un conjoint qui tente de faire opposition sur la carte bancaire de sa femme prétextant qu'elle l'a perdue, un autre qui voudrait obtenir des informations sur son compte personnel : dans le couple, les violences passent souvent par la case banque.
- Le décrochage économique européen, un lent effritement social .« L'Europe décroche » (6/6). La faible croissance européenne, soulignée par Mario Draghi dans son rapport publié en septembre, se traduit par des usines qui ferment et une couverture sociale toujours plus difficile à garantir.
- Jean Pisani-Ferry : « Rien n'assure que des impulsions budgétaires hétéroclites répondent aux nécessités du pilotage économique d'ensemble pour la zone euro » .Pour assurer une croissance de long terme, la politique budgétaire, la politique monétaire et le fonctionnement des marchés doivent se passer le relais. Pas facile quand il y a autant de politiques budgétaires que de pays, constate l'économiste dans sa chronique.
- Volkswagen, le premier constructeur automobile européen, va supprimer plus de 35 000 emplois, sans fermeture d'usines .Si les suppressions ne seront pas contraintes, en passant notamment par des départs à la retraite non remplacés, les salariés ont accepté de renoncer à des primes et de réduire la capacité de production dans plusieurs usines allemandes du groupe.
- Le projet de réindustrialisation de la papeterie Chapelle-Darblay, près de Rouen, en sursis pour cinq mois .Alors que le repreneur, Fibre Excellence, menaçait de jeter l'éponge vendredi, en l'absence d'un engagement financier de l'Etat, le ministère de l'industrie a annoncé avoir obtenu un report de l'échéance de cinq mois.
- Abstention record aux élections syndicales dans les TPE .La CGT est arrivée nettement en tête du scrutin, marqué par une participation de 4,07 %, selon les résultats dévoilés, vendredi 20 décembre, par le ministère du travail.
- Grippe aviaire : la filière foie gras joue gros à Noël .Les producteurs espèrent renouer avec leur clientèle traditionnelle, après les chocs successifs de l'influenza aviaire, qui ont assombri les réveillons 2022 et 2023.
- Les Français redoublent de créativité pour payer leurs cadeaux de Noël moins cher .Secret Santa, seconde main, fabrication maison… Après les longs mois d'inflation, nombre de ménages ont un pouvoir d'achat contraint. Et cherchent à limiter les dépenses pour les fêtes de fin d'année.
- L'Europe décroche et la France regarde ailleurs .Malgré le bilan inquiétant dressé par le rapport Draghi, le débat politique ne parvient pas à se hisser à la hauteur des enjeux et reste dans le déni.
- Les livres de cuisine, le soufflé retombe après le Covid-19 .Après un pic en 2021, les ventes de livres de cuisine se tassent, même si des phénomènes de librairies perdurent comme la série « Simplissime », vendue déjà à plus de six millions d'exemplaires.
- Achats de Noël : des commerçants dans l'incertitude .Pour tous les commerces, les achats de dernière minute seront déterminants. Surtout pour le secteur du jouet, qui réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre.
- Prix du meilleur jeune économiste 2025 : les lauréats récompensés depuis 2000 .Depuis sa création, le Prix du meilleur jeune économiste a été décerné à 24 hommes et sept femmes, qui ont contribué, par leurs ouvrages, leurs chroniques ou leurs fonctions, aux débats publics majeurs de part et d'autre de l'Atlantique.
- Prix du meilleur jeune économiste 2025 : « Enclencher une transition vers un modèle plus vertueux » .Le paradigme de notre système économique est défaillant. Il faut tracer une perspective alternative et bâtir une économie du bien commun, exhorte le chercheur Marc Fleurbaey dans une tribune au « Monde ».
- Le retour des réfugiés en Syrie, un dilemme pour l'économie turque .En Turquie, plusieurs centaines de milliers de Syriens travaillent dans l'agriculture, le textile, le bâtiment, la restauration et l'artisanat, secteurs pour lesquels ils sont essentiels.
- Alexandra Roulet, Prix du meilleur jeune économiste 2024 : « A quoi servent vraiment les économistes ? » .En révélant les arbitrages sous-jacents à de nombreuses décisions, les économistes mettent leurs compétences au service de l'intérêt général, détaille la lauréate du prix du meilleur jeune économiste 2024, dans une tribune au « Monde ».
- Prix du meilleur jeune économiste 2025 : « Pressés de travailler à un projet qui rende le monde meilleur, les économistes relèvent le gant » .Comment construire des politiques si l'on s'interdit de définir un intérêt général, qui par ailleurs ne fait pas l'objet d'un large accord de toutes les forces en présence ?, s'interrogent les économistes Hippolyte d'Albis et Françoise Benhamou, dans une tribune au « Monde ».
- FedEx : « Depuis la fin de la crise liée au Covid-19, les géants de la livraison semblent à la peine » .Dans la foulée de résultats décevants liés à la fin du boom des livraisons, la firme américaine va se séparer de son activité de transport de colis par camion, qui sera cotée. L'entreprise, dont la capitalisation boursière est 30 % inférieure à celle de son concurrent UPS, espère mieux valoriser son entité de fret, observe Philippe Escande, éditorialiste au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
.
Source : Les echos
0 Commentaire