
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Vivendi va perdre d'un coup le seul domaine où il pouvait prétendre à un leadership mondial » .La prochaine distribution d'actions d'Universal Music marque une étape de plus dans la succession d'acquisitions et de cessions qui ont marqué l'histoire du groupe détenu par Bolloré, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- « Quand on avait de la chance, on déjeunait dans un garage » : les ouvriers peuvent à nouveau aller au restaurant dans certains départements .La Creuse est le premier département à avoir permis l'ouverture de certains restaurants à titre dérogatoire, sur validation de la préfecture, au début de janvier. Depuis, le modèle se diffuse sur le territoire national.
- Jean-Pierre Jouyet attendu au conseil d'administration de l'assureur Covéa .L'ancien secrétaire général de l'Elysée sous François Hollande deviendrait administrateur référent de Covéa (GMF, MAAF, MMA), sous réserve du feu vert de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
- La crise sanitaire dynamise la livraison par drone .Aux Etats-Unis et en Europe, de nombreuses start-up proposent des services de transport aéroporté entre hôpitaux de matériel médical, de tests et autres prélèvements sanguins.
- La garantie de revenu de 900 euros pour certains travailleurs précaires prolongée jusqu'à la fin mai .Cette aide qui vise notamment les saisonniers ou les travailleurs de l'événementiel passe ainsi de quatre à sept mois.
- La City n'est plus la première place boursière d'Europe .Les courtiers passent désormais par Amsterdam, la place londonienne n'ayant pas obtenu d'équivalence réglementaire de l'Union européenne.
- « La bataille boursière sur GameStop soulève des questions de fond » .Quelle que soit la noblesse de la cause, accepter le principe d'une dissociation entre le prix d'une action et sa valeur économique pose problème, estime dans sa chronique Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement stratégique de Carmignac
- Priorités des DRH pour 2021 : limiter la réduction des effectifs à 10 %, sans plan social .Selon la dernière enquête de l'Association nationale des DRH (ANDRH), 78 % des décideurs interrogés n'envisagent pas de plan social. Pour la majorité des répondants, les recrutements devraient se stabiliser cette année.
- Tati, c'est vraiment fini .L'immeuble historique de l'enseigne, situé dans le quartier de Barbès, dans le 18e arrondissement de Paris, est en vente. La municipalité veut y installer des logements sociaux et des commerces.
- Immobilier : comment la crise sanitaire a plombé les performances des OPCI .La performance moyenne des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI), qui permettent d'investir dans l'immobilier sans acheter directement d'immeubles, a dévissé en 2020 : – 1,54 %, contre + 5,43 % en 2019. Certains s'en sont malgré tout très bien sortis…
- « L'intelligence artificielle, précieuse alliée de la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles » .Le juriste Thibault Schrepel présente, dans une tribune au « Monde », les avantages des nouveaux outils informatiques pour traquer abus de position dominante, collusions algorithmiques ou agissements illégaux des géants du numérique.
- Union européenne : « Les acteurs économiques du numérique, grands comme petits, vont se retrouver face à un millefeuille de règles » .Giuseppe de Martino, entrepreneur de l'Internet, redoute, dans une tribune au « Monde », que l'Europe ne coure après deux lièvres à la fois sur la régulation du numérique et finisse par n'en attraper aucun. Il relève que les gros s'en sortiront mieux, car ils ont les moyens de gérer la complexité.
- Le PIB du Japon a chuté de 4,8 % en 2020, sa première contraction annuelle depuis 2009 .Les voyants sont au vert pour 2021, malgré un nouvel état d'urgence actuellement en vigueur.
- Face à la détresse de la jeunesse, le retour du débat sur le revenu universel .Gouvernement et oppositions cherchent à promouvoir des mécanismes de revenu garanti, sans pour autant renoncer à ramener vers l'emploi cette « génération sacrifiée ».
- L'argot de bureau : tako-tsubo ou karoshi, le syndrome du cœur brisé .Ancrés dans la culture d'entreprise japonaise, le présentéisme et les heures supplémentaires peuvent mener à l'épuisement : les syndromes du karoshi et du tako-tsubo, qui entraînent parfois des décès pour cause de stress, ont franchi les frontières.
