
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Russie : « Jamais la sobriété énergétique de nos concitoyens n'a été aussi cruciale pour notre destin » .Les Européens doivent, dès aujourd'hui, diminuer leur consommation pour se passer des hydrocarbures russes, plaident dans une tribune au « Monde » les deux économistes Jean-Claude Glachant et Christian Gollier
- Et si l'héritage n'allait pas de soi ? .Depuis les années 1970, l'héritage redevient un facteur déterminant du patrimoine. Si la fiscalité des successions suscite des débats, ils sont loin d'être aussi intenses qu'au XIXe siècle, où le principe même de la transmission était contesté par les saint-simoniens, Bakounine ou Durkheim.
- Est-ce le moment d'acheter des lingots d'or (et comment s'y prendre) ? .Le cours de l'or flirte avec son record en raison de la guerre en Ukraine et de l'inflation. Si le contexte économique et géopolitique devrait lui rester favorable dans les mois à venir, mieux vaut avoir conscience des frais liés à l'achat de lingots, lingotins ou napoléons.
- Le transport maritime mondial subit les conséquences de la guerre en Ukraine .Entre les ports russes non desservis, les navires refoulés, l'encombrement des ports en Europe du nord ou encore, la flambée du prix du carburant, les répercussions du conflit se répercutent sur l'ensemble du secteur.
- Vincent Bolloré nomme son fils aîné, Sébastien, directeur général délégué de son groupe .Jusqu'ici cantonné à un rôle de recherche et développement dans les nouvelles technologies, l'homme de 44 ans prend ainsi un rôle opérationnel dans la Compagnie de l'Odet, qui contrôle les groupes Bolloré et vivendi.
- « C'est le moment de nous récompenser », chez Thales, à Toulouse, le mouvement de protestation ne faiblit pas .A l'appel d'une intersyndicale, des salariés ont manifesté jeudi 10 mars pour demander une meilleure revalorisation salariale.
- Le marché du travail profondément remanié d'ici 2030 .La situation de l'emploi dans un certain nombre de métiers risque de se voir durablement chamboulée par les répercussions de la crise sanitaire, prédit un rapport du service des statistiques du ministère du travail et de France Stratégie.
- L'« épargne Covid » estimée à 175 milliards d'euros sur deux ans .Selon les derniers calculs de la Banque de France, les ménages ont épargné, en 2020 et 2021, 318 milliards d'euros. La crise sanitaire serait la cause de plus de la moitié de cette somme.
- L'inflation atteint un record de 7,9 % en février aux Etats-Unis .Du jamais-vu depuis janvier 1982, quand l'Amérique de Ronald Reagan et du président de la Fed Paul Volcker luttait contre la stagflation.
- Smart France : la coopérative de travailleurs indépendants vacille .Placée en redressement judiciaire, la coopérative Smart France ne s'est pas remise de son conflit avec Pôle emploi, qui lui a fait perdre quatre mille entrepreneurs salariés.
- Guerre en Ukraine : « Un embargo européen sur le gaz et le pétrole russe pourrait être organisé sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie » .L'économiste Christian de Perthuis affirme, dans une tribune au « Monde », que la suspension de l'achat de gaz russe serait possible si les pays développés coordonnaient leur approvisionnement et réduisaient la demande énergétique.
- Vous avez vécu les chocs pétroliers de 1973 et 1979 ? Racontez-nous .Quelles conséquences la flambée des prix énergétiques a-t-elle eues, à l'époque, sur votre quotidien ? Comment avez-vous fait face ? Quels souvenirs en gardez-vous ? Racontez-nous.
- A Moscou, l'inquiétude contenue des consommateurs russes .Malgré la hausse des prix, et la crainte d'une crise économique profonde, la capitale garde son calme.
- Crise énergétique : « Le paradoxe inconfortable du nucléaire français » .Le gouvernement a lancé un appel à projets doté de 500 millions d'euros pour financer la recherche sur le nucléaire du futur. Car cette énergie restera maudite tant que ses coûts ne seront pas maîtrisés et qu'il n'aura pas surmonté deux handicaps : la sécurité et la gestion des déchets. Deux points sur lesquels l'Hexagone, pourtant pays le plus nucléarisé du monde, n'a pas assez investi, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- La triste sortie de Gérard Brémond, fondateur de Pierre & Vacances-Center Parcs .Il est contraint d'abandonner le contrôle du groupe, dont il a échoué à réorienter le modèle.
