
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « C'est injuste de voir un tel gaspillage » : en Libye, l'économie dévastée par dix ans de guerre .La production pétrolière, principale ressource du pays, a été fortement affectée par l'affrontement entre deux autorités politiques rivales depuis la chute de Kadhafi.
- EDF : « L'acte final d'un long démantèlement du service public de l'énergie en faveur du privé » .Un collectif de cinquante signataires – salariés et anciens dirigeants d'EDF, syndicalistes et élus politiques –, parmi lesquels Clémentine Autaine, Delphine Batho, Laurent Berger ou Eric Piolle, appelle dans une tribune au « Monde » à l'abandon du projet « Hercule » de réorganisation d'EDF négocié entre le gouvernement et la Commission européenne.
- Les entreprises confrontées au défi de la remotivation des salariés .La crise sanitaire et le télétravail conduisent les salariés à s'interroger sur l'intérêt de leur mission et à leur propre utilité sociale
- Drame de Valence: pas de « prête-nom » pour le DRH .Si la fonction de « prête-nom » se retrouve dans l'article 1201 du code civil, qui définit la possibilité de déléguer par contrat l'exécution d'un accord occulte, elle n'a pas sa place dans le code du travail, et encore moins dans la résolution de conflit aux prud'hommes, explique la journaliste du « Monde », Anne Rodier, dans sa chronique.
- Napoléon Ier, les vaccins et la propriété privée : « Si ce remède [produit] des effets utiles à l'humanité, le secret sera publié sans délai » .En rappelant ce décret de Napoléon Ier, l'économiste Philippe Askenazy montre dans sa chronique que le débat sur la nationalisation de la propriété privée des vaccins n'est pas nouveau.
- « Les effets pervers du secret commercial en situation d'urgence sanitaire » .Quand la santé collective est en jeu, il n'y a pas de règles du commerce qui s'impose aveuglément, explique, dans sa chronique, le professeur en sciences de gestion Armand Hatchuel, qui s'appuie sur l'exemple du conflit public qui vient d'opposer l'Union européenne à AstraZeneca.
- « Puissante et fragile, l'entreprise en démocratie » : entreprise et projet politique en questions .L'entreprise peut-elle devenir au XXIe siècle un acteur politique ? Devrait-elle être le lieu où se prennent des décisions engageant le destin de la collectivité ? s'interrogent Dominique et Alain Schnapper dans leur dernier ouvrage.
- Gabriel Zucman : « L'harmonisation fiscale est le grand impensé de la construction européenne » .Professeur d'économie à Berkeley, le chercheur français estime, dans un entretien au « Monde », qu'il y a urgence à ce que l'Europe harmonise ses règles d'imposition.
- Argent et famille, un cocktail explosif .Patrimoine et liens familiaux font rarement bon ménage. La raison ? Une série d'erreurs accumulées par les particuliers tout au long de la vie, avec parfois de lourdes conséquences. Des solutions existent pour éviter les conflits.
- OpenLux : Xavier Niel fait escale au Grand-Duché pour contrôler un opérateur télécoms suisse .NJJ, le groupe personnel du fondateur de Free, détient l'entreprise Salt Mobile par l'intermédiaire d'un montage complexe au Luxembourg.
- Dette de la BCE : « Aucun traité n'interdit à un créancier de renoncer à ses créances » .Six des près de cent cinquante économistes signataires d'un appel à l'annulation de la dette de la BCE répondent dans une tribune au « Monde » aux arguments que Christine Lagarde a opposé à leur appel.
- OpenLux : le Luxembourg, un aimant pour les grandes fortunes françaises .Une quarantaine de familles parmi les plus riches de France mettent leur patrimoine à l'abri au Grand-Duché. Certaines ont accepté d'expliquer au « Monde » les raisons de ce réflexe luxembourgeois.
- Les majors du pétrole affectées par des pertes historiques en 2020 .Sous l'effet des conséquences économiques de la crise sanitaire, les cinq plus grandes compagnies mondiales ont cumulé, l'an passé, plus de 77,1 milliards de dollars de pertes. Une première qui les conduit à couper dans leurs effectifs et dans leurs investissements.