- Start-up : un secteur qui crée de plus en plus d'emploi .Avec leurs 10 000 emplois créés en 2020, les 120 entreprises des indices Next 40 et FT 120 s'imposent comme des acteurs importants du tissu économique du pays.
- « La France manque encore de sociétés qui rayonnent à l'échelle globale » .Bernard Liautaud, cofondateur de la première entreprise de logiciels européenne cotée au nasdaq, Business Objects, et associé gérant du fonds Balderton Capital, détaille les étapes clés de la réussite d'une start-up.
- Malgré l'épidémie de Covid-19, les start-up françaises n'en finissent plus de pousser .En 2020, l'écosystème de la tech française a non seulement bien résisté mais ses résultats confirment aussi une certaine maturité. Prochaine étape : faire émerger un ou plusieurs « champions » d'envergure mondiale.
- Avec le Covid-19, déjeuner devant son ordinateur redevient légal .En ces temps d'épidémie et d'espaces de restauration devenus trop étroits, le ministère du travail a publié dimanche un décret autorisant de déjeuner à son poste de travail.
- « On croyait faire partie de cette famille » : dans la Somme, les « petites mains » d'Airbus sont les premières victimes de la crise de l'aéronautique .A Albert-Méaulte, où l'aéronautique est le premier employeur, huit cents salariés de sous-traitants d'Airbus sont en passe de perdre leur travail.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Les banques pressées de reverser des dividendes après la diète de 2020 .Les principaux établissements de la zone euro ont cherché à rassurer leurs actionnaires sur leurs politiques de dividende. Les banques en bonne santé - mais aussi certaines ayant fini l‘année dans le rouge - cherchent à reprendre les versements de dividendes dès 2021.
- Jean Pierre Mustier lance un Spac avec le soutien de Tikehau Capital et de la Financière Agache .Le véhicule sera coté à Amsterdam. Il investira essentiellement dans quatre domaines d‘activité : la gestion d‘actifs, les fintechs, l‘assurance et les services financiers.
- A Tokyo, la bourse repasse les 30.000 points, inaccessibles depuis 1990 .Si aucun facteur national ne justifie vraiment la poussée de l‘indice nikkei 225, les investisseurs locaux suivent, comme à leur habitude, l‘enthousiasme des grandes places américaines qui enchaînent les valorisations records.
- bourse : les valeurs cannabis rendent wall street euphorique .Après la spéculation autour de GameStop et des cryptomonnaies, les boursicoteurs américains se sont jetés sur les producteurs de marijuana. La perspective d‘une légalisation fédérale aux Etats-Unis concentre toutes les attentions. Le secteur, à la volatilité élevée, est en hausse de plus de 70 % depuis le début de l‘année.
- Grand écart entre les banques sur l‘appréciation du risque de perte de crédit .Les provisions pour risque ont en moyenne triplé l‘an dernier dans les banques américaines, et seulement doublé en Europe. Au sein même de la zone euro, les écarts sont forts et liés à des différences d‘appréciation sur l‘impact économique de la crise sanitaire.
- Founders future accélère sur l‘investissement à mission .Le fonds créé par Marc Menasé vient d‘ouvrir une nouvelle poche de plusieurs dizaines de millions d‘euros pour accompagner les entrepreneurs avec des entreprises à impact. Une démarche qu‘il avait déjà entamée à travers des participations au sein de Yuka, Zenride ou Jho.
- Pourquoi le marché du crédit sous-estime les risques liés à l‘endettement des entreprises européennes .Le marché sur lequel s‘échange la dette obligataire des entreprises est sur un nuage. La moitié de la dette émise par les sociétés européennes notées en catégorie d‘investissement s‘échange à des rendements négatifs.
- Le rachat de dette de rallye n‘a guère convaincu les investisseurs .La holding de contrôle de Casino avait proposé aux porteurs de sa dette non sécurisée, c‘est à dire non garantie par des actifs, d‘en racheter une partie avec une décote de 80 %. Mais alors que rallye était prêt à consacrer 75 millions d‘euros à l‘opération, la holding n‘a pu déployer que 39,1 millions d‘euros.
.Source : Les echos
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