
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Projet de loi sur la souveraineté énergétique : « N'en déplaise aux écologistes, 2024 sera une “année atomique” » .Le texte, présenté dans quelques semaines au conseil des ministres, fait la part belle au nucléaire et relègue l'éolien et le solaire au rang de sources d'appoint, sans objectifs chiffrés, explique, dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
- Communauté de biens, divorce et stock-options .Contrairement aux salaires, les options d'achat d'actions constituent des biens propres de l'époux qui les reçoit ; elles n'intègrent l'actif de la communauté que si elles ont été levées avant la dissolution de celle-ci.
- « Quelques outils simples pour vendre du poison » : petit bréviaire (sarcastique) pour entreprises polluantes .Dans une tribune au « Monde », les chercheurs Marc Billaud, Julie Noirot et Pierre Sujobert, inquiets de la diffusion massive de substances toxiques dans l'environnement, détournent la rhétorique employée par certaines industries pour défendre leurs activités dangereuses pour la santé.
- Le taxi volant de Hyundai prend forme .La firme coréenne a présenté, à Las vegas, un appareil à décollage vertical pouvant emporter quatre passagers. L'engin compte obtenir une certification des autorités américaines pour une mise en service commerciale en 2028.
- Intelligence artificielle : « Y aura-t-il suffisamment de travail pour tout le monde dans quelques années ? » .Le déploiement de l'IA n'obéit pas à la logique historique qui a vu les emplois se « déverser » de l'agriculture dans l'industrie, puis de l'industrie dans les services, observe le professeur d'économie Bertrand Roudaut dans une tribune au « Monde »
- A Davos, en 2024, recoller les morceaux d'un capitalisme fracturé .Au Forum économique mondial, à compter de lundi 15 janvier, et pour une semaine, dirigeants politiques et grands patrons se retrouvent en Suisse pour deviser sur la marche du monde. Avec en toile de fond la multiplication des risques géopolitiques, technologiques et climatiques.
- « La pratique numérique dans la santé génère des économies substantielles » .Dans un entretien au « Monde », Pierre Bentata, économiste et maître de conférences à Aix-Marseille Université, estime que la téléconsultation représente un moyen « supplémentaire de soigner.
- Pour Marie, généraliste, et Richard, urgentiste, la téléconsultation permet d'échapper au statut de médecin traditionnel .Les deux professionnels, qui proposent leurs services à temps partiel, sont satisfaits du complément de salaire que propose la médecine à distance. Mais ils déplorent aussi une certaine dévalorisation de leur métier.
- Femmes divorcées : « La solidarité fiscale des époux peut agir comme une bombe à retardement » .Le fisc est fondé à établir l'impôt éludé en remontant à la période de dix ans qui précède la découverte de l'irrégularité. Ainsi, il arrive que l'ex-conjoint soit mis en cause longtemps après les prononcés de la séparation et du divorce, explique un collectif de fiscalistes, dans une tribune au « Monde ».
- IA : les médias cherchent la bonne tactique pour faire payer les plates-formes .En France comme aux Etats-Unis, les éditeurs de presse entendent obtenir une compensation pour l'utilisation de leurs contenus dans l'entraînement des intelligences artificielles. Le « New York Times » a porté plainte, alors que de premiers accords ont été noués.
- La télémédecine s'enracine et, avec elle, la régulation du secteur .Plébiscitées pendant la pandémie due au Covid-19, les consultations à distance sont entrées dans les usages avec de multiples acteurs privés. Pour éviter les abus, des obligations s'imposent peu à peu aux entreprises. Mais des questions demeurent sur la place de cette approche dans l'écosystème de soins, alors que plusieurs millions de Français vivent dans un désert médical.
- Dons aux associations : quelles nouvelles réductions d'impôt en 2024 ? .La fiscalité des dons évolue avec, notamment, la création d'une réduction d'impôt sur le revenu temporaire de 75 % pour certains versements effectués à la Fondation du patrimoine, explique Christel Legout, avocate counsel chez CMS Francis Lefebvre.
- Au Mexique, l'Etat de Jalisco se rêve en nouvelle Silicon Valley .Le Mexique profite des relations commerciales tendues qu'entretiennent les Etats-Unis et la Chine, ainsi que des bouleversements dans les chaînes de production intervenus après la pandémie de Covid-19.
- Anne Hidalgo va bannir la voiture sur la moitié de la place de la Concorde après les Jeux olympiques .Dans un entretien à « La Tribune Dimanche », la maire de Paris assure que « la circulation est plus fluide en fermant la moitié de la place ». Elle annonce aussi que les Parisiens disposeront de 60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires grâce aux Jeux olympiques.
- La mort brutale de Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre .Entré en politique par le PS, ce proche de Jean-Pierre Chevènement, à qui il avait succédé à la tête du MRC, est mort d'une crise cardiaque le 11 janvier. Il avait 66 ans.
- Le pari majeur de BlackRock dans les infrastructures .Le gestionnaire d'actifs américain a annoncé vendredi 12 janvier le rachat pour 12,5 milliards de dollars de son compatriote Global Infrastructure Partners, propriétaire notamment de 40 % de Suez et coactionnaire de vinci dans l'aéroport de Gatwick.
- Matières premières : « Bonne pioche pour la pomme de terre » .La collecte française de 2023, à 6,8 millions de tonnes, est en progression de quelque 12 % sur un an, avec des cours qui restent bien orientés, observe dans sa chronique Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».
- Guy Burgel, géographe : « Il est à craindre que les Jeux olympiques de Paris 2024 creusent un déficit démocratique » .Dans une tribune au « Monde », l'univesitaire rappelle que les Jeux d'Athènes de 2004 avaient aggravé les carences politiques de l'Etat grec, un scénario qui risque de se reproduire en France, alors que Paris s'apprête à accueillir la prochaine olympiade.
- MaPrimeRénov' : le service d'accompagnement va-t-il enfin décoller en 2024 ? .L'accompagnement à la rénovation énergétique se précise et il devient obligatoire pour les grands travaux.
- « La défense du nucléaire comme énergie bas carbone affaiblit l'action de l'Union européenne contre le changement climatique » .L'association Energies renouvelables pour tous, dénonce, dans une tribune au « Monde », les effets délétères de l'inclusion du nucléaire dans les objectifs français et européens de déploiement de solutions renouvelables.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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