
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Le temps partagé, remède post-Covid pour « prendre en main sa vie professionnelle » ? .Ce mode d'organisation, qui consiste à travailler pour plusieurs entreprises à temps partiel, pourrait séduire de nouveaux salariés à la faveur de l'épisode Covid.
- On ne peut pas empêcher ses héritiers de contester son testament .Vous craignez que vos héritiers ne se déchirent devant les tribunaux à votre décès ? Attention : les clauses visant à leur interdire de saisir la justice pour contester un testament sont désormais invalidées.
- Jean Pisani-Ferry : « Le vieux monde de l'énergie se meurt, le nouveau tarde à apparaître » .L'économiste déplore, dans sa chronique au « Monde », l'insuffisance des signaux politiques qui permettraient aux marchés d'investir dans les énergies renouvelables, alors qu'ils fuient déjà les énergies fossiles, provoquant l'envolée des prix.
- Dans le poisson islandais, rien ne se perd, tout se transforme .La filière de pêche locale s'est fixé pour objectif d'utiliser 100 % du cabillaud de l'Atlantique Nord, afin d'éviter les gaspillages. De plus en plus d'entreprises tirent des utilisations cosmétiques ou médicales parfois surprenantes des parties autrefois considérées comme des déchets, comme la peau ou les viscères.
- Licences de pêche dans la Manche : Paris veut une solution d'ici au 1er novembre avec Jersey .La ministre de la mer, Annick Girardin, rencontrera les responsables de l'île anglo-normande de Jersey, lundi à Paris, pour négocier plus de licences pour les pêcheurs français.
- Les affirmations réductrices d'Emmanuel Macron sur le temps de travail des Français .« Nous sommes un pays qui travaille moins que les autres », a affirmé le président lors de la présentation du plan d'investissement France 2030. Une assertion très discutable.
- La Métropole Rouen-Normandie désapprouve le choix des repreneurs de la papeterie Chapelle-Darblay et annonce vouloir racheter le site .Les deux entreprises désignées par le groupe finlandais UPM souhaitent y installer une unité de production d'hydrogène, quand les élus locaux préféreraient conserver les capacités de recyclage du site, l'un des plus grands de France.
- Opel : le syndicat IG Metall menace Stellantis d'un « conflit massif » .Le syndicat allemand s'alarme des projets de Carlos Tavares, le directeur général du groupe, qui veut obtenir un contrôle direct des sites de production allemands.
- La CGT relance sa campagne en faveur de la semaine des trente-deux heures .Philippe Martinez, le secrétaire général de la confédération, plaide pour cette mesure, qui serait à même de créer « plus de deux millions d'emplois ». Sa démarche entre en résonance avec des propositions portées par plusieurs candidats de gauche à la présidentielle.
- Publicité par des influenceurs : pas de vide juridique, mais une méconnaissance des règles .L'UFC-Que choisir a annoncé avoir déposé plainte contre McDonald's pour une vidéo dans laquelle deux enfants, stars sur YouTube, promeuvent la marque sans le dire. Le secteur de la publicité multiplie les initiatives pour professionnaliser cette activité.
- « La situation actuelle cache un risque structurel de hausse incontrôlée du prix de l'électricité » .L'investisseur Serge Savasta propose, dans une tribune au « Monde », de réconcilier nucléaire et énergies renouvelables pour échapper à la volatilité des marchés.
- « Il est fallacieux de reprocher au marché la hausse actuelle des prix de l'électricité » .L'économiste Anna Créti estime, dans une tribune au « Monde », que l'augmentation des tarifs de l'électricité reflète l'évolution des fondamentaux de l'offre et de la demande en Europe.
- Electricité : « Il est nécessaire de s'émanciper des prix de gros, très volatils et incontrôlables » .La syndicaliste Anne Debrégeas dénonce, dans une tribune au « Monde », le poids de mécanismes qui ne reflètent pas le coût de production de l'énergie électrique dans le mode de fixation des prix.
- « Il faut s'interroger sur les défaillances de la libéralisation dans la détermination des prix de l'électricité » .Les économistes Jacques Percebois et Boris Solier recommandent, dans une tribune au « Monde », de fixer le prix de l'électricité sur la base de la production nationale, et non plus européenne.