- « Nous appelons les citoyens du monde entier à boycotter le pétrole russe dès maintenant » .Avant l'ouverture du sommet européen de Versailles, Oleg Ustenko, conseiller économique du président Zelensky rappelle dans une tribune au « Monde » que le sort de l'Ukraine est entre les mains des Européens : Poutine se croit fort car la Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole du monde, mais pour l'affaiblir, il suffit de couper les robinets.
- En Italie, la chasse aux biens des oligarques s'avère complexe .Malgré la présence avérée de nombreux milliardaires russes, le pays a le plus grand mal à débusquer leurs biens, du fait de la complexité des montages financiers mis en place.
- La Ville de Paris se prépare à contrôler les loyers à la place de l'Etat .Jugeant le préfet d'Ile-de-France trop peu pugnace, la capitale va demander à sanctionner à sa place les propriétaires abusifs. Une première en France.
- Entre la France et la Russie, malgré la guerre, les affaires continuent dans le nucléaire .Le géant russe Rosatom pourrait acquérir 20 % des turbines nucléaires Arabelle, aux côté d'EDF. Actuellement, la moitié du carnet de commandes de l'usine de Belfort, où elles sont fabriquées, est assurée par le client russe.
- Guerre en Ukraine : les gares parisiennes en première ligne de l'arrivée des réfugiés .Des centaines d'Ukrainiens en quête d'un refuge commencent à arriver en France. Reportage à la gare de l'Est, premier point d'arrivée de familles épuisées et, pour la plupart, en transit.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Société Générale : la rémunération de Frédéric Oudéa en hausse de 34 % en 2021 .Le directeur général de Société Générale s‘est vu attribuer une rémunération de 3 millions d‘euros au titre de 2021, en hausse de 34 % sur un an. Cette hausse intervient après des résultats 2021 record pour la banque de la Défense.
- Les devises d‘Europe de l‘Est en première ligne de la guerre en Ukraine .Les banques centrales des pays en première ligne du conflit (Pologne, Tchéquie, Hongrie) voient leurs devises attaquées. Les monnaies d‘Europe de l‘Est, qui commençaient à se remettre de la crise du Covid, doivent affronter une grave crise géopolitique à leurs frontières.
- La Maison-Blanche ouvre la voie à un dollar numérique .Joe Biden a signé un décret demandant aux agences fédérales de réfléchir à la création d‘une monnaie numérique de banque centrale. D‘une manière plus générale, les Etats-Unis, qui se veulent prudents, veulent réfléchir aux conséquences des cryptomonnaies.
- Changement d‘ère chez Eurazeo : Michel David-Weill transmet les rênes du conseil à Jean-Charles Decaux .Depuis 2017 à la vice-présidence du conseil après avoir écarté l‘offensive de Tikehau, l‘héritier de Jean-Claude Decaux succédera en avril au parrain historique du holding né dans le giron de Lazard.
- Malgré l‘Ukraine, la BCE maintient une ligne dure .Surprise à Francfort. Face au conflit ukrainien, la banque centrale européenne n‘a pas renoncé à son intention de sortir progressivement des mesures extraordinaires mises en place depuis 2015. Au contraire, elle pourrait accélérer la fin de ses achats d‘actifs, quitte à repousser sa première hausse de taux.
- Dette d‘entreprise : AT&T et Discovery bouclent une émission obligataire géante à 30 milliards de dollars .Le géant des télécoms américain AT&T et le spécialiste des chaînes thématiques Discovery ont levé 30 milliards de dollars de dette mercredi pour financer le mariage de leurs activités de médias. Alors que le marché de la dette d‘entreprise avait marqué une pause depuis le début de la guerre en Ukraine, l‘opération a rencontré un franc succès auprès des investisseurs.
- La guerre en Ukraine complique les émissions de dette des entreprises .Même s‘il n‘est pas complètement fermé, le marché obligataire européen tourne au ralenti. Les entreprises attendent une fenêtre favorable pour émettre. Elles font face à des investisseurs extrêmement prudents, préoccupés par les conséquences du conflit en Ukraine sur l‘activité et la rentabilité des emprunteurs.
- La guerre en Ukraine met un coup d‘arrêt aux introductions en bourse en Europe .Depuis la guerre en Ukraine, aucun groupe ne vient frapper à la porte de la bourse pour trouver des fonds propres. L‘année 2022 avait de toute façon mal commencé. Depuis début janvier, seulement 29 sociétés ont levé 2,8 milliards d‘euros, soit cinq fois mois qu‘à la même période en 2021.
.Source : Les echos
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