
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « C'est commettre une lourde erreur que d'opposer mixité sociale et droit au logement » .Le président de l'association Droit au logement opposable, Bernard Lacharme, appelle dans une tribune au « Monde » à une politique ambitieuse de mixité, la ségrégation et le mal-logement se nourrissant des mêmes processus d'exclusion.
- Assurance-vie : les unités de compte ne tiennent pas leurs promesses de rentabilité .L'investissement dans ces supports non garantis a fortement crû ces dernières années. Mais les frais grèvent lourdement leurs performances.
- « Faut-il répondre au désir de consommer pas cher ou assurer, par des produits innovants, la transition vers une économie plus sobre ? » .Alors qu'elle aurait pu inciter les entreprises, les syndicats et les pouvoirs publics à privilégier le « consommer mieux » au « consommer plus », la période inflationniste a au contraire entraîné une profusion de « défenseurs du pouvoir d'achat », explique dans sa chronique l'économiste Pierre-Yves Gomez. Les décideurs doivent choisir, selon leurs convictions, entre ces deux voies.
- Banquiers et assureurs n'encadrent pas encore assez la vente de produits à leurs clients âgés et fragiles .En 2021, les établissements financiers avaient été sommés d'instaurer des mesures pour mieux prendre en compte la vulnérabilité liée au grand âge. Le premier bilan est en demi-teinte.
- Le spécialiste des bureaux partagés WeWork dépose le bilan en Amérique du Nord .La procédure ne concerne pas les filiales hors des Etats-Unis et du Canada, a annoncé le groupe, qui estime que ses « opérations mondiales vont se poursuivre, comme d'habitude ».
- La junte birmane, en quête de devises étrangères, cherche à attirer les touristes .En France, des acteurs du secteur du tourisme n'hésitent pas promouvoir un pays dirigé par une dictature militaire depuis le coup d'Etat du 1ᵉʳ février 2021.
- Livreurs à vélo, VTC… les conditions de travail se dégradent .Malgré l'émergence d'un dialogue social encadré par l'Etat entre les plates-formes (Uber, Deliveroo) et les autoentrepreneurs qu'elles font travailler, les conditions de travail empirent. C'est le cas pour les livreurs d'Uber Eats, dont les rémunérations ont baissé ces dernières semaines.
- France Inter : Guillaume Meurice reçoit un avertissement qu'il va contester en justice .L'humoriste a été reçu, lundi, par la présidente de Radio France qui lui a signifié sa sanction, après qu'il a comparé, dans un sketch, Benyamin Nétanyahou à un « nazi sans prépuce ».
- « La grande livraison » : six livreurs font Paris-Bruxelles à vélo pour défendre leur droit au salariat .Ces coursiers auto-entrepreneurs de différents pays cherchent à rendre visible le projet de directive européenne qui prévoit d'instaurer une « présomption de salariat ». Proposition à laquelle la France est opposée comme les plates-formes Uber et Deliveroo.
- La France, en quête de nouveaux marchés, cherche à s'implanter en Ouzbékistan .Dans le sillage de la visite du président Macron, le 2 novembre, plusieurs grands groupes français ont fait le voyage pour tirer parti des ressources naturelles dont regorge la nation d'Asie centrale, laquelle, de son côté, veut se moderniser.
- Pour les entreprises, avoir un bon équilibre femmes-hommes dans sa main-d'œuvre rapporte .Une étude de BlackRock démontre que le rendement des entreprises où le nombre des salariés de deux sexes est équilibré est plus élevé
- En Chine, les cadres du parti bannis des fonds d'investissement .Nombre d'officiels chinois et leurs proches ont pris des participations dans des entreprises par l'intermédiaire de fonds d'investissement, avant d'utiliser leur influence pour assurer le succès de ces firmes.
- Telecom Italia : « Quel est le masque de vivendi dans la comédie qui se joue à Rome autour du sort de l'opérateur national ? » .Le conseil d'administration de Telecom Italia a donné son feu vert à la vente du réseau fixe de la firme au fonds d'investissement américain KKR. vivendi, premier actionnaire, s'y oppose vigoureusement à la façon du fanfaron Capitan. Mais peut-être qu'il devrait jouer les Arlequin, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Tempêtes Ciaran et Domingos : 126 000 foyers toujours privés d'électricité .Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d'électricité, annonce avoir mobilisé 4 400 techniciens, prestataires et salariés « venus en renfort d'autres régions » pour résoudre les pannes.
- « Après le conflit en Ukraine, la guerre entre Israël et le Hamas menace à son tour de freiner une croissance mondiale déjà anémiée » .Si le cours du pétrole s'emballe, les coûts de production et de transport des engrais et des denrées alimentaires suivront, alerte la Banque mondiale. La pire des menaces pour des millions d'êtres humains, explique dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
- « Le travail dans la sous-traitance : plus pénible et plus dangereux » .Dans le cadre d'un projet de médiation scientifique du Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po, diffusé en collaboration avec « Le Monde », deux économistes comparent les conditions de travail des entreprises preneuses et donneuses d'ordres.
- Tempêtes Ciaran et Domingos : la réparation du réseau électrique a coûté la vie à un agent d'Enedis .Depuis le 1er novembre, pour faire face aux intempéries, le gestionnaire du réseau d'électricité a mobilisé, dans des conditions souvent dantesques, environ 4 400 techniciens. Un employé du Gers, venu en Bretagne en renfort, a été électrocuté samedi 4 novembre.
- « Une imposition minimale de 15 % des multinationales ne réglera pas le problème des écarts d'imposition entre grands groupes et PME » .Vincent Drezet, porte-parole d'Attac, explique dans une tribune au « Monde » que la transposition dans la loi de finances 2024 de l'accord de l'OCDE sur la taxation des multinationales reste insuffisante par rapport aux enjeux d'une fiscalité mondiale juste et efficace.
- « Que sait-on du travail ? » : les effets délétères de la sous-traitance sur la santé des salariés .Dans le cadre du projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? », lancé par le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po, et diffusé en collaboration avec « Le Monde », Nadine Thévenot et Corinne Perraudin expliquent que l'externalisation du travail aboutit régulièrement à la sortie des tâches pénibles de l'entreprise, avec les risques sur la santé qui en découlent pour les salariés des
- Davantage de temps pour agir contre un avocat fautif .La Cour de cassation a modifié sa jurisprudence sur les délais de la prescription concernant les actions en responsabilité d'un avocat ayant commis une faute de procédure.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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