
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Clap de fin de pour la vente libre de huit médicaments antirhume en pharmacie .L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé exige, à partir de mercredi 11 décembre, une ordonnance pour se procurer notamment des comprimés Actifed Rhume, Humex, Rhinadvil ou Dolirhume. Une décision qui fait suite à des alertes sur leur potentielle dangerosité.
- L'opérateur Orange reçoit 50 millions d'euros d'amende de la CNIL pour des publicités non consenties .L'entreprise a inséré, jusqu'en novembre 2023, des encarts publicitaires au sein de sa messagerie électronique, une pratique assimilée à de la « prospection publicitaire par envoi direct ».
- Engie, un géant français du gaz en accusation au Mexique .Après une série d'explosions aux conséquences dramatiques, les victimes et leurs proches poursuivent le groupe hexagonal, fournisseur de gaz de plusieurs agglomérations du pays.
- Héritage : comment laisser de l'argent à une cause qui vous est chère .Le legs et l'assurance-vie permettent tous deux aux particuliers de soutenir une association ou une fondation après leur mort.
- Gigafactories : l'onde de choc Northvolt se propage en Europe .La faillite du producteur suédois de batteries, annoncée le 21 novembre, a jeté un froid sur cette industrie, stratégique pour le Vieux Continent, qui subit le ralentissement du marché automobile et la concurrence chinoise.
- La concurrence dans les transports, entre promesses et risques .Ses adeptes le promettent : l'ouverture du marché bénéficie aux voyageurs. Les syndicats cheminots, en grève jeudi, sont convaincus qu'elle va au contraire dégrader le service et peser sur leurs conditions de travail.
- Titres-restaurant : la possibilité de les utiliser au supermarché en 2025 menacée, selon le gouvernement démissionnaire .Alors que la loi actuelle permet d'acheter avec certains produits alimentaires jusqu'au 31 décembre 2024, une prolongation de deux ans de cette échéance avait été votée à la fin de novembre par l'Assemblée mais n'a pas encore été votée au Sénat.
- Disney fait les yeux doux au cinéma français .Le groupe américain serait prêt à porter son financement du septième art dans l'Hexagone à 55 millions d'euros par an pendant trois ans, à condition de pouvoir diffuser ses films sur sa plateforme entre neuf et six mois après leur sortie en salle.
- TikTok sur le point d'être interdit aux Etats-Unis. Son dernier espoir : Donald Trump .Une cour d'appel fédérale vient de rejeter le recours du réseau social contre une loi l'interdisant dans le pays si elle n'est pas revendue par son actionnaire chinois. L'attitude du président élu, qui a été tour à tour pro et anti-TikTok, scellera, ou non, son sort.
- vivendi : Vincent Bolloré obtient l'approbation des actionnaires pour découper le groupe .Lundi, les actionnaires de vivendi ont approuvé la proposition du milliardaire de découpage et de cotation séparée de ses principales filiales – Canal+, Havas, Hachette (télévision, publicité, édition). Une acrobatie financière censée mieux valoriser les pépites coincées dans la holding.
- Après la chute du gouvernement Barnier, la crainte d'une « remise en cause » de plusieurs réformes sociales .Après le vote de la motion de censure contre l'équipe de Michel Barnier, le 4 décembre, des responsables syndicaux s'interrogent sur le devenir des accords conclus avec le patronat en matière d'assurance-chômage et d'emploi des seniors.
- Mercosur : « La France se ridiculiserait si elle faisait échouer l'alliance entre l'Union européenne et le continent sud-américain » .L'accord commercial avec le Mercosur est bon pour la France, affirment Etienne Vauchez et Alain Bentéjac, membres du think tank La Fabrique de l'exportation. L'hostilité française unanime à cet accord ne cherche-t-elle pas à pallier la mauvaise conscience des décideurs d'avoir ruiné l'agriculture française à force d'erreurs stratégiques et de réglementations excessives.
- La Chine enquête sur Nvidia, le géant américain des puces, pour violation de la loi antimonopole .Ces investigations s'inscrivent dans un contexte qui se tend entre les deux premières économies mondiales, à l'approche du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a déjà menacé Pékin d'augmenter les droits de douane sur les importations de Chine.
- UE-Mercosur : « Emmanuel Macron n'a rien fait pour enterrer l'accord » .Dangereux, l'accord commercial avec le club regroupant le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay suit une logique du passé, celle de la prétendue « mondialisation heureuse », selon l'économiste Maxime Combes
- « Le sommet de Paris vise à agir contre les risques et surtout pour les bénéfices de l'IA » .« Entretiens de l'IA ». Anne Bouverot est chargée par l'Elysée de l'organisation du sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle, qui réunira entreprises, ONG et 100 chefs d'Etat, les 10 et 11 février 2025.
- Areva paye une amende de 4,8 millions d'euros pour mettre fin à des poursuites pour corruption en Mongolie .La société Orano Mining, à qui Areva a cédé ses activités minières, devra prendre en charge un programme de mise en conformité de 1,5 million d'euros au maximum pendant trois ans.
- « Les bénéfices de la publicité ne vont plus aux anciens faiseurs de rois mais aux empereurs de la technologie » .Les groupes américains de publicité Omnicom et Interpublic sont en discussion pour fusionner. Une opération rendue nécessaire par la fin de l'âge d'or des grandes agences. Le marché, de 1 000 milliards de dollars en 2024, est désormais dans les mains de Google, Meta ou ByteDance, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- « C'est important de garder le contact », au cœur du sommet économique informel russo-européen .Aux Emirats arabes unis, du 5 au 6 décembre, s'est tenu le « forum économique eurasiatique de Vérone », une traditionnelle rencontre entre hommes d'affaires européens et russes, où « Le Monde » a été invité. Certains y répètent les discours du Kremlin. D'autres s'attachent surtout à maintenir des liens abîmés par près de trois ans de conflit en Ukraine.
- Epargner pour payer moins d'impôts, est-ce toujours une bonne idée ? .Nombre d'épargnants cherchent à améliorer leur situation fiscale par de meilleurs placements. La deuxième édition des Rencontres de l'épargne, organisée le 12 décembre à Nice par « Le Monde », leur fournira des pistes pour éclairer leurs choix.
- Quand le paiement de la taxe sur la plus-value immobilière envenime un divorce .L'épouse copropriétaire, qui résidait à titre principal dans la maison vendue par le couple, revendique le droit à l'exonération.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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