
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Assurance-vie ou PER, que choisir pour préparer sa retraite ? .Alors qu'avec un plan d'épargne-retraite (PER), l'épargnant bénéficie d'une déduction fiscale de ses versements, il profite, avec l'assurance-vie, d'une disponibilité de ses fonds, explique Valérie Bentz, responsable des études patrimoniales à l'Union financière de France (UFF).
- « Nous nous sentons démunis » : à Lannion, l'énigmatique histoire de la boucherie abandonnée .Un an après avoir repris l'établissement historique du centre de la cité bretonne, le propriétaire s'est volatilisé, laissant derrière lui une boutique endettée et des salariés sans ressources.
- Bertrand Badie, Pierre Micheletti et Thomas Piketty : « Une contribution obligatoire des Etats les plus riches permettrait de faire face aux crises humanitaires » .Il faut d'urgence refonder le modèle économique de l'aide humanitaire qui repose aujourd'hui essentiellement sur la contribution volontaire d'un petit nombre de pays et sur les dons privés, appellent, dans une tribune au « Monde », le politiste, le président d'Action contre la faim et l'économiste.
- Matière première : « Le sucre scintille sur le sapin de Noël » .La filière semble retrouver le moral après plusieurs années de morosité. La tonne de sucre blanc se négocie, sur le marché mondial, à 510 dollars contre 340 dollars il y a un an, note dans sa chronique Laurence Girard, journaliste au « Monde ».
- Evasion fiscale : la firme montréalaise Blue Bridge sommée de collaborer avec la France .Le spécialiste de gestion de fortune est soupçonné d'avoir aidé des grandes familles françaises à dissimuler une partie de leur fortune dans des « trusts » canadiens, comme l'a révélé « Libération ».
- Election présidentielle 2022 : « Le pouvoir d'achat peut être un vrai serial killer électoral » .Les deux experts en communication Robert Zarader et Samuel Jequier observent, dans une tribune « au Monde », que la hausse des salaires est la question taboue qui fait trébucher les candidats à l'élection présidentielle depuis le début des années 2000.
- Quand l'épouse revend le cadeau de son ex-mari .Une femme revend un cadeau, reçu pour son dixième anniversaire de mariage. Son ancien époux, puis ses ayants droit, lui réclament la somme obtenue.
- Au « Figaro », le cas Eric Zemmour crée un profond malaise .L'ombre du journaliste candidat d'extrême droite à la présidentielle de 2022 plane sur les titres du groupe de presse. Certains salariés craignent une dérive éditoriale.
- Le TGV, fleuron de la SNCF, concurrencé pour la première fois en France .La filiale française de la compagnie italienne Trenitalia a fait rouler ses premiers trains à grande vitesse, Frecciarossa, samedi 18 décembre entre Paris, Lyon et Milan.
- Dans le kebab d'Orelsan, une histoire de Caen à la « sauce magique beau gosse » .En glissant un hommage au kebab de ses années étudiantes dans son titre « Du propre », le rappeur a propulsé la petite échoppe au rang d'« institution » caennaise.
- Patrick Artus : « La transition énergétique va nécessiter de disposer de davantage de revenu, donc de croissance » .L'économiste affirme, dans sa chronique, que les investissements colossaux qu'exige la transition vont peser sur le revenu des ménages, qui ne pourra être maintenu que par plus de croissance.
- Affaire Theranos : « Si Elizabeth Holmes est acquittée, rien ne changera dans la culture de la Silicon Valley » .Le verdict du procès de la fondatrice de la start-up de biotech américaine a été mis en délibéré. John Carreyrou, le journaliste qui, en 2015, a révélé dans le « wall street Journal » que le laboratoire mentait sur la fiabilité de ses machines et avait recours à des appareils concurrents, revient sur l'affaire.
- La région Grand-Est va ouvrir des lignes ferroviaires franco-allemandes à la concurrence .Selon l'exécutif de la région, ces lignes représentent un potentiel de développement aujourd'hui sous-utilisé par la SNCF.
- La grippe aviaire réapparaît dans un élevage de canards du Sud-Ouest .La région est une nouvelle fois touchée par cette épizootie, après avoir été durement affectée à l'hiver 2020.
