
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Marché de l'art : « Mais pourquoi certains NFT se vendent-ils si cher ? » .Le mathématicien Andrea Baronchelli explique, dans une tribune au « Monde », qu'une meilleure prédiction des prix des NFT serait possible à condition d'encourager la mise en place d'une industrie financière plus mature autour des ces instruments, pour réduire les risques d'investissements liés à leur volatilité.
- Achat immobilier : quand l'acheteur trompe le vendeur .Entre la promesse unilatérale de vente et la signature de l'acte authentique, l'acquéreur d'un bien « occupé » verse une somme d'argent au locataire, afin qu'il parte. Trois ans plus tard, le vendeur l'apprend, et réclame une indemnisation.
- Patrick Artus : « La trajectoire économique future des pays de l'OCDE sera fortement affectée par le Covid-19 » .Transition énergétique, endettement… L'économiste liste, dans sa chronique, les six effets durables de la crise sanitaire sur l'économie mondiale.
- A contre-courant de nombreuses multinationales, de grandes entreprises françaises veulent rester en Russie .Si les groupes de luxe se retirent du pays, d'autres comme renault ou Danone ne sont pas encore sur le départ et les bateaux de TotalEnergies continuent à livrer du gaz russe en Europe.
- Guerre en Ukraine : les mesures de rétorsion des entreprises de technologie contre la Russie .Microsoft, Apple, Facebook, Google et plusieurs entreprises emblématiques du secteur des technologies ont pris, cette semaine, des sanctions plus ou moins strictes contre la Russie et la Biélorussie.
- Gaz : l'Algérie tente de se replacer sur le marché européen à la faveur de la guerre en Ukraine .Sa capacité à suppléer l'offre russe est malgré tout limitée dans l'immédiat, faute d'une production suffisante.
- « Le conseil d'administration devrait être la clé de voûte de la gouvernance » .Partant des dysfonctionnements dans la gouvernance des groupes français, l'avocate Aline Poncelet, l'analyste financier Jean-Florent Rérolle et le banquier David Villeneuve plaident, dans une tribune au « Monde », en faveur d'une émancipation des conseils d'administration, qui devraient disposer de moyens financiers pour s'informer de façon indépendante.
- La guerre en Ukraine fait caler l'industrie automobile européenne .Sanctions, pénuries, arrêts de production… L'onde de choc de l'invasion de l'Ukraine par la Russie commence à se fait sentir dans les usines automobiles européennes.
- Amazon ferme ses librairies « en dur » aux Etats-Unis .Ces boutiques ouvertes depuis 2015 outre-Atlantique n'ont pas été jugées suffisamment rentables par le spécialiste de la distribution en ligne.
- « On est en mode survie » : au Soudan, l'économie en pleine déliquescence .Inflation galopante, effondrement des exportations, risques de pénuries… Quatre mois après le coup d'Etat, tous les indicateurs sont au rouge.
- Turquie : sanctions ou pas, l'invasion russe de l'Ukraine fragilise l'économie .Soucieuse de préserver une forme de neutralité, Ankara redoute l'impact du conflit sur les prix du gaz, des métaux et des produits agricoles.
- « En 1973, la crise pétrolière a eu lieu bien avant le déclenchement de la guerre du Kippour » .L'économiste Michel Lepetit rappelle, dans une tribune au « Monde », les conséquences, trop vite oubliées, de l'embargo pétrolier imposé par les pays producteurs à l'issue de la guerre du Kippour.
- Guerre en Ukraine : « Cette crise doit être l'occasion de remettre les mesures de taxation des énergies fossiles au cœur du débat politique » .L'experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l'invasion de l'Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
- Guerre en Ukraine : « L'impérialisme carbure encore et toujours aux énergies fossiles » .La stratégie de la Russie de Poutine réclame de maintenir les ressources en énergie, mais celles-ci pourraient justement venir à manquer, explique le spécialiste du pétrole Matthieu Auzanneau dans une tribune au « Monde ».
- Les dépenses publiques ont continué d'augmenter sous le quinquennat Macron, malgré le Covid-19 .Hors crise liée au Covid-19, la progression des dépenses publiques a été moins forte que sous les trois quinquennats précédents. Mais l'exécutif a rapidement dévié des engagements pris en 2017, notamment après la crise des « gilets jaunes ».
- Guerre en Ukraine : « La mise en œuvre rapide d'alternatives au gaz russe est un défi » .L'économiste Sophie Méritet passe en revue les possibilités de limiter le recours aux importations de gaz russe, pour conclure à une envolée des prix dans tous les cas de figure.
