
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Aéronautique : comment Airbus a détrôné Boeing .Numéro un mondial de l'aéronautique depuis trois ans, l'avionneur européen doit son succès à ses appareils de taille moyenne et à l'envolée des compagnies à bas coûts.
- « Dans les instances dirigeantes des entreprises, les femmes se partagent les sièges mais pas le pouvoir » .Si la loi a réussi à féminiser les conseils d'administration ou de surveillance des sociétés les plus importantes, les femmes restent souvent cantonnées à des directions considérées comme secondaires, déplore Isabelle Beyneix, professeure de droit privé, dans une tribune au « Monde ».
- La Croix-Rouge veut accélérer l'innovation sociale .Pauvreté croissante, raréfaction des ressources, fracture numérique… Confrontée à des défis grandissants, la Croix-Rouge s'appuie sur les acteurs de terrain, de l'association comme du secteur privé. Elle encourage leurs initiatives au sein de 21, un nouveau lieu ressources qui fourmille d'initiatives positives.
- SCPI : une réforme pour y voir plus clair dans ses placements immobiliers .Classification, présentation des performances et des frais : les sociétés de gestion s'engagent à harmoniser leur communication sur les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) pour faciliter les comparaisons.
- « Dans certains secteurs d'activité, l'écart salarial entre hommes et femmes dépasse 50 % » .Si les femmes sont en moyenne payées 16 % de moins que les hommes à temps de travail égal, ce taux est bien plus élevé dans certains secteurs bien identifiés, pour lesquels des mesures particulières devraient s'imposer, suggère dans une tribune au « Monde » le chercheur en gestion Patrice Roussel
- L'autonomie toute relative du cadre en forfait-jours .La nécessaire autonomie du cadre en forfait-jours ne se confond pas avec l'indépendance d'un travailleur… indépendant, rappelle le juriste Jean-Emmanuel Ray dans sa chronique.
- Deliveroo et trois de ses anciens dirigeants jugés au pénal pour « travail dissimulé » .Selon les enquêteurs, l'entreprise se présente faussement comme une plate-forme de livraison, et a employé en tant qu'indépendants des livreurs qui auraient dû être salariés.
- « La guerre en Ukraine réveille l'intérêt géostratégique pour le Groenland » .A mi-chemin entre les Etats-Unis et la Russie, et truffée de minerais dont les cours explosent, l'île arctique se trouve directement affectée par l'invasion de l'Ukraine, explique dans sa chronique Julien Bouissou, journaliste au« Monde ».
- Moderna dévoile son plan pour prévenir les futures pandémies .La biotech américaine veut développer une quinzaine de vaccins à ARN messager ciblant les agents pathogènes identifiés comme les plus grands risques de santé publique mondiale, dont Ebola, le VIH, le paludisme ou encore la tuberculose.
- Guerre en Ukraine : les géants de l'or noir soulignent leur rôle-clé pour assurer la sécurité énergétique .Réunies à Houston, au Texas, lundi, les plus grandes compagnies pétrolières ont fait valoir qu'ils contribuent à fournir de l'énergie bon marché et à sécuriser les approvisionnements.
- « Le “smart contract”, colosse technologique aux pieds d'argile » .L'avocat Fabrice Lorvo met en garde, dans une tribune au « Monde », contre les risques de sécurité et de contentieux que représente le codage informatique des contrats, abusivement présenté par certains sites Internet comme une garantie de bonne exécution juridique.
- Smartphones et tablettes reconditionnées : les consommateurs insuffisamment informés de l'état des produits, alerte la répression des fraudes .La DGCCRF a constaté des anomalies dans 62 % des établissements contrôlés, souvent un manque d'informations pour permettre de distinguer des produits remis en bon état de simples biens d'occasion.
- Les femmes enceintes « toujours trop discriminées » dans le monde du travail, dénonce la Défenseure des droits .L'autorité administrative indépendante a publié lundi un « guide juridique » pour rappeler aux salariées que la loi les protège.
