
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Les « majors » du pétrole affectées par des pertes historiques en 2020 .Sous l'effet des conséquences économiques de la crise sanitaire, les cinq plus grandes compagnies mondiales ont cumulé plus de 77,1 milliards de dollars de pertes, l'an dernier. Une première qui les conduit à couper dans leurs effectifs et leurs investissements.
- Le CESE propose des pistes d'amélioration pour le commerce .Dans un rapport publié mardi 9 février, le Conseil économique, social et environnemental propose notamment d'harmoniser la fiscalité des différents acteurs du commerce, et de faciliter la transition numérique et écologique du petit commerce.
- Aide au développement : « La France investit presque deux fois plus dans des projets agro-industriels que dans des projets d'agroécologie » .Les deux responsables d'associations humanitaires Sylvie Bukhari-de Pontual et Pierre Micheletti plaident, dans une tribune au « Monde », pour une plus grande transparence des investissements français dans l'agriculture au niveau mondial.
- Le palmarès des start-up françaises gagne en consistance .La composition du Next 40 et du French Tech 120, les deux classements de référence pour les jeunes pousses françaises, a été révélée lundi 8 février.
- Le mariage des musées et des marques, une tendance qui s'amplifie depuis trois ans .Les digues sont tombées entre la sphère culturelle et le commercial. De nombreuses institutions apposent leur griffe sur des produits éloignés de leur cœur de métier.
- La vente des biens culturels résiste à la pandémie .Le chiffre d'affaires global des quatre univers étudiés par GFK – livre, jeu vidéo et consoles, musique et vidéo – a augmenté de 4 % en 2020, malgré les périodes de confinement
- Veolia-Suez : « Comment l'opération pourrait-elle être autrement que guerrière ? » .Les OPA hostiles sont-elles vouées à l'échec, s'interroge Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde », en retraçant quelques épisodes marquants du capitalisme tricolore.
- Sur le marché du travail, des jeunes inquiets et des entreprises frileuses .Si les incertitudes liées à la crise du Covid-19 font que les embauches de débutants se réduisent, les salaires, eux, ne décrochent pas.
- L'« effet cicatrice » ou les carrières abîmées des jeunes diplômés de la « génération Covid » .« Une génération à l'arrêt » 2|3. L'entrée sur le marché du travail en pleine crise liée à la pandémie se fait dans des conditions dégradées, qui devraient laisser des traces pendant plusieurs années.
- Ambiance de fin de règne autour de la Mercedes Classe S .Le modèle symbolise la toute-puissance des grosses voitures et l'hégémonie de moteurs thermiques toujours plus vigoureux.
- Covid-19 : les radios apportent leurs bonnes ondes à la jeunesse en détresse .Bien que de moins en moins écoutées par les jeunes adultes, les radios redoublent d'opérations spéciales en signe de solidarité avec une génération frappée de plein fouet par la pandémie.
- Annuler la dette des pays de l'Union européenne : un débat théorique .De nombreux économistes militent pour une annulation des créances des Etats membres de l'UE auprès de la banque centrale européenne. A l'heure où les taux d'intérêt sont très bas, cette question paraît moins cruciale que celle de l'allocation des sommes empruntées et de la révision du pacte de stabilité.
- L'avenir du régime de garantie des salariés inquiète les partenaires sociaux .Un projet de réforme est susceptible de fragiliser la prise en charge des salariés employés dans une société liquidée ou en difficulté.
- Pour les jeunes, des discriminations à l'emploi décuplées en temps de crise .Dans un marché du travail en tension, les biais de traitement différencié des candidats selon leur âge, leurs origines ou leurs caractéristiques physiques tendent à se renforcer.
- Il faut « donner une valeur aux impacts écologiques et sociaux de l'entreprise » .Des dirigeants d'entreprises et d'associations de l'économie sociale appellent, dans une tribune au « Monde », à la mise en place d'une véritable comptabilité sociale et environnementale dans le bilan des entreprises.