- « En bourse, le retour des mauvais garçons » .Alors que, ces dernières années, les valeurs chéries étaient à chercher du côté des énergies renouvelables et des technologies de demain, les cours des producteurs de pétrole, de charbon ou d'avions de chasse bondissent, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Guerre en Ukraine : gels, saisies... la délicate mise en œuvre des sanctions financières .Bercy s'organise pour identifier les avoirs financiers et immobiliers des oligarques russes. Cette vigilance a permis de saisir à La Ciotat un yacht de 86 mètres qui tentait d'échapper aux sanctions.
- Guerre en Ukraine : la traque des oligarques russes commence par la saisie de yachts de luxe .Deux navires appartenant à des milliardaires proches du régime de Vladimir Poutine ont été immobilisés à Hambourg et La Ciotat.
- En Espagne, les employées de maison devraient avoir droit au chômage .Depuis plusieurs années, les syndicats réclament l'inclusion de ces personnes dans le système de protection et leur assimilation au reste des travailleurs.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Deutsche Bank se prépare à la perte d‘un centre informatique stratégique en Russie .Le groupe allemand emploie 1.500 spécialistes informatiques à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ceux-ci représentent un quart des ressources informatiques au service de sa banque d‘investissement. Le superviseur bancaire suit le sujet de près.
- Comment les Occidentaux vont débrancher les banques russes de Swift .L‘exclusion de sept banques russes du système Swift entrera en vigueur le 12 mars. Si techniquement il ne s‘agit pas d‘une mesure compliquée, les Occidentaux doivent s‘assurer que certaines opérations déjà en cours ne soient pas bloquées. Cela mettrait potentiellement en difficulté des établissements qui ne sont pas visés par les sanctions.
- Immobilier : malgré la hausse des taux, le crédit reste dynamique .La production de crédits à l‘habitat a encore dépassé les 23 milliards d‘euros en janvier. Les taux continuent leur légère progression, à un niveau qui reste bas (1,12 %). Reste à voir à quel point la guerre en Ukraine va modifier les projets d‘achat des ménages dans les prochains mois.
- Guerre en Ukraine : les bourses européennes enregistrent leur pire semaine depuis le début de la pandémie .Les actions du Vieux Continent sont en pleine déroute. Le CAC 40 a sombré de plus de 10 % cette semaine, sa pire performance depuis mars 2020. Il a chuté de près de 18 % depuis son record du 5 janvier dernier. Les investisseurs internationaux se détournent des fonds actions européens. Ces derniers ont subi leurs plus importants retraits hebdomadaires en 20 ans.
- Ukraine : les prix du blé s‘envolent .La mer Noire est l‘un des plus grands hubs des échanges mondiaux de la céréale. Or, les ports sont presque tous à l‘arrêt. Le blé enregistre jour après jour de nouveaux records historiques.
- Guerre en Ukraine : quand les marchés financent les conflits .L‘émission d‘obligations de guerre par l‘Ukraine rappelle que les marchés ont joué un rôle dans le financement des guerres. Outre les impôts et les taxes, les pays ont recours à la dette à long terme pour financer des conflits de plus en plus coûteux.
- Guerre en Ukraine : le négoce de matières premières sous tension .Les banques se montrent plus frileuses à financer le négoce de matières premières, très exposé à la Russie. L‘accès à des liquidités abondantes est toutefois vital au bon fonctionnement de celui-ci. Les établissements bancaires redoutent de nouvelles sanctions.
- Le palladium, victime collatérale des sanctions contre la Russie .L‘interdiction des appareils russes dans l‘espace aérien européen perturbe la logistique de ce métal précieux, habituellement transporté dans des avions de lignes régulières. Le palladium est indispensable à l‘industrie automobile pour fabriquer les pots catalytiques des voitures à essence.
- Generali annonce son retrait progressif de Russie .Le numéro un de l‘assurance en Italie, a annoncé la fermeture de sa représentation à Moscou et le prochain arrêt de l‘activité de sa filiale d‘Europ Assistance. Le groupe s‘est aussi retiré du conseil d‘administration d‘Ingosstrakh, un assureur russe dont il détient 38,5 %.
- BlackRock a cessé d‘acheter des titres russes depuis l‘invasion de l‘Ukraine .Les sanctions occidentales imposées à Moscou après l‘invasion de l‘Ukraine ont incité les investisseurs internationaux à se détourner des actifs russes, désormais mis au ban des marchés. Les autorités russes ont toutefois interdit aux courtiers locaux de vendre des titres détenus par des étrangers.
.Source : Les echos
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