Revue de presse : l'info à la une du 07/06/2024

Presse française boursière et financière du vendredi 7 juin 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Crédit immobilier : le risque de « dégâts climatiques » devient-il un critère de refus ? .Avec la multiplication des sinistres liés, notamment, aux inondations et aux sécheresses, les prêts immobiliers pourraient devenir plus difficiles à obtenir dans certains territoires.

- L'aéroport de Beauvais, la ruée vers l'Est d'un « accélérateur d'Europe » .« Europe, les bienfaits de l'élargissement » (5/5). Avec des vols exclusivement low cost, la plate-forme picarde est un incontournable dans le trafic aérien vers des destinations d'Europe centrale et orientale. Elle doit accueillir 6 millions de passagers cette année.

- Le néo assureur Alan remporte la couverture santé d'au moins 60 000 fonctionnaires .Le recours de la MGEN contre le résultat de l'appel d'offres du ministère de la transition écologique a été rejeté. L'attribution de ce contrat emblématique à un assureur privé irrite les syndicats.

- Européennes 2024 : comprendre le débat sur l'arrêt de la voiture à moteur thermique en 2035 .L'interdiction annoncée de la vente des véhicules thermiques neufs a été l'un des principaux points de débat de la campagne des européennes. Au nom de la défense des automobilistes, la droite et l'extrême droite veulent revenir sur cette législation phare de la dernière législature.

- La banque centrale européenne entame une première baisse très prudente de ses taux .L'institut de Francfort a réduit son taux directeur de 4 % à 3,75 %, jeudi 6 juin, mais il prévient que l'inflation va rester élevée encore longtemps en zone euro.

- « Marianne » : Jean-François Kahn dénonce la vente envisagée au milliardaire catholique Pierre-Edouard Stérin .Le cofondateur de l'hebdomadaire dirigé par Natacha Polony depuis 2018 prend position contre la cession du titre par Daniel Kretinsky au fondateur de Smartbox, qui se revendique libertarien conservateur.

- Rome lève son veto au rachat de Microtecnica par safran pour 1,65 milliard d'euros .Cette acquisition sera la plus importante réalisée par l'équipementier aéronautique français depuis le rachat de zodiac, en 2018.

- Peut-on porter des claquettes-chaussettes à la DRH ? .« Work in progress ». Naguère réservée au vendredi, la décontraction vestimentaire en entreprise est désormais la norme. Ce style « casual every day » peut même revêtir une dimension politique.

- « Avec la loi pour le plein-emploi, le risque de déstabilisation de l'offre de garde d'enfants est grave » .Un collectif de maires, de présidents d'intercommunalités et d'élus locaux appelle, dans une tribune au « Monde », à amender la loi – qui donne la responsabilité de l'accueil du jeune enfant à la charge des communes – pour permettre aux politiques déjà mises en place à l'échelle intercommunale de perdurer.

- Face aux incertitudes économiques, les Chinois se ruent sur l'or, « plus sûr pour placer de l'argent » .Alors que la deuxième économie mondiale peine à repartir après les années de pandémie et avec un marché immobilier en crise, la consommation d'or a progressé de 6 % au premier trimestre dans le pays.

- la banque centrale européenne abaisse ses taux directeurs d'un quart de point .Cette décision met fin à un cycle de relèvement des taux sans précédent lancé en juillet 2022, ce à quoi ont succédé neuf mois de stabilité à des niveaux record. La dernière baisse des taux de la BCE remonte à presque cinq ans, en septembre 2019.

- Au moins quatre morts et vingt-sept blessés dans une collision ferroviaire en République tchèque .L'accident s'est produit entre un train de passagers et un convoi de fret mercredi soir à Pardubice, une ville située à une centaine de kilomètres de Prague.

- Chez Cooperl, géant breton du cochon, un groupe d'éleveurs frondeurs veut renverser la direction .Des centaines d'adhérents dénoncent l'opacité de la gouvernance et la stratégie de Cooperl Arc Atlantique, la plus importante coopérative porcine du pays. Une tentative de « putsch » qui rappelle celle qui a eu lieu en 2020 dans le groupe sucrier Tereos.

- A Radio France, Vincent Meslet va remplacer Laurence Bloch .La présidente de Radio France, Sibyle Veil, a annoncé la nomination de l'actuel directeur général de Newen France, jeudi 6 juin, pour prendre la suite de la directrice des antennes et de la stratégie éditoriale du groupe public.

- Le péage urbain de New York reporté sine die par la gouverneure démocrate .Kathy Hochul a annoncé mercredi 5 juin l'abandon du projet, censé lutter contre les embouteillages et la pollution à Manhattan, mais fortement critiqué en raison des tarifs très élevés prévus.

- Concurrence ferroviaire : « Proxima est la première start-up à sécuriser un financement suffisant pour tester son offre » .La société, qui vient de passer commande de douze TGV à alstom et a obtenu un milliard d'euros du fonds Antin Infrastructure Partners, entend s'attaquer au monopole de la SNCF. Mais la concurrence doit encore faire la preuve de sa pertinence, dans un secteur très subventionné, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Paris 2024 : les restaurateurs parisiens demandent des indemnisations .Le syndicat de cafetiers et restaurateurs a demandé, mercredi 5 juin, au préfet de police de Paris un dédommagement pour les professionnels des quais de Seine dont les clients devront être en possession d'un QR code du 18 au 26 juillet.

- Atos, toujours otage de sa restructuration financière .Pourtant exsangue, le groupe informatique décale, une nouvelle fois, au début de la semaine du 10 juin, le choix de son repreneur financier entre les offres présentées par David Layani et par Daniel Kretinsky.

- Nvidia, fabricant de microprocesseurs et géant de l'IA, pèse désormais plus que toutes les entreprises du CAC 40 réunies .Le fournisseur des puces de l'IA et des nouveaux data centers a dépassé les 3 000 milliards de dollars de capitalisation. Il vaut, à lui tout seul, plus que l'ensemble des entreprises du CAC 40 réunies.

- Aux Pays-Bas, la commande de sous-marins au groupe français Naval Group suscite une bataille politique et pourrait être remise en cause .Le contrat remporté par le groupe français de la défense, qui fait l'objet d'une vif débat. Le parti d'extrême droite de Geert Wilders, qui mène le nouveau gouvernement de coalition, estime que l'offre n'est pas assez favorable à l'industrie nationale.

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LES ECHOS

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