
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Sauver le climat et créer des emplois : le manifeste de la CGT, Greenpeace et Attac .Une vingtaine de syndicats et d'associations posent les bases d'une plate-forme sociale et écologique, sans cacher les désaccords sur le nucléaire ou la taxe carbone.
- « La planification, une idée d'avenir » : un programme progressiste pour mener la reconstruction écologique .Avec le retour en grâce de l'intervention de la puissance publique au gré de la crise sanitaire, la revue « L'Economie politique » propose, dans un riche dossier, de réaliser l'ambitieux objectif d'arriver à la neutralité carbone grâce au rôle centralisateur de l'Etat.
- Comment compléter sa future retraite avec des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) .L'achat de parts de SCPI en nue-propriété est une option pour se créer un complément de revenus en vue de la retraite, sans alourdir son imposition actuelle.
- Covid-19 : les Européens contraints de réagir à la décision de Joe Biden de soutenir la levée des brevets sur les vaccins .Jusqu'ici réticent, Emmanuel Macron s'est dit, jeudi, « favorable à ce qu'il y ait cette ouverture de la propriété intellectuelle ». L'Allemagne et la Suisse ont maintenu leur opposition à la suspension des brevets.
- Sommet de Porto : redonner foi en l'Europe sociale .Durant deux jours, chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent afin de redonner une impulsion à certains projets dont ceux sur les travailleurs des plates-formes ou sur le devoir de vigilance des entreprises.
- Dominique Méda : « La réforme de la fonction publique va affaiblir considérablement l'administration en la rendant dépendante du pouvoir politique » .Dans sa chronique au « Monde », la sociologue met en garde contre un projet d'ordonnance menaçant la marge d'indépendance critique des corps d'inspection générale de l'administration.
- Les professionnels de la restauration d'entreprise veulent chercher les salariés « là où ils se trouvent » .Avec la pandémie de Covid-19, les cantines ont été désertées. Pour des raisons de sécurité sanitaire, le libre-service a laissé place au « click and collect », puis aux « frigos connectés ». Le secteur, qui a annoncé 6 000 suppressions d'emplois, tente une diversification de l'offre.
- « Penser les glaciers comme des acteurs d'un monde que nous habitons en commun » .Face au projet d'un troisième téléphérique sur le glacier de la Meije (Hautes-Alpes), un collectif d'habitants, alpinistes, chercheurs et personnalités engagées dans la défense de l'environnement, propose, dans une tribune au « Monde », de réinventer des formes de relations à la montagne.
- L'Autorité européenne de sécurité des aliments ne considère plus le dioxyde de titane comme un additif fiable .L'E171, qui se présente sous forme de poudre, est constitué de particules de dioxyde de titane. Il est utilisé dans divers aliments pour ses propriétés colorantes (pigment blanc) et opacifiantes. L'EFSA estime qu'il ne peut plus être considéré comme sûr.
- Tensions dans les eaux de Jersey : les raisons de la colère des pêcheurs français .Après avoir tenté de bloquer pendant plusieurs heures l'entrée du port de Saint-Hélier à Jersey, jeudi, une cinquantaine de bateaux français ont mis fin à leur opération.
- On a testé… l'AirTag, la balise d'Apple qui permet de retrouver ses clés .Attaché à un porte-clés ou à un sac, le mouchard Bluetooth signale sa position lorsqu'on le perd, à la maison comme dans la rue.
- Le Crédit mutuel Arkéa généreux avec son patron démissionnaire .Ronan Le Moal, qui a démissionné en février 2020 de ses fonctions de directeur général, a perçu 3,25 millions d'euros au titre de la cessation de son contrat de travail. Le versement d'indemnités de départ à un dirigeant mandataire social qui s'en va de sa propre initiative est contraire au code de gouvernance Afep-Medef.
- Au deuxième trimestre, l'économie française poursuit sa convalescence .Selon l'Insee, le PIB augmenterait de l'ordre d'un quart de point (+ 0,25 %) entre avril et juin 2021. L'institut de statistiques se montre prudent pour le second semestre.
- Pêche post-Brexit : « Au moins, quand les Allemands nous ont envahis, ils n'ont pas éteint la lumière » .La presse britannique répond aux tensions impliquant les pêcheurs hexagonaux à Jersey avec une tonalité martiale. Jeudi, des marins français manifestaient au large de l'île, et Londres et Paris y envoyaient leurs navires.
