
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Remplacer Ford par Amazon ? A Blanquefort, la pilule ne passe pas .Le constructeur automobile américain cherche un repreneur pour un terrain de 80 hectares. Amazon serait sur les rangs mais ce candidat n'a pas la faveur de la communauté de communes, Bordeaux Métropole.
- Métro du Grand Paris : incertitudes autour de la ligne 17 .Les projets de gare à Roissy et Gonesse sont de plus en plus contestés. Certains prônent l'abandon de la future ligne du Grand Paris Express dans son ensemble.
- Dans les Ardennes, Revin veut renaître industriellement avec les Cycles Mercier .Née dans la Loire, la marque reprise par un fonds d'investissement annonce 2,4 millions d'euros d'investissement pour créer une usine. La société promet de créer 270 emplois d'ici cinq ans.
- Clauses de conscience au magazine « Rustica » .De nombreux journalistes de « Rustica » et « Système D », qui craignent pour la qualité éditoriale de leurs titres, font valoir leur clause de conscience.
- Un mariage sans amour n'est pas nécessairement un mariage nul .Les juges refusent d'annuler un « mariage de raison », en considérant que l'épouse a, pendant deux ans, respecté « sa part » du contrat sur lequel il était fondé. En revanche, ils annulent un mariage « pour l'argent ».
- Thomas Piketty : « Il est urgent de lancer une transformation profonde du système économique dans le sens de la justice sociale » .Pour l'économiste, la première priorité devrait être la relance sociale, salariale et écologique. Pour la financer, et réduire l'endettement public, il faudra mettre à contribution les plus hautes fortunes privées.
- « Après une certaine période d'inactivité, les automatismes des pilotes “rouillent” » .Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le secteur du transport aérien traverse une crise historique, qui a obligé les pilotes et leurs employeurs à s'adapter afin de maintenir leur niveau à jour.
- Le vélo « made in France », une lente renaissance .Le succès grandissant de la bicyclette, électrique ou non, pousse certains fabricants à relocaliser une partie de leur production dans l'Hexagone ou en Europe.
- Bridgestone : direction et syndicats trouvent un compromis sur le plan social .Après plusieurs mois de négociations, l'intersyndicale du fabricant de pneus a signé, vendredi 12 février, les mesures sociales du plan de sauvegarde de l'emploi.
- Les soldes prolongés de deux semaines, jusqu'au 2 mars .Cette décision entend compenser le contrecoup du couvre-feu à 18 heures en permettant aux clients d'étaler leurs achats.
- Confinés, les Français se sont équipés pour cuisiner .Les ventes de petits appareils d'électroménager ont bondi de 11,2 % en 2020, portés par leur facilité d'achat sur Internet et par l'équipement de nombreuses machines pour préparer les repas à la maison.
- « Avec le recul inéluctable de la voiture en ville, il faut imaginer ensemble une refonte de l'espace public urbain » .La dirigeante d'entreprise Véronique Bédague s'interroge, dans une tribune au « Monde », sur la gestion future des millions de mètres carrés libérés par le recul de l'usage des véhicules particuliers.
- « Les utilisateurs de la voiture au-delà des hypercentres sont très majoritairement ceux n'ayant pas de solutions alternatives » .Le chercheur Jean Coldefy dénonce, dans une tribune au « Monde », l'inefficacité et l'injustice des zones à faibles émissions et autres mesures interdisant l'usage de la voiture dans les agglomérations françaises.
- Pour les « promotions Covid », la crainte de diplômes au rabais .Des stages annulés, des pratiques pédagogiques moins formatrices, de nouvelles règles du jeu pour les évaluations… Les diplômés redoutent, comme ceux de 2020, que leur formation soit insuffisante et dépréciée sur le marché du travail.
- « Les entreprises ne peuvent rester à l'écart de “la ville sans voitures” » .Les experts de la mobilité Tom Dubois, Christophe Gay et Sylvie Landriève listent, dans une tribune au « Monde », les actions que les entreprises peuvent mettre en place pour participer à la transition écologique dans les transports.
- « Il ne faut pas voir la temporisation de Joe Biden dans les affaires TikTok et WeChat comme un accès de faiblesse » .Face à la Chine , une « robuste défense de la sécurité nationale » demeure une priorité quel que soit l'hôte de la Maison-Blanche, rappelle Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».