- Le CESE propose des pistes d'amélioration pour le commerce .Dans un rapport publié mardi 9 février, le Conseil économique, social et environnemental propose notamment d'harmoniser la fiscalité des différents acteurs du commerce, et de faciliter la transition numérique et écologique du petit commerce.
- Aide au développement : « La France investit presque deux fois plus dans des projets agro-industriels que dans des projets d'agroécologie » .Les deux responsables d'associations humanitaires Sylvie Bukhari-de Pontual et Pierre Micheletti plaident, dans une tribune au « Monde », pour une plus grande transparence des investissements français dans l'agriculture au niveau mondial.
- Le palmarès des start-up françaises gagne en consistance .La composition du Next 40 et du French Tech 120, les deux classements de référence pour les jeunes pousses françaises, a été révélée lundi 8 février.
- Le mariage des musées et des marques, une tendance qui s'amplifie depuis trois ans .Les digues sont tombées entre la sphère culturelle et le commercial. De nombreuses institutions apposent leur griffe sur des produits éloignés de leur cœur de métier.
- La vente des biens culturels résiste à la pandémie .Le chiffre d'affaires global des quatre univers étudiés par GFK – livre, jeu vidéo et consoles, musique et vidéo – a augmenté de 4 % en 2020, malgré les périodes de confinement
- Veolia-Suez : « Comment l'opération pourrait-elle être autrement que guerrière ? » .Les OPA hostiles sont-elles vouées à l'échec, s'interroge Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde », en retraçant quelques épisodes marquants du capitalisme tricolore.
- Sur le marché du travail, des jeunes inquiets et des entreprises frileuses .Si les incertitudes liées à la crise du Covid-19 font que les embauches de débutants se réduisent, les salaires, eux, ne décrochent pas.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- La crise du Covid a fait plonger Société Générale dans le rouge en 2020 .Malgré le rebond constaté aux troisième et quatrième trimestres, la banque n‘a pas réussi à compenser les lourdes pertes du premier semestre, liées à la crise. Sur l‘ensemble de l‘année, les pertes s‘élèvent à 258 millions d‘euros.
- La Cour des comptes alerte sur le financement du Fonds de garantie des victimes .Hausse des coûts d‘indemnisation des victimes et de la non-assurance… l‘institution s‘inquiète de la situation financière du fonds de garantie des assurances obligatoires, et du fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme.
- Valérie Baudson va succéder à Yves Perrier à la tête d‘Amundi .La patronne de la gestion passive d‘Amundi et de sa filiale CPR AM va remplacer en mai le dirigeant historique de la gestion d‘actifs du Crédit Agricole. Yves Perrier deviendra alors président du conseil d‘administration. Amundi va renouer avec le dividende après une année 2020 en demi-teinte, marquée par la crise sanitaire.
- LVMH devient la première capitalisation européenne .Avec une valorisation de 271 milliards d‘euros, le géant français du luxe (et propriétaire du Groupe Les Echos Le Parisien) a dépassé Nestlé et devient la plus grande entreprise cotée en Europe. La capacité de LVMH à résister à la crise a été saluée par les investisseurs. Le groupe a déjà gagné 5 % en bourse cette année après avoir grimpé de 23 % en 2020.
- Un tiers des ménages ont un crédit immobilier, un record .Le nombre de ménages détenant un crédit immobilier a dépassé 31 %, selon l‘Observatoire du crédit aux ménages, une publication proche des banques. Un niveau atteint seulement trois fois en vingt ans.
- Les boursicoteurs français s‘emparent à leur tour des produits dérivés .Comme aux Etats-Unis, de plus en plus d‘investisseurs particuliers sont actifs sur les produits dérivés sur le marché français. L‘Hexagone a enregistré la plus forte croissance du trading en ligne de dérivés non cotés en Europe, et un doublement du nombre d‘utilisateurs de dérivés cotés.
- Veolia-Suez : le gendarme boursier embourbé dans la bataille juridique .L‘AMF a accusé réception du dépôt de l‘offre par Veolia. Mais Suez conteste la validité du dépôt de l‘offre, car le tribunal de Nanterre avait interdit à Veolia d‘agir dans ce sens. La situation est inédite, et place le gendarme boursier dans une situation inconfortable.
.Source : Les echos
0 Commentaire