Revue de presse : l'info à la une du 04/12/2024

Presse française boursière et financière du mercredi 4 décembre 2024.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Crise du transport médical : à Lyon, la colère des taxis monte à Paris .Après deux jours d'une mobilisation suivie contre une baisse de tarification du transport de patients, la crainte de dérapages incite les représentants syndicaux à suspendre le mouvement. Plusieurs professionnels annoncent rejoindre la capitale.

- L'intelligence artificielle fera fondre les revenus des créateurs dans la musique et l'audiovisuel .La première étude mondiale sur l'impact de l'IA évalue la chute des rémunérations des artistes à 24 % dans la musique d'ici à cinq ans. Dans l'audiovisuel, la baisse est estimée à 21 %.

- A Séoul, une conférence des donateurs cruciale pour les pays pauvres .En Corée du Sud, les jeudi 5 et vendredi 6 décembre, la Banque mondiale, qui gère le fonds IDA, destiné à venir en aide aux pays à faible revenu, espère des efforts des contributeurs en dépit d'un contexte difficile pour les Etats donateurs.

- Dans les crèches du Puy-en-Velay, la bataille pour réduire les décibels .La communauté d'agglomération du Puy-en-Velay (Haute-Loire) incite les agents de ses crèches – mais aussi les enfants – à être acteurs d'une politique de « petits gestes » pour limiter les nuisances sonores et préserver ainsi leur santé.

- epargne salariale : les sommes distribuées au titre de l'intéressement et de la participation sont en hausse .Malgré l'inflation, les sommes versées par les entreprises au titre de leurs résultats de 2023 sont en augmentation d'environ 5 % par rapport à l'année précédente, selon une étude d'Amundi.

- Les visages de ceux qui subissent les plans sociaux : « Les gens comme nous comptent pour rien » .michelin, Auchan, Vencorex… les faillites et redressements judiciaires se multiplient en France. Entre inquiétude et colère, les témoignages des employés au bord du licenciement racontent mieux que les chiffres la crise économique actuelle.

- Les acteurs sociaux, cibles incomprises d'un monde paysan en détresse .A Nîmes, comme partout en France, les locaux de la Mutualité sociale agricole ont été vandalisés par les agriculteurs en colère. Plongeant ses agents dans l'incompréhension alors qu'ils accompagnent au quotidien les exploitants en difficulté.

- « Dans certaines régions d'Inde, le déclin de la population de vautours est associé à une hausse de plus de 4 % de la mortalité humaine » .Une étude montre que l'extinction du rapace en Inde provoque une surmortalité humaine, car les carcasses de bêtes qui propagent choléra et rage ne sont plus éliminées, constate l'économiste Pauline Grosjean, dans sa chronique.

- La dette des pays pauvres atteint un record .Le niveau des intérêts payés par les nations les plus démunies à leurs créanciers privés a bondi depuis la pandémie de Covid-19, déplore la Banque mondiale.

- L'Observatoire des inégalités documente la « montée lente de la pauvreté » .Publié tous les deux ans par l'organisme indépendant, le « Rapport sur la pauvreté en France » donne à lire les nombreuses données sur ce phénomène et permet d'analyser sur le temps long ses causes et ses conséquences.

- Près de Toulouse, Aura Aero fait décoller son avion biplace 100 % électrique .Le petit avion s'est élancé dans les airs pour la première fois, sans une goutte de carburant, depuis l'ancienne base militaire Toulouse-Francazal. Pour le constructeur, ce premier vol conforte son positionnement dans la décarbonation de l'aviation légère.

- Mercosur : « La France serait devenue le pays du refus du commerce » .La France ne dispose plus d'une base industrielle suffisamment forte pour tirer profit d'un accord commercial avec les pays d'Amérique latine, qui de plus fragilise une partie de son agriculture, constate, dans une tribune au « Monde », le haut fonctionnaire Denis Tersen, pour qui cela explique le décalage français.

- L'intelligence artificielle envahit doucement le monde de l'édition .Depuis deux ans, les éditeurs français commencent à utiliser l'intelligence artificielle. Contrairement aux Américains, comme HarperCollins ou Wiley, aucun n'a encore monétisé son catalogue avec un opérateur d'IA générative pour entraîner des bases de données.

- Médicaments : dans les coulisses de la logistique des pharmacies, un business aux marges faibles et très concurrentiel .Les grossistes-répartiteurs, tenus de livrer les officines deux fois par jour en toutes circonstances, constituent l'un des maillons essentiels de la chaîne de la santé en France. Exemple avec une plateforme en région parisienne.

- Retraites : le gouvernement accusé d'« affaiblir » le paritarisme .Les syndicats de fonctionnaires ont écrit, lundi 2 décembre, au premier ministre, Michel Barnier, pour lui demander de renoncer à une « décision » qui, selon eux, réduirait leur rôle dans la gouvernance de l'Ircantec, le régime de pensions complémentaires des contractuels du public.

- Stellantis : l'erreur de Carlos Tavares .Le patron qui avait réussi la fusion de Fiat, PSA et Chrysler a démissionné, après une décision du conseil d'administration. Sa faute : avoir voulu maintenir coûte que coûte la rentabilité du constructeur automobile.

- Des taxis manifestent à Paris et autour de Lyon pour protester contre une tarification à la baisse du transport de patients .Près de 500 taxis ont manifesté, mardi, à Paris, près de l'Assemblée nationale. La préfecture du Rhône a, elle, fait appel à des CRS pour « libérer » des accès de circulation bloqués par des chauffeurs de taxi autour de Lyon.

- Plongée dans un Repair Café parisien qui remet à neuf téléphones et ordinateurs .Ce lieu permet de donner une seconde vie à des appareils que les réseaux professionnels réparent de moins en moins. Près de 700 ateliers affiliés à l'association Repair Café ont ouvert en France, répondant à une demande citoyenne pour une meilleure réparabilité des biens de consommation.

- « La démission de Carlos Tavares vient rappeler que les succès d'un patron ne constituent pas un gage de bonne fortune dans la durée » .Outre l'éviction, dimanche, du directeur général de Stellantis, plusieurs chutes marquantes ont eu lieu en 2024, notamment celles des dirigeants de Nestlé, Worldline ou schneider electric. Une valse qui illustre la pression accrue des conseils sur les patrons, observe Isabelle Chaperon, journaliste au « Monde ».

- Comment l'après-Tavares se dessine pour Stellantis .Le patron portugais a laissé une profonde empreinte sur le constructeur franco-italo-américain. Après son éviction, quelle organisation, quelles équipes, quelle perspective se dessinent pour le quatrième fabricant mondial d'automobiles ?

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LES ECHOS

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