
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Pour Pierre Mendès France, une politique de planification était un emboîtement de choix politiques, bien au-delà de choix techniques » .En 1950, il faut investir pour reconstruire la France. Pierre Mendès France s'adresse aux élèves de l'ENA il y a soixante-treize ans en des termes qui valent encore en 2023 lorsqu'il s'agit de penser la transition écologique, observe Antoine Reverchon, dans sa chronique.
- Jérôme Denis et David Pontille, finalistes du prix « Penser le travail » : « De nombreux professionnels se posent la question de la valorisation de la maintenance » .Le professeur de sociologie et le directeur de recherche au CNRS ont publié « Le Soin des choses. Politiques de la maintenance ». Nommé au prix Penser le travail 2023, leur ouvrage souligne toutes les richesses cachées de cette activité.
- Le profond mal-être des agents communaux : « Tout est sous-traité. Pourtant, j'ai les solutions, je sais faire » .Ils ramassent les feuilles, comblent les nids-de-poule… et souffrent en silence. Essentiels aux localités rurales, les employés des services techniques pâtissent d'un manque de reconnaissance et d'un management déshumanisé. Cas concrets et exemple d'une commune, Saint-Gervais-la-Forêt, dans le Loir-et-Cher, qui a su y remédier.
- Sur Instagram, une majorité d'influenceurs du voyage véhiculent encore les stéréotypes publicitaires de l'aérien .Selon un rapport commandé par Greenpeace, la plupart de ces prescripteurs, qui inspirent dans leurs choix de séjour 39 % des Français, gomment soigneusement les conséquences climatiques de la consommation touristique et du déplacement en avion.
- Assurance-vie : quel rendement attendre des fonds en euros ? .Le taux de ces produits embarqués dans les contrats d'assurance-vie est en hausse, et la tendance devrait se poursuivre en 2024.
- Election présidentielle en Argentine : l'ultralibéral Javier Milei inquiète les économistes .Dollarisation, réduction drastique des dépenses publiques, baisse significative des impôts, suppression de la banque centrale : le candidat entend mettre en place des réformes radicales s'il est élu président.
- La gratuité des bus et trams à Montpellier à partir de décembre, un choix qui divise le monde du transport public .Pour la première fois, une grande métropole française ne va plus faire payer les usagers. Réunis à Clermont-Ferrand, les professionnels du secteur s'opposent majoritairement à cette tendance montante, qui prive les réseaux d'une source majeure de financement.
- Elisabeth Borne déclenche le 49.3 sur le budget et coupe court aux débats à l'Assemblée nationale .La première ministre a recouru à cet article décrié de la Constitution pour faire adopter sans vote le projet de loi de finances en première lecture, alors que l'exécutif avait accumulé les défaites lors des débats en commission. Les oppositions dénoncent « un déni de démocratie ».
- La BCE fait un pas de plus, prudent, vers l'euro numérique .la banque centrale européenne lance la phase « préparatoire » d'une monnaie numérique dont la création éventuelle ne sera pas décidée avant 2025.
- En Argentine, Javier Milei, le candidat ultralibéral à la présidentielle, compare le peso à de l'« excrément » et déclenche une crise des changes .Quelques jours avant le scrutin du 22 octobre, le candidat a dénigré violemment la monnaie nationale, provoquant sa chute. Des propos visant à justifier sa proposition phare, la dollarisation de l'économie.
- « Qu'est-ce qui garantit que l'on parviendra à cibler les industries qui doivent être aidées ? » .L'économiste américain Barry Eichengreen analyse, dans sa chronique, la rupture idéologique que constitue le recours aux subventions et aux droits de douane.
- En Allemagne, la crise de l'immobilier de bureaux commence à changer le visage des villes .La récession économique et la généralisation du télétravail se conjuguent pour contracter la demande.
- De nombreux aéroports régionaux ont été perturbés mercredi en raison d'alertes à la bombe .Après une journée de confusion, plus aucun aéroport n'était complètement arrêté vers 18 heures. Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a averti que « les petits guignols » auteurs de fausses alertes seraient « retrouvés » et « punis ».
- « Derrière la guerre des nanomètres se cache l'accélération du découplage entre les économies américaine et chinoise » .Confronté aux progrès chinois, les Etats-Unis préparent de nouvelles restrictions sur les exportations vers la Chine des puces les plus sophistiquées. La victime, cette fois, est la société californienne Nvidia, qui produit des puces pour les jeux vidéo… et l'intelligence artificielle, raconte Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- A Paris, Pierre-Yves Bournazel allonge la liste des prétendants à la mairie au sein de la majorité .Mardi soir, l'élu du 18ᵉ arrondissement, soutenu par Edouard Philippe, a démarré sa campagne en vue des municipales de 2026. Il vient concurrencer les ambitions pour la capitale prêtées à deux ministres macronistes : Gabriel Attal et Clément Beaune.
- Le prêt à taux zéro augmenté et étendu en 2024 .Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a annoncé que le montant maximum du prêt à taux zéro passerait de 80 000 à 100 000 euros.
- Métiers en tension : le gouvernement amorce un recul sur la régularisation des travailleurs sans papiers .Après l'attentat d'Arras, l'exécutif évoque la possibilité de renoncer à créer un titre de séjour de plein droit, par le biais de son projet de loi sur l'immigration, pour privilégier la création d'une nouvelle circulaire de régularisation.
- Comment l'euro numérique ravive de vieux fantasmes de l'extrême droite .Les travaux en cours sur les monnaies numériques de banques centrales réveillent chez certains l'idée d'un complot des élites destiné à asservir la population. Et suscitent des inquiétudes liées à la surveillance numérique.
- Sortir du travail en silo pour sauver des emplois .Un projet alternatif au plan de sauvegarde de l'emploi à la Fédération nationale de la Mutualité française, présenté en CSE le 16 octobre, vise à sauver des emplois par une refonte de l'organisation.
- L'encadrement de l'usage de l'intelligence artificielle par les salariés a commencé .Aux Rencontres RH du mardi 10 octobre, les DRH ont échangé sur leur façon de gérer la prise en main de ChatGPT par leurs salariés en trois axes : laisser-faire, garde-fous et formation – pas toujours dans cet ordre.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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