Revue de presse : l'info à la une du 16/10/2022

Presse française boursière et financière du dimanche 16 octobre 2022.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Automobile : un Mondial sur fond de flambée des prix .Alors que le marché reprend des couleurs, les constructeurs s'inquiètent de l'envolée des coûts des matières premières, surtout pour les véhicules électriques. La voiture neuve est un objet de plus en plus inabordable.

- epargne salariale : peut-on conserver son PEE à la retraite ? .Le plan d'épargne entreprise (PEE) n'est pas automatiquement clôturé au départ à la retraite. L'ancien salarié peut en conserver le bénéfice, mais les règles changent, explique Vincent Delage, avocat associé chez CMS Francis Lefebvre.

- Pas encore né, l'avion régional 100 % électrique d'Aura Aero séduit déjà .En phase de décollage, la start-up toulousaine, implantée sur l'ancienne base aérienne de Toulouse Francazal, annonce la signature de 130 intentions d'achat auprès de neuf compagnies aériennes.

- « Combien de temps Paris intra-muros peut-il continuer à tourner le dos à ce qui se passe au-delà du périphérique ? » .Alors que la fracture sociale entre la capitale et sa banlieue ne cesse de grandir, le mille-feuille politique à cinq niveaux semble condamner les élus à de multiples et vaines guerres de tranchées, déplore, dans sa chronique, Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ».

- Nucléaire : EDF repousse le redémarrage de cinq réacteurs, sur fond de crise énergétique et de mouvement social .Les retards s'étendent d'un jour à près de trois semaines, selon les réacteurs. Reconduit pour le week-end, le mouvement de grève des salariés pour obtenir des hausses de salaire touche samedi neuf centrales, selon la CGT.

- De l'Ukraine à Taïwan, l'agaçant généralissime Elon Musk .Le milliardaire américain multiplie les initiatives géopolitiques et influe sur le conflit ukrainien avec son réseau d'Internet satellitaire Starlink. Au grand dam du président Zelensky.

- Un Airbus A380 vendu en pièces détachées aux enchères à Toulouse .Une rangée de trois sièges avec écran, un microphone de cockpit, un grille-pain, une banquette de bar… Jusqu'au samedi 15 octobre, cinq cents pièces d'un Super-Jumbo étaient proposées aux enchères dans la Ville rose.

- Carburants : la grève est reconduite sur les cinq sites de TotalEnergies ; l'approvisionnement s'améliore légèrement .Plusieurs sites comptent poursuivre le mouvement jusqu'à faire la jonction avec la journée de « mobilisation et de grève » interprofessionnelle de mardi, à laquelle ont appelé la CGT, FO, Solidaires et la FSU.

- SIAL : les PME agroalimentaires françaises face au défi de l'exportation .A l'occasion du Salon international de l'alimentation, qui se tient à Paris, de nombreuses petites et moyennes entreprises de l'Hexagone aspirent à trouver de nouveaux clients et à accroître la part de leurs ventes à l'étranger.

- Matières premières : « La banane veut flamber » .Alors que, depuis l'été, le marché spot du fruit jaune s'échauffe, aucune répercussion n'est visible sur les prix en magasin. D'où la volonté des vendeurs de fruits de renégocier les contrats annuels signés avec la grande distribution, note Laurence Girard, journaliste au « Monde ».

- Poursuite des grèves chez TotalEnergies, fin du mouvement chez Esso-ExxonMobil .Craignant l'essoufflement, après les réquisitions de personnels grévistes, la CGT compte désormais sur la « convergence des luttes », notamment salariales, pour relancer le mouvement.

- « Pour les grands groupes européens, partager les risques avec leurs sous-traitants est la seule manière de s'assurer des approvisionnements stables » .Le professeur de stratégie d'entreprise Philipp Sauer constate, dans une tribune au « Monde », que les donneurs d'ordre qui ont préservé les liens avec leurs fournisseurs pendant la pandémie en ont tiré profit lors de la reprise de l'activité.

- Les TER, trains fantômes des Hauts-de-France .Plus de 11 000 TER ont été supprimés dans la région, en 2022. Ici comme ailleurs en France, le système ferroviaire, découpé en plusieurs entreprises publiques, empêtré dans les lourdeurs administratives et sous-financé, paraît incapable de répondre aux attentes des usagers. Et encore moins de relever le défi du réchauffement climatique.

- La « gamification » dans l'épargne : du jeu à la manipulation, il n'y a qu'un pas .Sous couvert d'expliquer le fonctionnement de la bourse avec des modules ludiques, certains néobrokers cherchent avant tout à augmenter l'utilisation de leurs services. Des dérives dont les jeunes sont les principales victimes.

- « L'inflation nous touche très durement » : à la centrale de Gravelines, la colère sociale contamine la filière nucléaire .Dans la plus importante centrale nucléaire de France, où la grève a débuté jeudi, la CGT et FO réclament, comme dans cinq autres sites nucléaires d'EDF, une augmentation de 5 %.

- L'AFEP, ce club très discret des grands patrons .L'Association des entreprises privées rassemble PDG du CAC 40 et dirigeants de grands groupes familiaux. Ce lobby, qui fête ses 40 ans, défend, en coulisses, les intérêts du capitalisme hexagonal, de Bercy à Bruxelles en passant par l'Elysée. En cette période d'examen du budget à l'Assemblée nationale, il est très actif.

- Dominique Méda : « L'exécutif a une conception obsolète des politiques d'emploi » .La sociologue regrette, dans sa chronique, que les réformes de l'assurance-chômage, du RSA ou des retraites s'inscrivent encore dans une logique qui ignore la nécessaire reconversion des emplois vers une économie décarbonée.

- « Une explosion de l'offre végétale » : à Paris, le Salon de l'agroalimentaire révèle ses nouveautés .Un quart des deux mille innovations présentées au SIAL a un lien avec un substitut végétal à la viande mais aussi aux produits laitiers ou au poisson.

- Internet coupé la nuit, contravention au-dessus de 19 °C… Les fausses informations sur les économies d'énergie .En pleine crise énergétique, certaines mesures de sobriété ont été mal interprétées ou ont fait l'objet de détournements.

- Noël Mamère : « Dans le domaine écologique, la macronie et ses affidés récitent un vocabulaire qu'ils considéraient hier comme appartenant à une langue barbare » .Dans une tribune au « Monde », Noël Mamère fustige l'hypocrisie du gouvernement en matière de politique écologique, et accuse le président de la République de se réapproprier le vocabulaire des écologistes pour le détourner de son sens.

.

LES ECHOS

.