- Le Centre national de la musique adopte un nouveau budget de crise .Les 194 millions d'euros prévus en 2022 visent à relancer la filière musicale, notamment le spectacle vivant, tout en mettant en place une politique d'investissement destinée aux salles de spectacles et aux festivals.
- Chloë Voisin-Bormuth : « La taille d'une ville ne veut rien dire de sa capacité à accueillir » .Les villes « moyennes » sont à l'honneur depuis la pandémie. Mais quels critères pour définir une ville où il fait bon vivre ? Les explications de Chloë Voisin-Bormuth, directrice des études de la Fabrique de la cité.
- Thierry Paquot : « C'est le bien-être en ville qui importe aux citoyens » .La ville idéale est aujourd'hui une ville « moyenne ». Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Explications avec le philosophe Thierry Paquot.
- Covid-19 : les skieurs britanniques bloqués à la frontière .Les Alpes françaises devraient pâtir de la décision du gouvernement d'empêcher les séjours touristiques des Britanniques en raison de la progression du variant Omicron au Royaume-Uni.
- « Pourquoi les économistes sont-ils si peu écoutés par les candidats à la présidentielle 2022 ? » .Faible culture économique, court-termisme électoral, absence d'évaluation… L'économiste Emmanuelle Auriol détaille, dans une tribune au « Monde », le désintérêt du politique pour l'expertise scientifique.
- « Pour peser sur les débats de la présidentielle 2022, les économistes disposent de trois principaux leviers » .Xavier Jaravel, lauréat du Prix du meilleur jeune économiste 2021, estime, dans une tribune au « Monde », que les économistes peuvent influer sur les programmes politiques par la diffusion de leurs recherches, la collaboration avec l'Etat et la pédagogie dans les médias.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Engrais : la peur de la pénurie .Les prix des fertilisants explosent en raison du renchérissement du gaz. Le fumier naturel a de nouveau la cote.
- Tikehau et eurazeo donnent le coup d‘envoi aux obligations relance .Les deux sociétés d‘investissement mobilisent 34 millions d‘euros pour l‘équipementier automobile Trèves et ses 4.900 salariés. Dans la foulée vendredi, Geneo Capital a annoncé apporter 17 millions d‘euros à l‘entreprise de sécurité Scutum. Avec les prêts participatifs distribués par les banques, ces obligations font partie du dispositif poussé par Bercy pour la relance.
- Le regain de tension entre la Russie et l‘Ukraine provoque une nouvelle flambée des cours du gaz .Les cours du gaz ont enregistré un nouveau record historique à Rotterdam. La crise géopolitique entre l‘Europe et la Russie au sujet de l‘Ukraine alimente la flambée. Les stocks sont à des niveaux historiquement bas.
- Avec Stellantis, Crédit Agricole fait un saut quantique dans le leasing automobile .Le groupe automobile et Crédit Agricole Consumer Finance veulent créer une nouvelle coentreprise de location longue durée de véhicules, qui entrera directement dans le Top 5 européen. Pas très loin derrière les filiales de Société Générale (ALD) et BNP Paribas (Arval).
- Stellantis lance son big bang du financement automobile .Le constructeur automobile et les trois leaders européens du crédit à la consommation sont tombés d‘accord pour une nouvelle répartition des rôles à horizon 2023. Crédit Agricole et Stellantis mettront sur pied un nouveau poids lourd européen du leasing. Le constructeur redessine son activité de crédit automobile avec BNP Paribas et Santander.
- Banque : malgré les bonus, la pandémie gâche les fêtes .Les grands noms de la finance à New York, Londres et Paris sont contraints d‘annuler les traditionnelles célébrations de fin d‘année pour cause de rebond épidémique. Les banquiers avaient pourtant à coeur de fêter une année record en termes d‘activité, de profits et de bonus.
- Comment les entreprises peuvent améliorer leur communication sur le climat .emissions de gaz à effet de serre, plans de neutralité carbone, impact comptable des enjeux climatiques… Le reporting carbone des grandes sociétés cotées tricolores présente encore de nombreuses lacunes, pointe l‘autorité des marchés financiers. La faute, en partie, à des textes réglementaires inaboutis.
.Source : Les echos
0 Commentaire