
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Election présidentielle 2022 : « L'ensemble du traitement socio-fiscal des couples mériterait d'être revu » .Le projet de réforme de l'imposition sur le revenu des couples, proposé par le candidat Macron, est une avancée. Mais il faudrait aller plus loin pour régler les nombreuses incohérences du système, estiment l'économiste Nicolas Frémeaux et la démographe Marion Leturcq, dans une tribune au « Monde ».
- Le contexte préélectoral impacte peu les décisions d'entreprise .Dans un entretien au « Monde », les économistes Eric Heyer et Jean-Marc Daniel partagent le constat d'un faible impact de la campagne sur les investissements et l'emploi, malgré un climat global très incertain lié à l'inflation et à la guerre en Ukraine.
- Une entreprise peut-elle soutenir un candidat à l'élection présidentielle ? .En 2022, les chefs d'entreprise ont plus à perdre qu'à gagner à s'engager dans la campagne. La démarche est perçue comme déplacée et source de division.
- Le nouveau plaquage de Greenpeace contre TotalEnergies, sponsor officiel de la Coupe du monde de rugby 2023 .Dans une lettre ouverte, l'association de défense de l'environnement reproche à l'entreprise de maintenir ses grands projets gaziers en Russie, un pays « dont le régime est coupable de crimes de guerre ».
- Immobilier : pour loger un enfant étudiant, vaut-il mieux acheter ou louer ? .Mulhouse, Boulogne-sur-mer, Saint-Etienne, Roubaix, Metz, etc. : autant de villes où il est plus intéressant, si on le peut, d'acheter un studio étudiant plutôt que de le louer, selon une étude récente. C'est bien moins le cas à Paris ou à Lyon…
- « “Code du travail numérique” : peut-on connaître ses droits, juste en un clic ? » .L'outil, entré en vigueur en 2020, affiche un certain succès auprès des salariés désireux de connaître leurs droits en entreprise. Mais un tel exercice de vulgarisation et de simplification n'est jamais sans risque, alerte dans sa chronique Anne Rodier, journaliste au « Monde ».
- Le marché d'échange de quotas de pollution est « un important coup de pouce à la décarbonation » .L'économiste Anna Créti défend, dans une tribune au « Monde », l'efficacité du marché européen d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre, attestée par sa volatilité en cette période de crise du gaz russe.
- « Le grand retour de la terre dans les patrimoines » : taxer le foncier pour lutter contre les inégalités .Les économistes Alain Trannoy et Etienne Wasmer proposent de faire basculer 60 milliards d'euros d'impôts prélevés sur les salaires et les investissements vers les rentes immobilières et foncières.
- Face au vieillissement de sa population, la Finlande tente d'attirer les étrangers .Le pays nordique va devoir accueillir 50 000 travailleurs étrangers d'ici à 2030, puis 10 000 chaque année, pour maintenir son modèle social.
- Dans la « tech », les effets très limités des politiques d'ouverture aux femmes .Les écoles et les entreprises ont multiplié les politiques d'incitation afin d'attirer plus de femmes vers les métiers du numérique. Sans réel succès : elles plafonnent toujours à 17 % des effectifs.
- Face à la vague de froid, le gouvernement débloque des aides d'urgence pour les agriculteurs .Dans le Tarn-et-Garonne, « un des territoires les plus touchés » par le gel, le premier ministre, Jean Castex, a annoncé un fonds d'aide d'urgence d'un montant de 20 millions d'euros.
- CGR, le deuxième réseau de salles de cinémas en France, cherche acquéreur .La vente pourrait s'effectuer sur une base d'un milliard d'euros, selon Jocelyn Bouyssy, directeur général du groupe familial.
- La Pologne bloque l'adoption de l'impôt minimum des multinationales en Europe .Varsovie s'est opposé, mardi 5 avril, au projet de directive visant à instaurer une taxation minimale de 15 % sur les bénéfices des multinationales, qui doit être adoptée à l'unanimité des Vingt-Sept.
- Au Royaume-Uni, la privatisation de l'irrévérencieuse Channel 4 fait des remous .La chaîne de télévision publique aux programmes-cultes (« Peep Show », « Big Brother »…) va être mise en vente, a annoncé, le 4 avril, la ministre de la culture Nadine Dorries. Une nouvelle qui soulève des réserves, y compris dans le camp conservateur.