- Pourquoi la France refuse d'interdire le démarchage téléphonique .Les consommateurs qui ne veulent pas être prospectés par téléphone doivent s'inscrire sur une liste d'opposition, Bloctel. Parlement et gouvernement refusent d'inverser le système au nom de la préservation de l'emploi.
- Compteurs Linky et données personnelles : la CNIL clôture la procédure de mise en demeure visant Engie .Le gendarme français de la protection des données a annoncé jeudi mettre fin à la mise en demeure visant Engie sur la gestion des données personnelles collectées par les compteurs Linky, jugeant que les manquements « ont cessé ».
- « Nous ne pouvons tolérer qu'une poignée d'acteurs préempte les données européennes au bénéfice exclusif de leurs modèles d'affaire » .Les trois promoteurs pour la France de l'initiative européenne Gaia-X de gestion des données plaident, dans une tribune au « Monde », pour un « cloud de confiance » commun à l'Union européenne
- Cinéma : le calendrier concerté des sorties de films est mort-né .Une autorégulation visant à apaiser la concurrence lors de l'arrivée sur les écrans de près de 450 œuvres n'a pas convaincu les studios américains et les grands groupes français.
- Pénurie de puces : « Tous les constructeurs automobiles ont concentré les efforts sur les modèles haut de gamme les plus rentables » .La pénurie de puces dans l'automobile a causé une catastrophe industrielle, mais généré des bénéfices record, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Bruxelles planche sur sa stratégie industrielle .L'Europe cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de pays étrangers dans des domaines stratégiques comme les produits pharmaceutiques ou les semi-conducteurs.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Rentabilité sous pression pour les réseaux d‘agences bancaires en France .Les réseaux français de BNP Paribas et de Société Générale font partie des points faibles du premier trimestre pour les deux groupes. Le produit net bancaire de l‘ensemble des réseaux français de détail a décliné de 1,2 % par an depuis 2015, selon une étude. A terme, les établissements pourraient être acculés à des plans d‘économie plus drastiques.
- Crédit Agricole SA : le résultat bondit de 64 % au premier trimestre .La banque mutualiste voit son coût du risque fondre d‘une année sur l‘autre. Dans le même temps les revenus progressent et les charges diminuent dans l‘ensemble de ses métiers. De quoi ramener à 1,04 milliard d‘euros le résultat trimestriel de Crédit Agricole SA.
- Covid : les banques centrales commencent à réduire les aides d‘urgence .Baisse des taux, achats massifs d‘obligations… les banques centrales ont multiplié les interventions pour soutenir leurs économies face au coronavirus. Mais avec la sortie de crise, elles commencent à réfléchir à l‘extinction de ces programmes. Certaines sont déjà passées à l‘action.
- Plusieurs fonds sur les rangs pour entrer au capital du numéro 2 du courtage en assurance .Une série de fonds anglo-saxons, dont Warburg Pincus et Blackstone, le canadien OTTP, ou encore l‘émirati Mubadala veulent une part minoritaire dans le futur poids lourd du courtage que doivent former les groupes Siaci Saint Honoré et Diot en se rapprochant.
- Les réseaux d‘agences soutiennent les résultats de BPCE .Le groupe bancaire a vu ses revenus bondir de 10 % et ses bénéfices doubler au premier trimestre. Les bonnes performances de Natixis sur les marchés ont aidé, mais la dynamique des réseaux Banque Populaire et Caisse d‘Epargne est également notable, dans un contexte économique toujours incertain.
- Dette : la France se finance à nouveau à taux positif .Paris a émis 6,81 milliards d‘euros de dette à dix ans, pour un rendement de 0,13 %. Il s‘agit de son taux à l‘émission le plus élevé sur cette maturité depuis près de deux ans. Un signe de plus que les investisseurs anticipent un retour à la normale en zone euro.
- Crédit immobilier : les taux continuent de tutoyer les plus bas jamais enregistrés .En mars, la Banque de France constate un nouveau recul des taux du crédit à l‘habitat, à 1,18 %, soit juste au-dessus du record de décembre 2019, à 1,17 %. Les courtiers constatent cependant un début de hausse qui pourrait pénaliser les primo-accédants.
.Source : Les echos
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