
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Aux Etats-Unis, commerces, usines et PME ouvrent leurs portes aux licenciés de la tech .Quand les entreprises de la Silicon Valley (Amazon, Google, Twitter…) suppriment des emplois, les secteurs plus classiques embauchent. Ces autres patrons promettent la sécurité de l'emploi et un travail en accord avec les valeurs des postulants.
- « La robotisation profite à la productivité des entreprises qui adoptent ces technologies et à leurs emplois – à tous leurs emplois » .Les études d'impact de la robotisation sur l'emploi montrent que l'innovation technique profite aux entreprises pionnières aux dépens des autres, observe Pauline Grosjean, dans sa chronique. Cela doit inciter à adopter rapidement l'intelligence artificielle.
- Johnson & Johnson prêt à verser 8,9 milliards de dollars pour mettre fin à des poursuites liées à son talc .Tout en niant ses torts, le grand groupe pharmaceutique avait déjà retiré son produit, accusé d'avoir causé des cancers, du marché nord-américain. L'accord doit encore être approuvé par un tribunal.
- En Grèce, Eleusis, capitale européenne de la culture 2023 et « ville des antithèses » .La cité postindustrielle, rongée par le chômage et la pollution, mais au riche patrimoine archéologique, a peut-être enfin l'occasion de se métamorphoser.
- Immobilier : le pavillon, un rêve qui prend fin .Au-delà de la conjoncture économique actuelle défavorable à l'immobilier neuf, l'avenir de la maison individuelle est bien plus profondément remis en cause par la lutte contre le changement climatique.
- Retraites : « Ce que le président devrait redouter le plus n'est pas de devoir suspendre sa réforme, mais de “gagner” contre le mouvement social » .En jouant le marché contre la rue et en ne tenant pas compte de la contestation du corps social, Emmanuel Macron prend le risque de mener la France vers un régime autoritaire d'extrême droite, analyse l'économiste Nicolas Postel, dans une tribune au « Monde ».
- « Les responsables des ressources humaines n'en finissent pas d'étaler leurs difficultés à recruter, liées à la question de sens du travail » .Si les entreprises communiquent sur l'importance de leur rôle sociétal, sur la « raison d'être » de leur activité, le « quiet quitting » et les démissions sèches se poursuivent, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
- Crédit immobilier : faut-il passer par un courtier ? .Solliciter un professionnel qui connaît bien le marché peut représenter un gain de temps et du stress en moins pour l'emprunteur. Mais depuis le début de l'année, cette activité est en baisse car de plus en plus de banques préfèrent gérer en direct les demandes de leurs clients.
- Les paysans bretons dans la spirale du productivisme .« En Bretagne, la face cachée de l'agrobusiness » (3/5). Sur le premier territoire agricole de France, les paysans ont été contraints ces dernières décennies d'investir, et donc de s'endetter, pour se moderniser et survivre au modèle dominant : le productivisme. Une fuite en avant qui a provoqué une profonde crise morale et nombre de faillites.
- Pour les entreprises françaises en Chine, l'heure est à la limitation des risques .Malgré des échanges commerciaux en hausse, les entreprises françaises en Chine font preuve de prudence dans un contexte géopolitique tendu, et face à une reprise économique incertaine.
- La rédaction du « Parisien » envoie un « signal d'alerte » à sa direction pour défendre son indépendance .Le texte, voté à une large majorité lors de l'assemblée générale de mardi, s'inquiète « pour le respect du pluralisme, pour l'indépendance du titre vis-à-vis de toute pression politique, économique, idéologique » et pointe « une dérive partisane » du journal.
- Seine-Saint-Denis : des peines de prison prononcées après la mort de deux ouvriers sur un chantier de rénovation .L'audience avait révélé « le drame de la sous-traitance » dans le bâtiment, chaque société se défaussant de sa responsabilité sur les autres après le décès de deux ouvriers sans papiers et sans qualification en juin 2019.
- Vidéos courtes sur TikTok, Facebook ou YouTube : derrière la guerre de l'attention, une bataille à l'issue incertaine .Les plates-formes tentent de trouver les martingales technologiques qui leur permettraient de monétiser au mieux le succès des formats courts appréciés des internautes.
- Faute de fonds suffisants, la Croix-Rouge annonce la suppression de 1 500 emplois à travers le monde .Le Comité international de la Croix-Rouge veut limiter au maximum les licenciements en instaurant un gel des embauches et en pariant sur les départs naturels.
- La chute d'Adrien Labi, le « fantôme du “triangle d'or” », cerné par la justice .Cet homme d'affaires mystérieux, propriétaire de nombreux immeubles de prestige à Paris, a été mis en examen pour « fraude fiscale » et « blanchiment ». La justice a saisi près d'un demi-milliard d'euros pour s'assurer qu'il acquitte sa dette fiscale.
- Ikea réorganise ses implantations parisiennes .Mi-2024, le géant suédois du meuble en kit va transférer son magasin de la place de la Madeleine dans le centre commercial Italie Deux, dans le 13e arrondissement, dont il est devenu propriétaire.
- Twitter remplace son logo par celui du dogecoin, dont certains investisseurs sont en conflit avec Elon Musk .L'oiseau bleu a été remplacé par l'image d'un chien shiba inu, un mème bien connu sur Internet et symbole de la cryptomonnaie dogecoin. Or le milliardaire est actuellement accusé d'avoir volontairement influencé le cours de cette dernière au fil des ans.
- Réforme des retraites : la filière déchets de Paris appelle à une nouvelle grève à partir du 13 avril .Un mouvement de trois semaines en mars a provoqué un amoncellement des poubelles dans les rues de la capitale.
- Emploi des cadres : après une année 2022 record, les recrutements devraient se stabiliser en 2023 .Ces bons chiffres masquent de fortes disparités en fonction des secteurs et des régions, selon l'Association pour l'emploi des cadres.
- Proposition de loi « antisquat » : les experts de l'ONU écrivent à la France leurs inquiétudes .Les rapporteurs spéciaux de l'ONU sur le logement convenable, l'extrême pauvreté et les droits de l'homme craignent que ce texte, qui doit faire l'objet d'un vote solennel à l'Assemblée mardi, viole les engagements internationaux de la France.
.Source : Le monde
LES ECHOS
.
Source : Les echos
0 Commentaire