- « C'est pas beaucoup mieux que chez Deliveroo » : dans les « dark stores », les petites mains de la livraison à domicile .Trajets minutés, horaires décalés… Les jeunes pousses de la livraison à domicile embauchent à tour de bras en CDI. Mais les conditions de travail restent difficiles.
- Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, tente de rester dans la course spatiale .Distancé par son rival Elon Musk, l'Américain annonce 83 lancements pour sa constellation de satellites, qui utiliseront notamment des fusées et des moteurs de son entreprise Blue Origin.
- « La démondialisation va conduire à deux blocs sans cesse plus séparés : celui de la Chine et celui des Etats-Unis » .La guerre commerciale avec la Chine puis l'invasion de l'Ukraine incitent les entreprises à tenir compte du risque géopolitique pour relocaliser leur production et leur commerce, analyse le journaliste au « Monde » Arnaud Leparmentier dans sa chronique.
- Arianespace signe avec Amazon le plus important contrat de son histoire .Amazon a retenu la future fusée européenne Ariane-6 pour dix-huit lancements, afin de mettre en orbite une partie des satellites de sa constellation Kuiper, dont l'objectif est de diffuser l'Internet à haut débit sur toute la planète d'ici à 2030.
- Retraite à 60 ans : combien de trimestres faut-il pour un départ après une « carrière longue »? .La principale difficulté, pour savoir si l'on a droit à une retraite anticipée pour « carrière longue », est de distinguer les trimestres qui sont pris en compte et ceux qui ne le sont pas, ou pas complètement, explique Dominique Prévert, associé chez Optimaretraite.
- Le vélo à assistance électrique en pleine forme .Le marché continue de progresser, en dépit d'une stagnation des trajets effectués à vélo en 2021. L'industrie française craint toutefois les conséquences de la guerre en Ukraine.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Après le scandale du nickel, JP Morgan réfléchit à son avenir sur les métaux .JP Morgan aurait engagé une réflexion sur ses activités dans les matières premières et tout particulièrement dans les métaux, selon Bloomberg. La banque américaine était la principale contrepartie de Tsingshan début mars, lorsque le géant chinois s‘est trouvé dans l‘incapacité de couvrir ses gigantesques positions vendeuses et d‘honorer ses appels de marge, suite à l‘envolée du nickel.
- La maison mère de la néobanque Swoon placée en redressement judiciaire .Swoon, une néobanque qui promettait à ses clients un livret à 3 %, a fait faillite l‘année dernière, bloquant les fonds de plusieurs centaines de clients. Ces derniers espéraient pouvoir se retourner contre la maison mère de la société, la Financière de Garantie, mais celle-ci est elle aussi en difficulté.
- Banque : après vingt ans en France, ING Direct tire sa révérence .La plus grande banque néerlandaise cessera ses activités sur le marché des particuliers avant la fin de l‘année. Elle s‘est aussi retirée de République tchèque et d‘Autriche.
- Les inquiétudes sur la liquidité de la dette américaine refont surface .La hausse brutale des taux américains montre que la liquidité devient très tendue sur le marché de la dette. En cause, une baisse du soutien de la Fed dans un contexte de recomposition du marché. Les firmes de trading entendent détrôner les banques sur le plus grand marché obligataire au monde. Le régulateur américain veut encadrer leur activité.
- Arkéa cède Leetchi et Mangopay au fonds de private equity Advent .La banque mutualiste reste actionnaire minoritaire des deux fintech, qu‘elle avait acquises en 2015 pour plus de 50 millions d‘euros. La cagnotte en ligne et sa filiale de paiement étaient en vente depuis l‘été dernier.
- krachs éclair : quand la dette européenne devient folle .Les marchés obligataires européens ont dans le passé connu des krachs éclair, des chutes brutales où la liquidité s‘évapore et la volatilité s‘envole. Le retrait des banques du marché a laissé le champ libre aux firmes de trading ultrarapide. Ces traders haute fréquence mettent la dette européenne sur haute tension.
- Compensation : Bruxelles facilite l‘accès des Européens aux marchés américains .La Commission européenne a accordé le régime d‘équivalence aux bourses et chambres de compensation américaines. Grâce à ce précieux sésame, les investisseurs européens pourront accéder à une large gamme de produits dérivés, sans passer par la City.
.Source : Les echos
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