
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Les innovations, la baisse des coûts, la réglementation et les changements de comportement des consommateurs modifient la structure des industries de l'énergie » .Face aux mutations du marché et à une concurrence accrue, les opérateurs énergétiques historiques cherchent leur voie entre stabilité et agilité, constate l'économiste Sophie Méritet dans une tribune au « Monde ».
- « Demain, EDF devra faire face à la concurrence de nouveaux acteurs dont la capitalisation boursière est bien supérieure à la sienne » .Le spécialiste de l'énergie Jacques Percebois liste, dans une tribune au « Monde », les autres solutions qui permettraient à l'Etat d'accorder des subventions à EDF sans opposition de la Commission européenne.
- « A force de vouloir déroger aux règles de la concurrence, l'Etat voit le piège se refermer sur EDF » .Si le gouvernement français se soumet aux exigences de la Commission européenne, cela signifiera la fin de l'opérateur historique et constituera une menace directe pour l'indépendance énergétique nationale, avertit le chercheur Dominique Finon dans une tribune au « Monde ».
- EDF : « Le projet “Hercule” n'est guère compréhensible » .La restructuration pilotée par la direction de l'opérateur historique est censée permettre à l'entreprise de se maintenir comme l'un des leaders mondiaux de l'électricité, détaille l'économiste Emmanuelle Auriol dans une tribune au « Monde ».
- Crise du football : réclamé par les clubs professionnels, le soutien de l'Etat n'est pas sans limites .Redoutant 1,3 milliard d'euros de pertes au terme de la saison, ainsi que des dépôts de bilan, les clubs professionnels français pressent le gouvernement de lui accorder des moyens spécifiques et plus importants.
- Des dispositifs « illisibles » pour éviter les faillites d'entreprise .Dans un rapport, la mission sur la justice économique, présidée par Georges Richelme, avance des pistes pour mieux accompagner les entrepreneurs en difficulté.
- Crise chez Danone : Emmanuel Faber en sursis .Divisés, les administrateurs plancheront en mars sur la gouvernance du groupe et sur le sort de son PDG.
- La Cour suprême britannique considère que les chauffeurs Uber sont bien des employés .Cette décision pourrait chambouler le modèle économique d'Uber au Royaume-Uni et faire boule de neige pour l'ensemble des plates-formes numériques.
- La crise sanitaire et, surtout, la dépendance à Nissan causent à renault un déficit sans précédent .Le constructeur automobile, qui avait déjà annoncé un plongeon de ses ventes de 21,3 % pour l'année écoulée, accuse une perte de 8 milliards d'euros. Jamais, depuis la Libération, renault n'avait vécu une telle dégringolade.
- Santé au travail : l'Assemblée nationale adopte une proposition de loi sur la prévention .Le texte voté mercredi soir reprend en grande partie le contenu d'un accord national interprofessionnel et introduit de nouvelles obligations qui mécontentent le patronat.
- En Suède, un coup de froid relance le débat sur le nucléaire .La part croissante de l'éolien dans le mix énergétique suédois a permis au pays scandinave d'accroître ses exportations, mais a rendu son système électrique plus dépendant de la météo.
- « Victoire du droit au logement » : les villes vont pouvoir continuer leurs actions contre des propriétaires Airbnb .En validant la réglementation des villes sur la location touristique, la Cour de cassation ouvre la voie à la poursuite de plus 400 procédures contre des propriétaires contrevenants.
- L'Etat épingle Intermarché et ses centrales d'achat implantées hors de France .Bercy demande au tribunal de commerce de Paris de prononcer une sanction de 150,75 millions d'euros, soit 1 % du chiffre d'affaires réalisé par le distributeur dans l'Hexagone.
- L'Australie remontée face au « black-out » de Facebook .Refusant de payer les groupes de presse pour le partage de leurs contenus, le réseau social ne permet plus la diffusion des articles. Une décision qui prive les internautes d'informations vérifiées.
- renault enregistre une perte historique de 8 milliards d'euros en 2020, sur fond de crise sanitaire .Déjà mal en point avant la crise, le constructeur avait annoncé fin mai 2020 un plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros sur trois ans, prévoyant quelque 15 000 suppressions de postes dans le monde.
