
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Les relations commerciales entre l'Allemagne et le Royaume-Uni pâtissent de l'impact du Brexit » .Les deux économistes Dorothea Bohnekamp et Holger Müller constatent, dans une tribune au « Monde », le fort recul des investissements et des échanges entre Berlin et Londres symptomatique de la désintégration des relations économiques entre les deux pays qui s‘accélère depuis cinq ans.
- Relance économique : pourquoi la dette n'a jamais été aussi peu chère .Grâce à l'action de la banque centrale européenne, la France emprunte à taux négatif et le service de la dette baisse d'année en année.
- Eric Woerth : « L'idée qu'on peut annuler la dette est fausse et dangereuse » .Pour le président Les Républicains de la commission des finances de l'Assemblée nationale, isoler la dette Covid n'est pas une solution, il faut la rembourser.
- Ngozi Okonjo-Iweala seule en lice pour prendre la tête de l'OMC .La candidate nigériane serait, en cas de désignation, la première femme à diriger l'Organisation mondiale du commerce.
- Pierre-Cyrille Hautcœur : « Chaque choc impose des réadaptations difficiles. Il n'y a jamais de retour à la case départ » .L'économiste décrit les différents effets de redistribution que les guerres et les crises économiques ont provoqués en France, de la fin du XIXe siècle à nos jours.
- La pandémie de Covid-19 relance le débat sur la taxation des plus riches .Pour relancer l'économie française, la gauche propose d'imposer davantage les plus aisés. Le gouvernement, lui, n'entend pas changer sa ligne.
- Crédits impayés : quand le recouvrement vire au harcèlement .Dans les affaires de recouvrement de crédits impayés, les décisions de justice sont désormais moins favorables aux emprunteurs. En cause : l'allègement du formalisme requis lorsqu'une créance est rachetée.
- Surenchère politique autour de la dette Covid .La question du remboursement des créances liées à la crise sanitaire devrait être un sujet majeur de la prochaine présidentielle.
- Les grands gagnants de « l'économie du confinement » .La crise économique est planétaire et historique, détruisant des emplois et asséchant des secteurs entiers. Mais elle en a aussi dopé d'autres, enrichissant notamment les actionnaires de multinationales comme Apple, Netflix et Amazon.
- Patrick Artus : « Ce qui pose problème dans la transition énergétique, c'est la compétitivité-coût » .L'économiste minimise, dans sa chronique, l'ampleur des investissements nécessaire à l'abandon des énergies fossiles, mais insiste sur la nécessité d'une redistribution entre gagnants et perdants.
- La Commission européenne exige des contreparties à la recapitalisation d'Air France-KLM .L'Union européenne réclame que la compagnie aérienne franco-néerlandaise cède certains créneaux de vol à Orly.
- Réforme d'EDF : Nicolas Hulot exprime ses doutes sur le plan « Hercule » .L'ancien ministre de la transition écologique appelle à « surseoir » au projet de réorganisation du premier opérateur nucléaire au monde.
- Les partenariats entre Bpifrance et Amazon montrés du doigt .Au nom de la souveraineté, des sénateurs et acteurs économiques s'inquiètent des relations entre la structure publique et l'entreprise américaine d'e-commerce.
- « Ne poursuivons pas sur la voie sans retour du stockage géologique des déchets radioactifs » .Des incertitudes rédhibitoires persistent, confirmant la dangerosité du projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse), assurent, dans une tribune au « Monde », les membres d'un front associatif et syndical contre ce projet, s'estimant confortés par un avis rendu par l'Autorité environnementale.
- 5G : le Conseil constitutionnel valide la loi « anti-Huawei » visant à préserver les intérêts de la sécurité nationale .Le leadeur mondial des équipements 5G est dans le collimateur des Occidentaux, qui le soupçonnent d'espionnage au profit de Pékin, ce que Huawei nie fermement.
- Industrie pharmaceutique : « La progression des investissements en recherche et développement s'est ralentie en France » .L'économiste Frédéric Bizard propose, dans une tribune au « Monde », de rompre avec les stratégies publiques et privées actuelles.
- « L'industrie pharmaceutique française est dominée par de grands groupes transnationaux » .La chercheuse Sophie Chauveau souligne, dans une tribune au « Monde », l'absence de longue date d'une véritable politique industrielle du médicament en France.