- L'impossible équation de la banque centrale européenne face au risque de stagflation .L'institution s'apprêtait à relever son taux d'intérêt pour juguler l'inflation, mais la guerre en Ukraine change la donne. Sous peine d'étouffer un rebond économique fragile après deux ans de pandémie, la voilà contrainte de maintenir son soutien à l'économie.
- La crainte d'un embargo sur le pétrole russe provoque une panique financière, les bourses chutent .Le pétrole a frôlé 140 dollars le baril, les bourses européennes chutent de 4 %, pendant que l'euro se rapproche de la parité avec le dollar.
- 2017-2021, un quinquennat plutôt favorable pour les secteurs banquier et financier .Taxe sur les échanges en bourse allégée, fiscalité douce pour les gros salaires de la finance… les grandes réformes et mesures mises en œuvre entre 2017 et 2022 sont largement à l'avantage des deux secteurs.
- « Economiquement, Joe Biden est plus proche de Donald Trump que de Bill Clinton » .Adam Posen, économiste et président du Peterson Institute for International Economics, tire le bilan de la première année au pouvoir du chef d'Etat américain.
- CMA CGM : « Le chaos logistique a fait émerger un champion français » .Le groupe fondé en 1978 à Marseille par le Libanais Jacques Saadé affiche 18 milliards de dollars de profits pour 2021. Un résultat historique dans une époque marquée par les incertitudes, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- La medtech française en quête de champions .Si le savoir-faire des spécialistes français des dispositifs médicaux est reconnu, les start-up du domaine peinent encore à lever des fonds. L'Etat leur promet 400 millions d'euros.
- Guerre en Ukraine : « Sans souvent le savoir, nous étions l'objet d'une guerre de l'information destinée à saper les fondements de nos démocraties » .La « guerre de l'information » déclarée par le Kremlin s'inscrit dans une logique en cours depuis plusieurs années, rappelle David Colon, spécialiste de l'histoire de la propagande contemporaine. Les médias d'Etat russes interdits par l'Union européenne (UE) mercredi 2 mars en étaient les chevaux de Troie.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Les entreprises inquiètes de l‘impact de la guerre en Ukraine sur leurs assurances à l‘export .Les entreprises s‘interrogent sur la capacité des assureurs crédit à les couvrir contre les éventuels défauts de paiements de leurs partenaires en Russie compte tenu de la dureté des sanctions économiques imposées par les Occidentaux.
- Pourquoi la guerre en Ukraine place la BCE face à un dilemme .la banque centrale européenne avait pavé la voie vers une normalisation de sa politique monétaire. L‘invasion de l‘Ukraine par la Russie remet en cause sa stratégie. La banque centrale doit trouver un chemin étroit pour lutter contre une inflation de plus en plus forte, sans trop pénaliser une croissance qui montre des signes de faiblesse.
- Guerre en Ukraine : la flambée des prix de l‘énergie accentue la pression sur les bourses mondiales .Un vent de panique a soufflé ce lundi sur les bourses européennes alors que les prix du pétrole s‘envolent jour après jour vers de nouveaux sommets. Après avoir plongé de près de 5 % peu après l‘ouverture, le CAC 40 s‘est toutefois repris pour clôturer en baisse de 1,31 %. L‘absence de consensus en Europe pour un embargo sur le pétrole et le gaz russes a quelque peu rassuré les investisseurs.
- Comment la bourse de Londres coupe ses liens avec les entreprises russes .Alors que le débat public s‘est beaucoup focalisé sur les mesures contre les oligarques, le Royaume-Uni a également pris des sanctions touchant directement le marché financier londonien. La trentaine d‘entreprises russes cotées à Londres pesaient 450 millions de livres de capitalisation boursière avant les évènements. Le London Stock Exchange a suspendu la cotation de 28 d‘entre elles.
- Guerre en Ukraine : chute de l‘euro vers la parité avec le franc suisse et le dollar .L‘euro a valu moins de 1 franc suisse avant de se stabiliser. Les marchés n‘excluent plus que la devise européenne, sous 1,09 dollar, chute aussi à la parité avec le dollar. La guerre en Ukraine va pénaliser bien plus durement et durablement l‘Europe que les Etats-Unis.
.Source : Les echos
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