Revue de presse : l'info à la une du 19/04/2022

Presse française boursière et financière du mardi 19 avril 2022.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Banques privées, un service particulier pour des besoins particuliers .De nombreux établissements se positionnent sur ce créneau. Certains sont accessibles à une clientèle aisée, quand d'autres ciblent exclusivement les grandes fortunes. Tous proposent une approche globale, qui va au-delà de l'offre de produits financiers.

- Réseaux sociaux et confidentialité : un oxymore ? .Un employeur peut utiliser en justice des informations mises en ligne sur LinkedIn, un réseau professionnel, à la différence de Facebook ou d'Instagram, rappelle, dans sa chronique, le juriste Jean-Emmanuel Ray.

- Election présidentielle : « Les candidats visionnaires des premiers débats ont cédé la place à des candidats gestionnaires » .Boris Bellanger, Florian Coustures, Emmanuel Didier et Victoire de Richecour, quatre chercheurs en statistiques, analysent, dans une tribune au « Monde », l'évolution de l'utilisation de l'argument chiffré dans les débats télévisés de second tour entre 1974 et 2017.

- Gazprombank, la banque russe chère à Poutine .La branche financière de Gazprom échappe pour l'instant aux sanctions des Européens. C'est même par son intermédiaire qu'ils continuent d'acheter du gaz à la Russie, malgré les liens étroits qu'elle entretient avec le Kremlin.

- Etats-Unis : l'obligation du port du masque dans les transports publics annulée .Une juge fédérale est revenue, lundi, sur cette mesure mise en place par les autorités sanitaires américaines. Les principales compagnies aériennes lèvent l'obligation sur leurs vols intérieurs et sur certains vols internationaux.

- « La guerre en Ukraine va accélérer l'ascension du yuan à l'international et le déclin du dollar roi » .Dans un entretien au « Monde », l'économiste Michel Aglietta explique comment l'émergence des monnaies numériques de banques centrales peut rebattre les cartes du système monétaire international.

- Deezer prépare son entrée en bourse, surfant sur un marché porteur .I2PO va fusionner avec la plate-forme musicale, valorisée à plus d'un milliard d'euros, pour lui donner les moyens de sa croissance.

- Entre télétravail et « flex office », Deloitte abandonne un nouvel immeuble à la City de Londres .En un an, le géant de l'audit et du conseil a cédé un tiers de sa surface de bureaux dans la capitale britannique. Il assure que cela n'aura aucune incidence sur l'emploi

- La junte birmane sous intense pression économique .La banque centrale a brutalement imposé aux habitants et entreprises de convertir leurs dollars en monnaie locale, sur fond de pénurie de devises.

- Au Chili, le nouveau président de gauche annonce un plan de relance pour soutenir l'économie et un nouveau projet de retrait des fonds de pension .Gabriel Boric, a détaillé une série de mesures destinées aux familles, à la création d'emplois et aux petites et moyennes entreprises. Le plan s'élève à 3,7 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros).

- Affaire Tavares : « Un gouffre entre les discours des élites sur le capitalisme responsable et leurs pratiques féodales » .Le scandale provoqué par les 66 millions d'euros de rémunération du PDG de Stellantis relève moins de son montant que de l'impossibilité pour les salariés du groupe et les pouvoirs publics d'avoir leur mot à dire, analyse, dans une tribune au « Monde », Pierre Liret, entrepreneur et militant du mouvement coopératif Coopaname.

- Les compagnies aériennes asiatiques veulent tourner la page du Covid-19 .Si Singapore Airlines regagne des passagers, les compagnies de Hongkong ou de Malaisie peinent à relever la tête. Toutes sont encore loin de leur niveau d'activité d'avant la pandémie.

- « Avec Marine Le Pen présidente, notre souveraineté économique se dégraderait considérablement » .En prétendant « rendre l'argent aux Français », la candidate du RN va surtout les endetter davantage, réduisant d'autant les marges de manœuvre de la France, à un moment où les besoins d'investissements n'ont jamais été aussi importants, estime dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».

- « A ne parler que de start-up, on oublie les milliers de PME qui irriguent les territoires mais meurent parfois dans la plus grande indifférence » .Entre les deux tours de la présidentielle, l'association Cédants et repreneurs d'affaires alerte les dirigeants politiques sur la nécessité de faciliter la transmission des petites entreprises, constate Jean-Michel Bezat, éditorialiste économique au « Monde ».

- En Belgique, Ferrero sous pression après la détection de salmonelles dans son usine Kinder .L'entreprise reconnaît avoir détecté mi-décembre la présence de bactéries à salmonelle dans son usine d'Arlon, en Belgique, plus de trois mois avant que le site ne soit mis à l'arrêt.