- Covid-19 : « En ce début d'année 2021, le secteur pharmaceutique français décroche » .L'historienne Muriel Le Roux détaille, dans une tribune au « Monde », la lente érosion de l'écosystème français du médicament.
- Covid-19 : « Le fait que Pfizer ait découvert un vaccin avant Sanofi n'est pas une surprise » .Chez les fabricants de médicaments, la logique actionnariale l'a emporté sur la logique de santé publique, estime la chercheuse Nathalie Coutinet.
- Au « Figaro », le nouveau pôle faits divers provoque des remous au sein de la rédaction .La création surprise d'une cellule consacrée au traitement des faits divers suscite interrogations et inquiétudes.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Les entreprises hésitent à se couvrir contre le risque des devises émergentes .Malgré l‘impact négatif sur leurs résultats, les entreprises européennes ont négligé en 2020 la couverture de leurs risques de change sur les émergents, du fait de son coût trop élevé. La baisse des taux d‘intérêt va diminuer le prix de leur protection contre la volatilité de ces devises.
- Les profits de Lazard propulsés de 40 % en 2020 malgré la pandémie .La banque d‘affaires franco-américaine a tiré parti de la reprise des fusions-acquisitions, et publie un bénéfice annuel de 402 millions d‘euros. Embarquée comme ses rivales dans la vague des Spac, elle est à l‘offensive.
- Malgré la crise sanitaire et les restrictions, le crédit immobilier s‘est maintenu en 2020 .Malgré la crise sanitaire, deux confinements et une légère restriction des conditions d‘octroi par le régulateur, la production de crédit à l‘habitat s‘est maintenue quasiment à son niveau de 2019, année pourtant record. L‘activité des banques mutualistes l‘expliquent en partie.
- paiement : Visa veut faciliter les échanges en bitcoin .Le géant du paiement américain lance un programme pilote avec une autre banque pour faciliter les échanges en bitcoin et autres devises numériques. Après PayPal, c‘est un autre mastodonte du paiement qui affiche ses ambitions pour les cryptomonnaies.
- Crédit conso : comment les banques se volent des clients grâce au regroupement de crédit .Le marché du crédit à la consommation ayant ralenti avec la crise, les banques louchent sur le portefeuille de clients de leurs concurrentes. Elles comptent sur le regroupement de crédit pour récupérer une clientèle cherchant à financer un nouveau projet, avec la promesse d‘une unique mensualité à un taux souvent plus intéressant.
- Les administrateurs britanniques seront tenus responsables de l‘exactitude des comptes .L‘obligation pourra donner lieu à des amendes ou à des interdictions temporaires d‘exercer en cas de manquement grave.
- BNP Paribas remanie son état-major .L‘institution bancaire pilotée par Jean-Laurent Bonnafé nomme un tandem pour le seconder à la direction générale déléguée, composé de Thierry Laborde, qui supervise la banque de détail et de Yann Gérardin, responsable de la banque d‘investissement. Ils succéderont à Philippe Bordenave en mai prochain. Le comité exécutif est profondément remanié.
- Canelle Chokron fait banque à part .A 21 ans, elle vient de cofonder la néobanque Vybe, qui cible les adolescents. Déjà 250.000 cartes bancaires ont été commandées. Mais les retombées d‘un partenariat, qui démarre ce dimanche, avec les illustres blogueurs McFly & Carlito devraient être énormes.
- Le risque de crédit vient brouiller les résultats 2020 de BNP Paribas .Le groupe bancaire français a publié, ce vendredi, un résultat net part du groupe de 7,1 milliards d‘euros, limitant sa chute à 13,5 %, malgré la crise sanitaire. Porté par sa banque de financement et d‘investissement, il est en revanche pénalisé par une hausse importante de son coût du risque.
- Finance verte : les banques peinent à harmoniser leurs outils de mesure .Les banques multiplient les outils pour évaluer le niveau de carbone de leur portefeuille. Une condition nécessaire pour concrétiser les objectifs de neutralité carbone qu‘elles se sont fixés. Mais ces initiatives éparses font craindre une cacophonie contreproductive au régulateur.
.Source : Les echos
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