
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Le taux de chômage stable à 7,5 % au quatrième trimestre 2023, selon l'Insee .L'estimation du chômage, au sens du Bureau international du travail, est supérieure de 0,4 point à son niveau de fin 2022, qui était le plus bas depuis 1982.
- Crise du logement : le « choc d'offre » annoncé par le gouvernement, un vieux slogan et de multiples contradictions .Gabriel Attal s'est engagé à favoriser la construction, une promesse déjà faite par Emmanuel Macron en 2017. Or, non seulement les mesures prises à l'époque n'eurent guère d'effet, mais certaines furent même contreproductives, entraînant notamment une baisse de la production de logements sociaux.
- Retraites : l'an I de la réforme .Alors que l'âge de départ à la retraite a été porté à 64 ans, qu'est-ce qui change, pour quels régimes, à partir de quand ? A taux plein ou réduit, quels effets sur le montant de la pension ? Le point, cas par cas.
- La crise du pouvoir d'achat mine la confiance des Français dans la politique .L'inflation qui dure et l'augmentation du nombre de « smicards » dans la société alimentent un sentiment général de vulnérabilité et de déclassement. Les Français, comparés à leurs voisins, sont ceux qui se disent les moins satisfaits dans leur vie personnelle.
- Prix Goncourt 2023 : la course effrénée aux signatures en librairie .Jean-Baptiste Andrea s'est fait une spécialité des séances de dédicaces partout dans l'Hexagone. Une activité essentielle pour l'économie des librairies et la notoriété des œuvres, mais non rémunérée, alors que les auteurs restent, dans l'ensemble, mal payés.
- Les sous-traitants d'Airbus face aux montées en cadence .Afin de répondre à la hausse du trafic aérien, l'avionneur européen met sous pression sa chaîne de fournisseurs, encore fragilisés par la pandémie. Pour tenir la hausse de la production sans baisser en la qualité, des retards de livraison sont déjà prévus.
- Pesticides : crise ouverte entre le gouvernement et les associations de défense de l'environnement sur le plan Ecophyto .Huit associations environnementales ont quitté une réunion du comité d'orientation stratégique et de suivi du plan Ecophyto, à laquelle participaient cinq ministres du gouvernement Attal.
- Edwy Plenel annonce qu'il quittera la direction de « Mediapart » le 14 mars .« Je continuerai à écrire pour “Mediapart”, mais je ne serai pas le patron de l'entreprise », a expliqué l'actuel directeur de la publication du média d'investigation, qu'il a cofondé il y a seize ans.
- Voiture électrique : le gouvernement donne un brusque coup d'arrêt au leasing social .50 000 ménages ont déjà commandé une automobile subventionnée par l'Etat depuis janvier, soit deux fois plus que prévu.
- Moody's dégrade la note d'Israël : les investisseurs s'inquiètent, coup dur pour Nétanyahou .L'agence de notation souligne les risques d'extension du conflit au Liban et note que la situation sécuritaire est « moins établie » que ce qu'affirme l'armée.
- Nouvelle-Calédonie : mise en sommeil de l'« usine du Nord », des craintes pour l'emploi .Le groupe anglo-suisse Glencore a annoncé ce lundi l'ouverture d'une phase de transition afin de trouver un nouveau partenaire industriel potentiel pour le site métallurgique KNS, estimant que ce dernier « reste une opération non rentable ».
- Au Royaume-Uni, The Body Shop au bord du dépôt de bilan .L'enseigne, de longue date en difficultés, avait été reprise par le fond de capital-risque Aurelius fin 2023.
- Pesticides : des ONG environnementales quittent une réunion avec le gouvernement pour s'opposer à la « mise en pause » du plan Ecophyto .Ce plan, qui vise la réduction de moitié de l'utilisation des pesticides d'ici à 2030, a été suspendu par le premier ministre, Gabriel Attal, afin de répondre aux revendications des agriculteurs, au grand dam des associations environnementales.
- A Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, la révolution allemande du GNL .Le petit port exploite depuis un an le premier terminal de gaz naturel liquéfié d'Allemagne et se voit comme une future plaque tournante de l'énergie.
- Mourir au travail n'est pas une fatalité .« Le Monde » a consacré aux accidents du travail une série d'articles qui montrent que, dans la plupart des cas, ce sont les négligences, le non-respect des règles, la course à la rentabilité, le recours excessif à la sous-traitance ou bien l'addition de toutes ces causes, qui sont à l'origine de drames qu'il faut à tout prix chercher à éviter.
- Etre une femme et travailler chez soi : les assistantes maternelles entre disponibilité étendue et rémunération limitée .Dans le cadre du projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? » du Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques de Sciences Po, diffusé en collaboration avec « Le Monde », trois sociologues décrivent les freins structurels à la reconnaissance de la profession d'assistante maternelle.
- Emploi : « Aujourd'hui, on atteint des records en Europe, même en France, avec une croissance atone » .Derrière les pénuries de personnel, le vieillissement démographique. Et plus d'emploi sans croissance entraîne une chute de la productivité et de la compétitivité. Pour l'Etat, le piège budgétaire se referme à nouveau, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Voiture électrique : fin du « leasing social » pour l'année 2024, victime de son succès .Depuis le début de l'année, 50 000 ménages ont commandé une voiture à 100 euros par mois subventionnée par l'Etat, soit deux fois plus que prévu. L'Elysée a annoncé la fin du dispositif, ce dernier ayant « dépassé » ses objectifs initiaux. Il sera relancé en 2025.
- DPE des logements : Christophe Béchu annonce « une simplification » et plus de « fiabilité » pour les petites surfaces .La réforme du diagnostic de performance énergétique devrait permettre à 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés de sortir de la catégorie des passoires énergétiques, annonce-t-il dans un entretien au « Parisien ».
- « Que sait-on du travail ? » : les assistantes maternelles, un métier où l'on « n'arrête jamais » .Alors que leur amplitude horaire et la durée de leur semaine de travail sont longues, ces professionnelles font face à des exigences qui alourdissent encore leurs conditions de travail, décrivent trois sociologues dans leur contribution au projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? » du Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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