- Le financement participatif ne connaît pas la crise .En 2020, le crowdfunding n'a pas souffert de la pandémie de Covid-19, les sommes collectées ont franchi le milliard d'euros. Mais cette euphorie ne doit pas faire oublier les risques.
- Nucléaire civil : « Alors que se dessine un nouveau duopole russo-chinois, que fait l'Europe ? » .Le géoéconomiste Nicolas Mazzucchi s'inquiète, dans une tribune au « Monde », de l'absence de stratégie de l'Union européenne concernant le nucléaire civil, au moment où la Chine, la Russie et les Etats-Unis ont de nouveau investi dans ce secteur.
- report de cotisations des entreprises : l'heure est venue de régler l'ardoise .Alors que la sortie de crise reste incertaine, les entreprises qui ont reporté le paiement de leurs cotisations sociales au printemps dernier recevront dès ce mois-ci des « échéanciers personnalisés » pour apurer leur dette.
- A l'aéroport de Roissy, « les refoulements pour absence de motif impérieux sont rares » .Systématique pour l'attestation d'un test PCR négatif au Covid-19, le contrôle des raisons du retour en France est moins strict à l'arrivée, témoignent des voyageurs en provenance de pays hors de l'Union européenne.
- Les acteurs de la saga GameStop s'expliquent devant le Congrès .Les parlementaires ont cherché à déterminer jeudi si des pratiques frauduleuses avaient été à l'origine de l'extrême volatilité sur les marchés financiers américains fin janvier.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- La moitié des opérations de M&A font l‘objet de fuites .Selon une étude, 48 % des fusions et acquisitions américaines sont ébruitées par la presse avant leur annonce officielle.
- La remontée des taux s‘accélère en Europe .Depuis le début de l‘année, les taux à 10 ans ont augmenté de plus de 20 points de base en Allemagne et en France. Les tensions sont vives ces derniers jours. Le rendement de l‘OAT française à 10 ans est désormais à -0,08 %.
- Pourquoi les marchés n‘ont pas forcément à craindre une hausse des taux .La récente remontée des taux d‘intérêt à long terme inquiète. Les précédents historiques sont toutefois rassurants. Les marchés s‘en sont en général bien sortis lorsque le rebond des taux reflétait une croissance plus élevée.
- Les investisseurs mettent la pression sur les groupes cotés en faveur du climat .Les gestionnaires d‘actifs BlackRock, Amundi, et l‘influente agence de conseil de vote ISS pressent les entreprises cotées à prendre les mesures efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique. Au Royaume-Uni, les investisseurs ont été jusqu‘à demander au gouvernement de réfléchir à un vote consultatif sur le climat.
- Le Crédit Mutuel pénalisé par la crise sanitaire en 2020 .Le groupe mutualiste enregistre un résultat net de 2,6 milliards d‘euros en 2020, en recul de 17 % sur un an. Le coût du risque a plus que doublé, mais la plus-value enregistrée sur la cession de sa filiale de téléphonie permet d‘amortir le choc.
- La vague de froid au Texas fait flamber les cours du pétrole .La production américaine est réduite de près de 40 % en raison des températures extrêmes qui se sont abattues sur les principales régions productrices. Le baril de brent a brièvement dépassé les 65 dollars ce jeudi. Une amélioration est en vue pour la fin de la semaine.
- Les bilans des banques américaines ont diminué en 2020 .Les grands établissements américains ont vu leurs encours de crédit diminuer l‘année dernière pour la première fois en plus de dix ans. Après une envolée spectaculaire des crédits en début d‘année, les grandes entreprises ont émis de la dette obligataire pour rembourser leurs prêts à partir du printemps.
- Iroko souffle un vent de jeunesse sur les SCPI .La toute jeune fintech tricolore vient de lever 3 millions d‘euros pour s‘imposer sur ce placement patrimonial. Le créneau est déjà bien rempli, mais elle mise sur une offre digitale sans frais.
.Source : Les echos
0 Commentaire