- Comment Marine Le Pen a abandonné le libéralisme pour un programme « social-populiste » .Si la préférence nationale reste le cœur du programme de la candidate d'extrême droite pour cette élection présidentielle, elle a opéré depuis 2012 un virage idéologique, plaçant la « protection » des travailleurs avant la « liberté ».

- La croissance chinoise résiste au premier trimestre .Le produit intérieur brut de l'empire du Milieu a progressé de 4,8 % sur les trois premiers mois de l'année. Mais l'activité devrait se tasser au second trimestre, en raison du confinement de la capitale économique, Shanghaï.

- Didi, le « Uber chinois », annonce sa sortie de wall street .Le régulateur chinois avait lancé une enquête contre le leader local des VTC au lendemain de son introduction en bourse, en juin 2021.

- Des SCPI logistiques pour tirer profit de l'essor de l'e-commerce .Les sociétés civiles de placement immobilier spécialisées dans des locaux d'activités, des entrepôts ou encore des plates-formes logistiques séduisent toujours plus d'épargnants, mais attention au risque de bulle.

- Marine Le Pen : les risques et les incohérences du programme économique .Sous couvert de propositions sur le pouvoir d'achat, la candidate du RN à l'élection présidentielle 2022 présente un projet largement inapplicable, inégalitaire et en rupture avec l'Union européenne.

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LES ECHOS

- Société Générale dévoile les nouvelles marques issues de la fusion avec Crédit du Nord .Après plusieurs mois de travail, le groupe a opté pour une dénomination commune SG associée à dix marques régionales, en conservant ses couleurs emblématiques rouge et noir. Des marques historiques du Crédit du Nord vont disparaître.

- Dépôt bancaire : le fonds de sécurité pour les épargnants n‘a jamais été aussi fourni .A dépôts record, fonds de garantie record : le dispositif français de garantie des dépôts bancaires (FGDR) a vu ses ressources progresser de près de 15 % sur un an, pour dépasser les 6 milliards d‘euros. Les banques ont ainsi dû contribuer de près de 800 millions d‘euros l‘an dernier à ce fonds permettant de protéger les clients jusqu‘à 100.000 euros de dépôts.

- Le gérant britannique Ashmore pris dans la tourmente des marchés émergents .Les paris d‘Ashmore sur la Russie et la Chine coûtent cher à Mark Coombs. Sa société de gestion, qui s‘est imposée depuis 30 ans comme l‘une des grandes spécialistes des pays émergents, subit de plein fouet le retournement de ces marchés risqués.

- Union bancaire : les banques françaises se montrent de plus en plus critiques .Jouant un rôle moteur autour du projet d‘espace bancaire européen depuis une dizaine d‘années, les banques françaises se montrent de plus en plus réservées. En cause, le sentiment de financer le projet - notamment le fonds de résolution unique - sans en tirer aucun avantage concurrentiel.

- A Dubaï, les circuits de la crypto-finance soupçonnés d‘offrir un asile aux oligarques russes .Dubaï étant un paradis fiscal notoire et ne cachant pas son ambition de devenir un hub régional pour les cryptos, beaucoup soupçonnent les circuits de la crypto-finance de permettre aux oligarques proches de Poutine de contourner les sanctions internationales.

- Pourquoi de bons résultats au premier trimestre ne sauveront pas la bourse .LVMH, Hermès ou encore Publicis : le bal des résultats du premier trimestre a démarré avec de belles surprises, et d‘autres devraient suivre. Mais entre la guerre en Ukraine, la flambée des prix et le resserrement monétaire, les investisseurs veulent surtout être rassurés sur la suite. En attendant d‘y voir plus clair sur l‘étendue des dégâts, les marchés ont toutes les chances de rester très volatils.

- Pourquoi encadrer les salaires des patrons des entreprises privées est si compliqué .En France, plusieurs tentatives pour encadrer les rémunérations des dirigeants des groupes privés ont échoué. Seules celles des patrons des entreprises publiques ont été plafonnées en 2013.

- Touché par la guerre en Ukraine, Scor annonce des pertes .Le réassureur français détient une filiale en Russie. Au premier trimestre, le choc provoqué par le conflit sur plusieurs lignes d‘affaires s‘ajoute à la facture d‘une série de catastrophes naturelles.

- bourse : les investisseurs encore plus pessimistes que pendant la crise financière de 2008 .La perspective d‘un resserrement rapide de la politique monétaire américaine a ravivé les craintes d‘un atterrissage brutal de l‘économie mondiale. Le pessimisme des professionnels sur la dynamique de croissance mondiale a atteint un niveau record, surpassant les pics de 2008. Certains se préparent déjà à une récession.

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