- Pour les futurs cuisiniers, un apprentissage entravé par la crise liée au Covid-19 .Avec la fermeture des restaurants, nombre de jeunes apprentis se retrouvent amputés d'une grande partie de leur formation. Et avec des incertitudes pour « l'après ».
- Epargne solidaire : une année 2020 record .Le nombre de produits financiers labellisés Finansol était de 166 fin 2020. Un troisième fonds en euros d'assurance-vie a reçu ce label qui fait référence en matière d'épargne solidaire en France.
- Climat : « Les banques centrales ne doivent plus attendre pour agir » .La BCE, la Banque de France ou la Banque d'Angleterre annoncent leur volonté de lutter contre le changement climatique, mais se perdent dans une approche purement quantitative sans issue, analyse Eric Albert, journaliste au « Monde ».
- Baisse du niveau en maths : « La formation des enseignants est au centre des préoccupations, mais son contenu ne fait pas consensus » .Deux récentes enquêtes pointent du doigt le faible niveau des élèves français en mathématiques. Vincent Troger, maître de conférences émérite en sciences de l'éducation, rappelle dans une tribune au « Monde » que des débats scientifiques sur les finalités et modalités d'enseignement de la discipline retardent l'amélioration de la situation.
- OpenLux : l'insatiable appétit des Français pour les sociétés luxembourgeoises .Près de 15 000 Français possèdent des sociétés au Luxembourg, totalisant au moins 100 milliards d'euros d'actifs, soit 4 % du PIB français. Une pratique souvent à la frontière de la légalité.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- LVMH devient la première capitalisation européenne .Avec une valorisation de 271 milliards d‘euros, le géant français du luxe a dépassé Nestlé et devient la plus grande entreprise cotée en Europe. La capacité de LVMH à résister à la crise a été saluée par les investisseurs. Le groupe a déjà gagné 5 % en bourse cette année après avoir grimpé de 23 % en 2020.
- Un tiers des ménages ont un crédit immobilier, un record .Le nombre de ménages détenant un crédit immobilier a dépassé 31 %, selon l‘Observatoire du crédit aux ménages, une publication proche des banques. Un niveau atteint seulement trois fois en vingt ans.
- Les boursicoteurs français s‘emparent à leur tour des produits dérivés .Comme aux Etats-Unis, de plus en plus d‘investisseurs particuliers sont actifs sur les produits dérivés sur le marché français. L‘Hexagone a enregistré la plus forte croissance du trading en ligne de dérivés non cotés en Europe, et un doublement du nombre d‘utilisateurs de dérivés cotés.
- Veolia-Suez : le gendarme boursier embourbé dans la bataille juridique .L‘AMF a accusé réception du dépôt de l‘offre par Veolia. Mais Suez conteste la validité du dépôt de l‘offre, car le tribunal de Nanterre avait interdit à Veolia d‘agir dans ce sens. La situation est inédite, et place le gendarme boursier dans une situation inconfortable.
- BPCE prêt à retirer Natixis de la cote pour 3,7 milliards d‘euros .L‘organe central des Banques Populaires et des Caisses d‘Epargne lance une offre publique d‘achat simplifiée sur les 29,3 % du capital de Natixis qu‘il ne détient pas. Le prix sera de 4 euros par action.
- Eiffel Investment accélère ses levées de fonds .La boutique spécialiste de la dette privée présidée par Fabrice Dumonteil signe le premier closing d‘un fonds de capital-développement dédié à la transition énergétique. Cette société de gestion contrôlée par l‘homme d‘affaires Jacques Veyrat a porté ses encours de 2 à 3 milliards d‘euros en un peu plus d‘un an, avec une collecte nette d‘un milliard.
- Bonus : à wall street, les disparités s‘accroissent .Malgré les performances exceptionnelles de leurs activités de marché, les banques américaines se veulent plutôt conservatrices en matière de bonus. La crise sanitaire a brisé la relative uniformité des politiques de rémunérations variables à wall street.
.Source : Les echos
0 Commentaire