- Les compagnies aériennes et maritimes doivent bien « réacheminer » les clandestins .Les transporteurs vont continuer de payer de lourdes amendes s'ils refusent d'embarquer à leur bord des étrangers en situation irrégulière, en vue de leur expulsion, mais ils ne sont plus tenus d'employer la force.
- Réforme de l'assurance-chômage : la bataille reprend au Conseil d'Etat .Syndicats et gouvernement se sont confrontés jeudi sur les nouvelles règles du calcul de l'allocation-chômage, entrées en vigueur au 1er octobre.
- Pourquoi LinkedIn a décidé d'abandonner ses activités en Chine .Le départ du réseau social professionnel illustre le découplage de plus en plus profond entre Pékin et les pays occidentaux.
- En Chine, les restrictions d'énergie pèsent sur la croissance .Pékin a fait de la résolution de la crise énergétique sa priorité. Au risque de remettre à plus tard les objectifs de réduction des émissions de CO2.
- « Si l'adieu africain se concrétise, que fera Bolloré des milliards récupérés qui viendront s'ajouter à ceux issus de la vente d'Universal Music Group ? » .Tenté de se séparer de son activité logistique en Afrique, l'homme d'affaires breton pourrait en profiter pour monter au capital de vivendi, mais ce serait mettre tous ses œufs dans le même panier, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Vincent Bolloré prêt à vendre ses activités logistiques en Afrique .Selon les informations du « Monde », la banque Morgan Stanley a commencé à sonder des acheteurs pour Bolloré Africa Logistics, branche historique et longtemps la « vache à lait » de l'homme d'affaires.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Le gendarme financier britannique confronté à un vent de fronde interne .Un an après son arrivée à la tête de la Financial Conduct Authority (FCA), Nikhil Rathi fait face à une poussée du syndicat Unite qui dénonce un nouveau système de primes conduisant les trois quarts du personnel à perdre 10 % de leur rémunération. Le président de l‘institution, Charles Randell, va quitter ses fonctions de manière anticipée.
- Après le trou d‘air de septembre, les bourses mondiales repartent de l‘avant .Rassurés par une accalmie sur le front des taux et de premières publications de résultats solides pour le troisième trimestre, les investisseurs sont repassés à l‘achat sur les marchés actions. Le CAC 40 a progressé de plus de 3 % depuis le début du mois, tiré par le rebond des poids lourds du luxe.
- Verdir l‘extraction de métaux, l‘immense défi de l‘industrie minière .Les besoins en métaux pour la transition énergétique s‘annoncent colossaux. Les grands groupes miniers s‘engagent à atteindre la neutralité carbone d‘ici à 2050. Des solutions concrètes existent, au prix de coûts parfois très élevés.
- La crise énergétique fait bondir les prix du zinc .Trois sites de production, exploités par Nyrstar, vont réduire de moitié leur production. Les cours ont grimpé à des niveaux jamais vus depuis la mi-2007.
- Les vendeurs à découvert revigorés par l‘effondrement d‘Evergrande .Les vendeurs à découvert, qui révèlent régulièrement des scandales et des fraudes, profitent de la publicité offerte par la déroute d‘Evergrande. Leur légitimité s‘en trouve renforcée. En 2021, ils ont mené une centaine de campagnes activistes. Elles ont été couronnées de succès à 80 %.
- La bourse des métaux de Londres se lance dans le trading physique de métaux bas carbone .Le London Metal Exchange a passé un partenariat avec Metalshub pour développer une plateforme de trading spot. Les usagers pourront acheter ou vendre des métaux avec une empreinte carbone définie. Le lancement est prévu début 2022.
- L‘activité des banques américaines dopée par la reprise au troisième trimestre .L‘activité de banque d‘investissement de Morgan Stanley a réalisé le meilleur trimestre de son histoire. Les profits des banques de détail ont bondi, battant toutes les prévisions. Elles ont continué à reprendre des provisions passées durant la crise, les défauts de paiement anticipés n‘ayant pas eu lieu.
- Les agents généraux et les assureurs enterrent la hache de guerre sur les retraites .Les assureurs contribueront moins qu‘avant à la retraite de leurs partenaires agents généraux. Les quelque 12.000 commerciaux indépendants ne verront cependant pas leurs cotisations augmenter.
.Source : Les echos
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