- Les finances des collectivités locales bien moins dégradées par la crise que prévu .« Certains ont crié avant d'avoir mal », a estimé le ministre délégué chargé des comptes publics, Olivier Dussopt, mercredi 11 février.
- Covid-19 : la crise révèle les failles des banques européennes .Le résultat net cumulé des quatre banques françaises cotées en bourse a été divisé par deux en 2020, à 9,6 milliards d'euros, contre 18,2 milliards en 2019. Les annonces de suppressions de postes et de fermetures d'agences se multiplient sur le continent.
- L'interdiction de la BBC en Chine, symptôme du durcissement des relations entre Londres et Pékin .La décision chinoise intervient en représailles de la révocation par le régulateur britannique du droit de diffusion de la télévision internationale chinoise CGTN.
- Danone : l'étau se resserre autour du PDG Emmanuel Faber .Le fonds américain Artisan Partners, l'un des premiers actionnaires du groupe agroalimentaire, appelle à des changements à la tête du géant français.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Rémunération : trois anciens dirigeants de la Caisse des dépôts devant les juges .Augustin de Romanet, Jérôme Gallot et Pascal Lagarde ont plaidé devant la Cour de discipline budgétaire et financière (Cour des comptes) vendredi. Mis en cause dans un système d‘attribution d‘actions gratuites, ils encourent des amendes allant jusqu‘à 350.000 euros.
- Guernesey s‘impose comme la capitale de la dette à risque en Europe .Plus d‘un tiers des nouvelles obligations les plus risquées émises en Europe l‘an dernier ont été cotées à Guernesey. Les emprunteurs profitent des règles de transparence bien plus souples dans l‘île anglo-normande que sur le Vieux-Continent.
- La vente du courtier immobilier Cafpi est lancée .Les fondateurs du pionnier du courtier en crédit immobilier, Maurice et Elie Assouline, ont mandaté la banque Cambon Partners pour céder le contrôle de l‘entreprise, dont la valorisation pourrait avoisiner 200 à 300 millions d‘euros.
- La dette française est l‘une des plus internationalisées au monde .La France est le premier émetteur de dette de la zone euro, si l‘on cumule la dette souveraine et celle des entreprises. Elle représente plus de 8 % des engagements recensés dans les positions extérieures du monde.
- La vente d‘HSBC France s‘accélère .Le fonds britannique AnaCap, actionnaire de Milleis (ex-Barclays France), revient en force face à l‘américain Cerberus pour lui disputer l‘acquisition des réseaux en France de la banque britannique et ses 4.000 à 5.000 salariés concernés. HSBC actera d‘ici au 23 février s‘il scelle cette vente initiée il y a plus d‘un an.
- Malgré la crise, 15 patrons de hedge funds empochent 23 milliards de dollars .15 gérants de hedge fund ont vu leur fortune bondir de 23,2 milliards de dollars en 2020. Les grands vainqueurs sont les gérants investis sur les valeurs technologiques américaines. La création de richesse pour les investisseurs est générée par une poignée de grands fonds.
- Brexit : Londres perd le marché du carbone .L‘opérateur boursier américain ICE prévoit de déplacer son marché de quotas d‘émissions de CO 2 et de contrats à terme européens sur le carbone à Amsterdam.
- October vient en soutien au tourisme avec l‘appui de l‘Europe .La fintech tricolore va prêter 38 millions d‘euros aux TPE et PME du tourisme en France. Cet accord constitue la première brique du programme de garantie de 25 milliards d‘euros débloqué par la Banque européenne d‘investissement (BEI).
- La fintech Lemonway trace sa voie dans l‘univers des places de marché .La société française, qui a signé des contrats avec OUI.sncf et Metro, a traité un volume de 3,1 milliards d‘euros de flux de paiement en 2020, contre 2,6 milliards d‘euros un an plus tôt.
- BPCE a vu ses bénéfices fondre de moitié en 2020 .Le groupe mutualiste contrôlé par les Banques populaires et les Caisses d‘Epargne a publié un résultat net annuel en baisse de 47 %, à 1,6 milliard d‘euros. En cause : la chute des résultats de Natixis et la multiplication par deux du coût du risque.
.Source : Les echos
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